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Les berges de Lausanne

 

L’hiver a passé. Fin mars, je profite d’une accalmie dans mon double agenda familial et professionnel pour m’évader quelques heures. Quand j’arrive à Lutry, il est déjà 16h, ce sera donc de nouveau une étape courte, mais facile, le long du lac.

C’est une des premières journées printanières; j’ai vite très chaud, et le soleil encore bas sur l’horizon me dérange tandis que je me faufile d’un bon pas entre les promeneurs, mères de famille et poussettes à cette heure de sortie des écoles, retraités qui promènent leurs chiens, couples de tous sexes, et quelques touristes autour du Musée Olympique.

Malgré la facilité du terrain, plat et goudronné, je stagne à 4km/h. Ma foulée manque d’entraînement, car je marche très peu au quotidien. Je sens rapidement le poids de mes grosses chaussures de montagne dans les hanches et les fessiers. Par contre, elles tiennent parfaitement ma cheville gauche malgré ses vieilles séquelles d’entorses multiples mal soignées.

A Ouchy, je perds le bord du lac et m’étourdis de bruit et de gaz d’échappement le long de l’avenue surchargée à cette heure. Les étapes urbaines seront certainement les plus pénibles dans ce périple…. A Vidy je reprends le chemin des parcs, je dois en être à 8 ou 9km et je tombe sur une impasse dûe à des travaux sur la grève, qui me fait refaire en rageant un retour en arrière de 300 ou 400m. Je me rends compte que chaque mètre compte quand on les multiplie! surtout que je souhaite rentrer pour souper, et je vois se rapprocher mon horaire de train de Renens… Je n’irai donc pas jusqu’à St-Sulpice cette fois. Je remonte du lac sur le campus universitaire de Dorigny, tout lumineux et coloré en cette fin de journée,  pour prendre mon bus et revenir en train jsuqu’à Lutry ou j’ai laissé ma voiture.

Cette balade facile ne m’aura pas laissé de courbatures, mais quelques interrogations – comment optimiser mes chaussures, habits, sac à dos (pour le moment je n’avais pris qu’une banane) – et aussi une leçon – partir le matin pour éviter de marcher les yeux face au soleil, car il est beaucoupplus difficile de voir les panneaux indicateurs et points de repères avec des lunettes assombries.