Une autre source d’obésité?

… pour rats, mais tellement meilleurs que les OGM: des livres, des livres, des livres!

BibliothequeEt puisque je veux ce soir partager une note positive avec tous les rats de bibliothèque de mon genre, tant de fois frustrés de ne pas trouver l’ouvrage de leurs rêves au fond des étagères qu’ils connaissaient par coeur à force de les avoir parcourues, voilà ce qui me réjouit aujourd’hui: miracle technologique à la racine d’un nouveau monde virtuel, balbutiant au début de notre 3ème millénaire, le web, qui met à la portée de qui sait bien les chercher plus d’informations qu’une seule bibliothèque n’en contiendra jamais sous forme papier (ce dont, accessoirement, les arbres nous sauront probablement gré).

Rien à faire de Monsanto, le vrai pouvoir, aujourd’hui pour demain, ne serait-il pas dans les mains de… Google?

Depuis toute petite, j’adore les livres, les librairies, les bibliothèques… tout ce qui représente le Savoir, tout ce que le cerveau humain a créé, toute cette information, cette érudition, ces histoires, ces réflexions… je ne suis au fond peut-être qu’un rat, un rat de bibliothèque…

Je mange les mots des autres, j’en suis même sans doute boulimique… et d’une gourmandise obsessionnelle, impossible à satisfaire: trop d’encyclopédies universelles ou spécifiques, trop de langues que je ne connais pas, qui ne me seront jamais accessibles! les yeux, les oreilles plus grands que le cerveau!

Mais au fait… que deviennent donc tous ces mots que je mange? suis-je devenue obèse de tout ce que j’ai lu?

Et vous, souffrez-vous des mêmes symptômes – boulimie livresque, boulimie d’infos? Janssens_jl_ratdebiblio

2 thoughts on “Une autre source d’obésité?

  1. j’adore les livres aussi. un vrai petit rat de biblio!
    j’ai passée des années de week end dans les bibliothèques. je m’y suis toujours sentie bien, entourée de livres.
    puis l’ordinateur est arrivée, une nouvelle source d’infos.
    je pense que l’info que l’on rencontre, soit on la mange, donc on la devient, soit on la rejette.
    mon appétit pour l’info varie. celon les moments et mon environement du moment.
    j’aime appeler info: data, ca marche bien comme mot pour moi, c’est un espace un peu en retrait par rapport à “infos”. (de in form ation)
    aprés c’est à chaqun de crér une relation satisfaisane avec le data, comme une facon de manger.
    j’aime bien manger de bonnes choses, préférant la qualités à la quantités, puis defois j’aime bien un bon guelletton avec du bon vin. je suis assez contente de mon régime:)
    à part les mots, j’avoue que je me shoutte un peu à la musique, dont je suis particulièrement frugale.
    en n’en revenant à la bouffe, sujet primordial quand même, il ne faut quand même pas sous éstimés les boites à la sauce Mosanto, elles sont extremement puissantes, et tout droit sortie de l’imagination futuristique. on est juste au commencement de cette nouvelle facon de produire nos aliments.
    ahh google, le dieu moderne;) mais plus sérieusement c’est bien pratique comme banque de données, c’est sur.

  2. Me shooter avec les mots, parfois oui, je me shoote plus, en fait avec la danse , le mouvement, une boulimie en fait. Chez moi c’est calme absolu, jamais la radio , rarement la musique sauf quand je masse.
    La boulimie n’est dons que très sporadique, danser me manque tant, en manque voilà le terme! bises

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