L’homme, parasite de la plante

L’homme n’est, dans sa plus simple expression, qu’un parasite de la plante, qui lui fournit l’oxygéne (O2) qu’il respire et le carbone (C) qu’il mange, directement ou indirectement (la vache mange la plante et l’homme boit son lait de la vache, et mange sa viande).Photosynthese

Car la plante sait tirer directement du soleil l’énergie nécessaire à la transformation du CO2 (dioxyde de carbone) en ces deux éléments nécessaires au métabolisme de l’homme, ce que l’homme ne sait pas faire, notre organisme n’étant pas capable de photo-synthèse (*).

Depuis que j’ai lu cette analyse dans le livre "Après nous le déluge" emprunté à la bibliothèque courant janvier, elle me fascine et je ne regarde plus ma salade de la même façon!

Malheureusement le reste du livre est sans intérêt, se contentant de geindre sur les différents avenirs possibles de l’humanité sans réflexion en profondeur, mais rien que pour cette image du parasite de la plante, je lui devais une rév(f)érence…

(*) en réalité l’équation est un peu plus compliquée et fait aussi intervenir l’eau et le glucose, à l’inverse de notre respiration.

6 thoughts on “L’homme, parasite de la plante

  1. est ce qu’on ne pourrait pas dire que d’une certaine manières toutes les formes de vies sont des formes de “parasites”?
    même la plante qui boie du soleil, a besoin de ce soleil. même si elle ne lui prends rien (en tout cas dans notre comprehension actuel des choses), elle a autant besoin de lui, que les humains ont besoin de nourriture si ils veulent rester en vie.
    je crois que nous nous parasitons tous, un autre terme étant que nous coexistons pour le meilleur et pour le pire?
    (mais c’est vrai que j’aime aussi l’image de l’humain parasitant la plante, mais si j’analize cette image, je la trouve être une forme de romantization des plantes et des humains.)
    pensées du soir:)
    bonne fin de soirée montagneuse à vous.

  2. en plus… des expériences ont été faites qui ont montré qu’à leur façon les plantes étaient sensibles à la vie et réagissaient par ex (contrôlé par des appareils de mesure) si on ébouillantait des crevettes dans la me^me pièce !!
    c’est sur qu’on ne voit plus les choses de la même manière après ça… ni le respect de la vie 😉

  3. Merci pour ton passage Vero! et encore l’occasion d’une des petites corrections scientifiques, l’experience des crevettes publiée par Backster en 1968 a été invalidée par Horowitz et al en 1975, et n’a jamais pu être prouvée en 40 ans, mais les médias n’ont gardé que la belle histoire et la ressortent régulièrement. A lire absolument pour tout esprit curieux, le dossier zététique sur le sujet: http://www.observatoire-zetetique.org/page/dossier.php?enquete=3&enqueteId=13
    Mais ce n’est pas parce que ce n’est pas scientifiquement prouvé qu’on ne peut pas croire à la “biocommunication”, c’est comme pour l’existence de Dieu… la foi et la science sont deux plans différents de l’esprit humain à mon avis.
    Je reste donc pour ma part agnostique, mais toujours curieuse d’explorer ces questions…

  4. Voilà pourquoi je ne coupe jamais les fleurs de mon jardin et ne cueille que ce que j’ingère , en remerciant d’ailleurs.
    Pour avoir fait de la biochimie, étudier la photosynthèse and co je me joins avec ferveur à cette phrase “planète miracle “, titre d’une magnifique série télévisée, et d’autres encore dont celles de Jean marie Pelt qui nous raconte la vie avec justesse, poésie, humour et regard scientifique. Un régal!

  5. oui… pour l’homéopathie aussi … il y a ds le même magazine scientifique des articles qui infirment ou qui confirment selon les mois…
    je crois qu’on en a déjà parlé !!
    t’as décidé de me contrarier à chaque fois toi 😉
    enfin… ma cop extra sensible ressens les plantes et moi qd je leur fais du reiki, je sens leur énergie… dc tu seras peut-être au moins d’accord là-dessus : ce sont des organismes vivants en interraction avec l’environnement (ça ne veut pas dire qu’ils pensent !!) 😉

  6. Et si nos destins étaient liés ?
    En ce qui me concerne, je suis végétarien (depuis moins d’un an certes), mais je suis plus sensible à la théorie des éco-systèmes.

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