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Lâcher-prise (2) Les sentiments et l’action

Les interdictions reçues dans l’enfance concernant les sentiments sont typiquement:

1) n’exprime pas ce que tu ressens

2) n’exprime pas tel ou tel sentiment

3) ne sois pas proche

4) n’aie pas de plaisir

Et celles concernant l’action:

A) n’agis pas (tu risques de te faire mal)

B) ne réussis pas (je serai jaloux)

C) ne sache pas (c’est un secret)

D) ne pense pas (tu es trop petit pour comprendre)

Ces interdictions m’ont parlé moins brutalement que celles relatives à l’être. Ouf!

Concernant l’action, B, C, D me sont vraiment étrangères. Par contre A me parle beaucoup, et n’est pas forcément étrangère à mon anxiété de fond, si préjudiciable à ma capacité de décision. Professionnellement, j’ai la hantise de prendre des risques, même si je progresse, c’est un gros morceau de développement personnel. Et dans ma vie privée, ce n’est qu’en écoutant mon intuition plutôt que mon mental que j’arrive à avancer… même prendre un rendez-vous chez le dentiste est cornélien: est-ce le moment, est-ce la priorité, est-ce que j’en ai besoin, chez qui je prends rendez-vous, comment trouver une date et horaire convenable, etc. Et pourtant je n’ai pas du tout peur du dentiste! mais j’ai du mal à décider et à agir. C’est clair dans ma tête, mais je peine à réaliser.

Concernant les sentiments, tout m’est familier. Masquer mes sentiments pour ne pas choquer, ou blesser, ou embêter les autres (1); exprimer ma colère ou ma tristesse en l’écrivant dans un journal intime (ou un blog 😉 plutôt qu’en face-à-face (2); ne pas toucher, embrasser, avec effusion pour un oui ou un non, même mes proches (3); et mériter les moments de plaisir (on bosse d’abord, on fait la fête après… alors que bosser en soi peut être festif, si on prend les choses avec un peu de philosophie et/ou bonhommie!).

Bref, en matière de lâcher-prise des croyances limitantes, j’ai du boulot…