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De l’UNIL à IKEA

Fin mai, je profite du week-end de l’Ascension pour faire une nouvelle étape sous un soleil quasi-estival. Je me rends le matin à l’Université de Lausanne, où je peux facilement me parquer en ce jour de congé. Je traverse l’EPFL, puis les quartiers arborés de St-Sulpice, jusqu’au bord du lac.

Derrière l’église de St-Sulpice, le chemin de Compostelle bien fléché suit la rive, souvent ombragé, entre les haies et les pontons des résidences “pieds dans l’eau”. Les plages se suivent jusqu’à Morges, bien animées par les pique-niques de familles entières, chiens, enfants, poussettes, ballons, glacières…

Pour cette étape un peu plus longue, j’ai pris un sac à dos, essentiellement pour porter de l’eau…  et de la crème solaire! cette fois, je suis partie le matin, avec casquette et lunettes de soleil. Je crains plus la chaleur que le froid, dès que je suis active, mais je suis parée. Arrivée à Morges, je m’arrête une bonne demi-heure pour déjeuner d’une grande salade hawaïwenne + café. Cela s’avèrera un mauvais calcul, car elle était bien volumineuse et j’ai senti la digestion plomber mes jambes les deux heures qui ont suivi! je perds le chemin de Compostelle je ne sais trop où et prends le sentier de la truite. Sa fraîcheur est très agréable sous les arbres et le long de la rivière, mais il me paraît rallonger le parcours jusqu’à St-Prex.

A la sortie de la forêt, via un trou de grillage pas très offciel, je me retrouve le long du chemin de fer puis dans les vignes. Mais j’ai bien retrouvé le chemin, comme me le rappelle un panneau près d’un banc sous un grand arbre  bienvenu à l’arrivée sur St-Prex, où je retrouve provisoirement le lac pour baigner mes pieds surchauffés.

Arrivée à St-Prex, je commence à me soucier de regagner une gare pour rentrer, car mes jambes se font lourdes. Je continue sur Buchillon, puis je quiite le chemin officiel pour continuer à travers des quartiers inanimés, une zone industrielle inactive et des routes ennuyeuses, en direction de la gare d’Allaman, en face du gros centre commecial d’Aubonne (Ikea, etc.). Impossible d’y aller en direct, à cause d’une rivière – eh oui, quand on marche, on réalise physiquement l’importance des ponts! Je remonte donc sur 1 ou 2 km de routes sans trottoir, heureusement peu circulantes, mais très désagréables en comparaison des précédents parcours sur les rives du lac et les sentiers de la forêt.

Pour cette étape j’ai marché plus de 19km – un record pour moi. Et quelques nouvelles leçons:

  • acheter un sac à dos pour femme, car celui que j’ai testé était trop large et impossible à régler sans frottements désagréables sur les bras,  devenus rouges au bout de quelques heures de balancements au rythme de mes pas;
  • acheter des chaussures de marche plus légères ppur la saison estivale, car mes grosses chaussures particulièrement confortables sur les sols froids de montagne m’ont vraiment pesé aujourd’hui – et causé mes premières ampoules, qui m’auraient bien embêtée pour poursuivre ma marche les jours suivants en conditions réellement itinérantes…

 

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Les berges de Lausanne

 

L’hiver a passé. Fin mars, je profite d’une accalmie dans mon double agenda familial et professionnel pour m’évader quelques heures. Quand j’arrive à Lutry, il est déjà 16h, ce sera donc de nouveau une étape courte, mais facile, le long du lac.

C’est une des premières journées printanières; j’ai vite très chaud, et le soleil encore bas sur l’horizon me dérange tandis que je me faufile d’un bon pas entre les promeneurs, mères de famille et poussettes à cette heure de sortie des écoles, retraités qui promènent leurs chiens, couples de tous sexes, et quelques touristes autour du Musée Olympique.

Malgré la facilité du terrain, plat et goudronné, je stagne à 4km/h. Ma foulée manque d’entraînement, car je marche très peu au quotidien. Je sens rapidement le poids de mes grosses chaussures de montagne dans les hanches et les fessiers. Par contre, elles tiennent parfaitement ma cheville gauche malgré ses vieilles séquelles d’entorses multiples mal soignées.

A Ouchy, je perds le bord du lac et m’étourdis de bruit et de gaz d’échappement le long de l’avenue surchargée à cette heure. Les étapes urbaines seront certainement les plus pénibles dans ce périple…. A Vidy je reprends le chemin des parcs, je dois en être à 8 ou 9km et je tombe sur une impasse dûe à des travaux sur la grève, qui me fait refaire en rageant un retour en arrière de 300 ou 400m. Je me rends compte que chaque mètre compte quand on les multiplie! surtout que je souhaite rentrer pour souper, et je vois se rapprocher mon horaire de train de Renens… Je n’irai donc pas jusqu’à St-Sulpice cette fois. Je remonte du lac sur le campus universitaire de Dorigny, tout lumineux et coloré en cette fin de journée,  pour prendre mon bus et revenir en train jsuqu’à Lutry ou j’ai laissé ma voiture.

Cette balade facile ne m’aura pas laissé de courbatures, mais quelques interrogations – comment optimiser mes chaussures, habits, sac à dos (pour le moment je n’avais pris qu’une banane) – et aussi une leçon – partir le matin pour éviter de marcher les yeux face au soleil, car il est beaucoupplus difficile de voir les panneaux indicateurs et points de repères avec des lunettes assombries.

 

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Cap Finisterre – Premières étapes

Je suis partie le 1er octobre, alors que les Préalpes commençaient tout juste à se parer de leurs couleurs d’automne.

Cette première étape suivait un chemin de randonnée alpin, avec la traversée d’un torrent, des forêts d’épicéas très sombres en ce matin nuageux, des alpages, un site protégé.

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