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Etape

il y a eu l’agitation et les prises de conscience, soudaine lucidité – cet été

il y a eu l’élan créatif et la joie de retrouver les valeurs oubliées des fondations de ma vie d’adulte – cet automne

puis encore quelques pas ces derniers jours… les bilans de fin d’année… des sujets sans cesse ressassés… rien de nouveau, Super Boss est content. Pour moi… une énorme lassitude, mais je n’avais même pas envie de le lui dire… comment peut-il se prétendre aussi content au milieu de tous les problèmes, dont beaucoup sont structurels aujourd’hui alors qu’on en anticipe encore d’autres, conjoncturels ceux-là, pour demain?

Une seule surprise, tout de même, au milieu des entretiens entre 4 yeux:  mon lieutenant dans l’organigramme, livré à une totale autonomie toute cette année au gré de la différence des projets qui nous occupaient l’un et l’autre, rêve à une magnifique opportunité… ailleurs. Et je n’ai rien vu venir! heureusement encore que c’est une opportunité interne – je ne me serais jamais pardonné d’avoir démotivé l’un de nos ingénieurs les plus brillants, même si je n’ai, somme toute, qu’une influence ridicule dans tout cela, si on regarde la réalité des faits plutôt que l’organigramme.

Car c’est limpide, là est le coeur du problème: c’était le dernier signal dont j’avais besoin pour me convaincre que j’en ai marre de mon rôle de manager d’opérette. Je me suis amusée à écrire mon CV cet été, afin de transformer l’agitation en acte constructif. Le problème est qu’il ne me correspond pas et que je le trouve peu crédible.  Mediocrity

Or je n’ai aucune envie d’un titre plus ronflant et de plus de responsabilités pour améliorer cette crédibilité.

En même temps, j’ai l’impression d’avoir fait le tour des sujets qui m’occupaient ces dernières années. Et moi, quand je n’ai plus rien à apprendre, je m’ennuie…

Tout cela est terriblement bancal!

or il y a eu un petit signal cette semaine; peut-être une opportunité; et plusieurs coïncidences qui renforcent mon sentiment d’être actuellement dans une étape entre deux segments de vie et qu’il m’appartient, ici et maintenant, de décider d’un changement de cap entre leurs cheminements.

Bien sûr il ne s’agit ici que de ma vie professionnelle, mais dans mon développement personnel c’est un élément essentiel car j’ai la chance d’avoir un métier qui me permet d’apprendre, de rencontrer, de comprendre et de réaliser (quoique c’est sur ce dernier pôle justement que je suis vraiment frustrée). En outre, vu le temps que cela prend un boulot à responsabilités, certains choix qui m’ont été proposés dans le passé n’étaient tout simplement pas acceptables dans la balance vie familiale, conjugale, loisirs et/ou mode de vie, en particulier notre choix d’habiter au vert.

alors c’est décidé… lundi, j’appelle mon opportunité de changement de cap numéro un.