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Cap Finisterre – Premières étapes

Je suis partie le 1er octobre, alors que les Préalpes commençaient tout juste à se parer de leurs couleurs d’automne.

Cette première étape suivait un chemin de randonnée alpin, avec la traversée d’un torrent, des forêts d’épicéas très sombres en ce matin nuageux, des alpages, un site protégé.

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Nouveaux projets

Alors cette année 2016, j’ai mis de l’ordre dans ma vie.

Je vide et je range peu à peu des pans entiers de ma maison… tout ce que j’avais gardé de l’enfance des filles, mais aussi des dossiers du bureau plus ou moins obsolètes. Besoin de me désencombrer. Aussi de vieux contrats, que j’ai clos ou dénoncés, pour ne garder que ceux qui me portent dans une vraie dynamique d’innovation. Il y a eu des habitudes qui ont disparu cette année. Les vacances à la mer chez Papa-Maman, désormais fatigués par mes ados plus vraiment spontanées avec eux, se font à côté et non plus chez eux, en location. Les vacances de Belle-Maman pas loin de chez nous, maintenant qu’elle me semble trop fragile pour rester seule sans aide ménagére, ce sera la dernière fois cette année, car je ne me sens plus capable d’endosser cette responsabilité, en plein stress de la rentrée d’automne – je préfère m’organiser pour aller la voir à Paris l’un ou l’autre week-end, l’an prochain… Les paniers de légumes bio hebdomadaires et mensuels ne sont plus adaptés à la flexibilité des agendas de mes ados, alors j’ai aussi opté pour une formule plus flexible.

Et il y a les nouveaux projets. Je n’ai pas de rêves, mais j’ai tout le temps des idées, du matin au soir cela bouillonne dans ma tête et parfois même la nuit aussi, et parfois certaines de ces idées saisies au vol se cristallisent peu à peu, elles reviennent, elles s’éclairent au fil de l’une ou l’autre synchronicité, alors je sais, je dois en faire un projet.

Cette année deux projets ont émergé comme des évidences sur mon chemin.

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10 ans après les papyrus

Cette année 2016, j’ai fêté les 10 ans de mon blog des papyrus.

Je suis à peu près, statistiquement, au milieu de ma vie. Relire les premières pages de ce blog il y a 10 ans, et tous mes écrits personnels manuscrits, depuis bien plus longtemps encore, me donne le tournis, tant je vois combien j’ai évolué. Il y a 10 ans j’étais une jeune maman et une salariée consciencieuse. Je vivais de mon mieux au jour le jour avec des rêves très abordables, des vacances en famille, du temps pour moi… Aujourd’hui Lili est quasiment adulte, et Ondine en pleine adolescence. J’ai officiellement terminé cette année tout engagement autre que les accords de confidentialité avec mon ancien employeur, pour qui j’avais encore continué plusieurs mandats quelques années aprés ma démission de 2010. Je me suis recentrée sur les nouvelles technologies du vivant, vers lesquelles j’ai évolué depuis fin 2012 grâce à de jolies opportunités qui se sont présentées à moi si naturellement que cela devait être le bon chemin à suivre… cette évolution inattendue s’est matérialisée dans ma vie par un simple coup de téléphone, 3 jours après mon retour d’un stage très dense avec Christophe Allain sur l'”action juste” qui m’a fait prendre conscience (ou confiance) que ce que je faisais était déjà profondément juste pour moi. Et tout continue comme cela, je m’en rends bien compte: mon chemin de vie est parsemé de synchronicités que je sais assez bien détecter et saisir pour évoluer sans cesse. C’est très amusant, à part dans les périodes où il ne se passe rien du tout et je commence à douter… mais cela finit toujours par se débloquer.

Pour ma part, je n’ai pas d’attentes, pas de rêves, autres que de “faire juste”. çà a l’air très vide, formulé comme cela, mais en fait c’est bien plus compliqué de rêver de “faire juste” que de rêver de grandeur (spirituelle ou autre), de richesse (spirituelle ou autre), d’amour (inconditionnel ou autre). Depuis toute petite je cherche le mode d’emploi de ce monde, de cette réalité, en observant les autres et en explorant mon environnement. J’ai longtemps vu naïvement autour de moi des gens tellement sûrs d’eux que je rêvais de pouvoir, un jour, savoir “faire” comme eux, puisque cela avait l’air si “juste” à leurs yeux! alors je les écoutais, je les observais, je les suivais, et j’apprenais. Et au fur et à mesure de la diversité de mes rencontres, de mes expériences, j’ai complexifié ma vision du monde. Je peux aujourd’hui percevoir les schémas de fonctionnement de la plupart des gens que je croise au quotidien, au moins les schémas les visibles, et je n’ai toujours pas de réponse: c’est quoi “faire juste”? comment puis-je “faire juste” alors que je ne sais même pas le définir? Alors je regarde derrière moi, et je vois bien que j’ai “fait juste”, puisque j’ai progressé. Mais j’essaie de garder le plus possible d’humilité, car rien de ce que j’ai construit ne m’appartient vraiment.


Et après? Ce que j’ai construit est déjà là, après tout… Mais après?