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Le flux

J'ai enfin pigé le lâcher-prise. Et tout s'arrange.

J'ai l'étrange impression d'être dans "le flux". Je nage avec le courant, au lieu de lutter contre lui. Et tout est beaucoup plus fluide et naturel.

En relisant mes notes d'il y a quelques mois, je suis frappée du contraste. Tout roule beaucoup mieux, au boulot, à la maison. J'ai vraiment diminué ma charge d'angoisse/de soucis, je relativise tout et j'attends que les solutions se présentent. Je les aide aussi à se présenter, mais non pas en tournant et retournant tous les possibles dans ma tête, simplement en faisant des tests. J'écoute mon intuition, et quand je sens que c'est un bon test, j'agis. J'exprime une idée (au lieu de la ruminer), je prends une décision (au lieu de calculer ses conséquences), et j'avise ensuite. 

Et cela va beaucoup mieux. Plus de réveils nocturnes pour ruminer ma relation avec X ou Y. L'impression d'être dans le flux avec mes collègues, mon chef, mes proches. J'avance avec eux, je les guide et ils me guident. J'ai fait des rencontres agréables, parfaitement à ma place. Le seul problème reste un fond de timidité qui ressort presque plus maintenant que l'an passé. Quand je présente une opinion, je me jette tout entière dans ma parole, je respire mal et je me suis trouvée plusieurs fois au bord du malaise, le souffle coupé, tout affaiblie soudain.

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Reiki – je m’y mets!

Reiki_head J’ai découvert le reiki sur internet en cherchant des infos sur les thérapies naturelles, sans doute début 2006. Quand j’ai créé mon blog quelques mois plus tard, j’y ai croisé le reiki (je pense notamment à Vero, du blog Sourires fermé fin 2007 après bien des notes et anecdotes ensolleillées, mais aussi chez Lomi ou BonjourChezVous… et Benoît le cocréateur, toujours très rapide dans son évolution, a fait le chemin complet en quelques-mois). En parallèle, j’ai fait suffisamment de petites expériences énergétiques moi-même pour décider de passer à l’étape suivante, en apprenant à mon tour cette approche facile d’accès pour l’auto-traitement et le traitement de mes proches.

Le plus gros problème était de trouver un cours. L’offre est abondante dans un rayon de 50km autour de chez moi, à des prix très similaires, mais la plupart du temps il faut bloquer un week-end, et je n’ai jamais eu le "feeling" avec les propositions que j’ai croisées dans mes recherches, sauf avec Rosette Poletti dont plusieurs livres m’ont beaucoup parlé et aidée à grandir. Mais ses dates ne me convenaient pas. J’ai fini par suivre mon intuition en passant par le même organisme, l’un des plus grands formateurs pour adultes en Suisse, qui m’avait permis de découvrir Qi Gong et Tai Qi il y a 2 ans, en supposant qu’ils sélectionnent leurs enseignants et que je ne serais pas déçue. Et voilà qu’ils proposaient pour fin 2008 un cours reiki 1 sur 2 samedis, idéal à caser dans mon agenda bien rempli. Je me suis donc inscrite, mais déception, le cours a été reporté faute de participants. Je l’ai pris avec ma nouvelle philosophie de vie: c’est que ce n’était pas le bon moment!

Finalement, le cours a pu être rempli pour fin février… et j’ai pu y participer. L’occasion de faire quelques curieuses expériences, de dépasser de vieilles réticences, et en même temps l’impression d’une continuité presque surprenante avec mon développement personnel. Une sorte de consolidation. Je suis encore en plein dedans, puisque je réserve chaque jour au minimum une dizaine de minutes à ce que j’appelle ma "relaxation reiki". C’est à dire mon auto-traitement quotidien sur 21 jours, mais comme je suis en parfaite santé actuellement, je travaille plutôt à calmer mon agitation mentale, mon anxiété chronique et mon stress professionnel en me concentrant sur mon corps, position par position, de la tête aux pieds.

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Réconciliation

Avril 2007: une série de quiproquos et coincidences me font non seulement commencer à lire, mais aussi commencer à vivre le roman de James Redfield "La prophétie des Andes" (1ère révélation).

Au fil de ma lecture ce printemps-là, j’ai commencé à réfléchir à la mise en perspective historique (2ème révélation) et à connecter différentes expériences, lectures et observations sur ces "énergies" utilisées dans les médecines alternatives, arts martiaux et disciplines telles que le yoga, et dans différents rites religieux (3e, 4e, 5e révélations).

Avançant tranquillement dans ma lecture, au début de l’été, j’ai fait une expérience de gestion de dynamique de groupe dans un séminaire d’entreprise en même temps que je lisais la 6ème révélation sur les dynamiques interpersonnelles.

J’ai fini le livre à cette époque, mais il m’a fallu attendre le plus profond de l’automne pour trouver des mots à mettre sur ma lecture des 7e et 8e révélations, tandis que je commençais, en pratique, à changer mon regard sur mes relations avec les autres: grandir et progresser avec ceux que je croise. Dans la bonne humeur si possible, et de toute façon toujours dans le respect.

Il restait la 9ème. Quand j’ai fini "The celestine prophecy" (je l’ai lu en VO), j’étais en larmes. En 2-3 pages, ce roman médiocrement écrit et (dé)cousu de banalités m’a soudain amenée une proposition de réconciliation entre les pôles divergents de mon évolution personnelle. Whaoh!

Premier pôle: soif de joie, d’amour et de lumière, rêves de magie et de communion, avec les autres et la nature, poésie naïve et enfantine que j’associais à la foi religieuse, guidée par mon intuition, mes rêves, mon imagination.

Deuxième pôle: soif de connaissance, d’intelligence et de réalisation d’une vie terrienne, bien ancrée dans notre monde, soif qui a guidé mon développement en cohérence avec les valeurs de notre société.

La contradiction entre ces 2 pôles m’a sauté à la figure à 20 ans. J’étais dans une impasse. Alors j’ai laissé tomber la religion, qui ne résiste pas à la connaissance et qui n’a même pas le bon goût d’être universelle. Je me suis concentrée sur l’étude des sciences puis j’ai développé de nouvelles technologies, et appris sur ce chemin à porter avant tout sur mon environnement le regard critique, rationnel et analytique de mon cerveau gauche. Je me débattais pourtant dans mon for intérieur entre mes aspirations intuitives, jamais vraiment éteintes, malgré l’évidence intellectuelle des discussions avec les êtres les plus brillants de mon entourage, en particulier Mari Charmant.

Mais dans le monde très californien dans lequel "La prophétie des Andes" est née, ces contradictions s’effacent. Le dernier chapitre réconcilie le développement technologique et le développement spirituel de l’humanité. Trois mots: fusion, superconductivité, intelligence artificielle (technos à la mode en 1993, date de publication). Technologies à mettre au service des besoins de base de l’humain, qui peut ainsi se concentrer sur son propre développement personnel, en relation de communion avec et non plus de lutte contre les autres et la nature.

Bien sûr, le roman ne développe rien de concret dans cette approche "intégrée", car il se focalise plus sur l’aspect spirituel très "new age". Mais pour moi c’était la clé qui me manquait, et qui me permet maintenant de construire jour après jour une vision réconciliée du monde. Je suis encore en chemin, et notamment très curieuse de l’évolution de la crise de la démesure dans laquelle nous venons d’entrer. Il me semble qu’il y a une voie à suivre et qu’il ne tient qu’à chacun de nous d’y poser son pavé. Mon pavé à moi est sans doute technologique, mais je ne l’ai pas encore identifié. Je le vois assez mal dans mon travail actuel toutefois, ce qui me rend impatiente, mais ce travail reste l’occasion d’apprendre et de progresser sur tous les plans. Ce qui a changé, c’est que je donne désormais de nouveau sa place à mon intuition: curiosité, imagination, créativité. On verra bien où tout cela me (nous) mène.

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Traitement de fond – 3ème séance

3ème et dernière séance.

Devindesdailles D’entrée elle me demande confirmation de l’amélioration de ma capacité à m’exprimer. Effectivement, j’ai repris en confiance en moi sur ce plan. Mes émotions sont aussi beaucoup plus stables, je suis apaisée et plus centrée, grâce à ce nouveau noyau de confiance. En me rendant au rendez-vous, je suis passée par la route dans la forêt, près de la cascade. Je me sentais parfaitement à ma place, jusque dans mes jambes, pas juste dans ma tête.

Cette dernière séance doit donc m’aider à trouver les ressources en moi pour poursuivre sur ce chemin encourageant. Elle m’explique qu’elle va travailler sur le développement de mon intuition, pour m’aider à me débrouiller seule, pour que je n’ai pas besoin de revenir dans six mois parce que mes vieux schémas m’ont rattrapée. Elle travaille effectivement longuement sur tout mon corps, de bas en haut. Je ne ressens pas grand-chose, sauf une énorme tension dans la nuque à droite. Puis elle me propose de me montrer un exercice à faire moi-même cet hiver. Il s’agit de rééquilibrer les 2 hémisphères du cerveau. Je suis étonnée de l’entendre formuler cet objectif que j’avais identifié au printemps 2007, et qui m’avait conduite, entre autres, à un cours de découverte du mandala… dont la suite est visible ci-contre à gauche.

L’exercice est une visualisation, partant des deux hémisphères vers le symbôle de l’infini (le 8 couché). Elle guide l’exercice avec les mains sur mes tempes. Je commence par visualiser un déséquilibre: une énorme masse, noire et dense, à gauche, une simple toile légère et blanche, manquant de substance, à droite. Je me concentre sur le 8, bien équilibré, la visualisation s’améliore, l’équilibre se rétablit un instant…  mais ce 8, je dois le suivre, comme si je le dessinais et redessinais encore infiniment. Or je n’y arrive pas, parce que je me demande soudain dans quel sens je dois le suivre. Sur la moitié gauche d’où je choisis de démarrer car elle est plus accessible dans ma visualisation, je pars tantôt dans le sens des aiguilles d’une montre, tantôt dans l’autre, mais aucun sens ne va, en fait, cela n’a pas de sens (elle me le dira ensuite) mais mathématiquement, géométriquement, logiquement, si, il y a deux sens possibles! alors lequel? A m’embrouiller ainsi, je n’arrive pas à suivre le rythme qui s’accélère (je ne sais pas quel rythme, mais il y a comme une évidence un rythme, une vitesse à suivre). Je commence à devenir nauséeuse, je continue à essayer de suivre ce fichu 8 dans tous les sens à une vitesse dingue, je suis de plus en plus nauséeuse… heureusement, l’exercice ne dure que quelques minutes, une conclusion sur son extension à une visualisation sur les chakras (je me précipite sur le sacral bien rouge pour me récupérer, le plus loin possible du cerveau et des vertiges que j’anticipe!)… et c’est déjà fini.Duguay_infini

Comme d’habitude, la séance se termine en position assise au sol par un petit bavardage et le tirage d’une carte. Je choisis le jeu de Mario Duguay. Il y a 72 cartes, je crois, et je tire la seule carte qui représente… le 8 couché de l’infini. Elle rit, joli signe de l’univers. Moi, je suis vraiment étonnée. Je parle de ma nausée, aussi, je raconte combien l’exercice m’a perturbée mentalement. Expérience intéressante. La nausée traduit la peur, selon elle, pour moi, la nausée a accompagné tous les grands bouleversements émotionnels de ma vie, toutes les étapes de transition, en particulier les grossesses, mais aussi certaines nouvelles expériences physiques… et même mes premiers mandalas tirés justement de mon cerveau droit.

Elle me conseille juste de ne pas trop manger aujourd’hui… En fait, je suis restée un mois sans oser penser plus que 2 secondes à ce 8 infini. Ma dernière tentative de dessiner un mandala il y a 2 semaines s’est soldée par un raté total, que j’ai abandonné d’emblée. Mais cette semaine, j’ai recommencé à rêver la nuit. Des rêves psychédéliques plein de couleurs, formes et sensations. Et des rêves baroques bourrés de détails dérivés de mon quotidien, en lien avec le stress professionnel qui revient perturber mon sommeil. Alors j’ai essayé de recommencer, doucement, l’exercice, mais quelques secondes maximum. J’ai l’impression toutefois qu’il faut d’abord que je prenne plus le temps de me poser, de respirer, que je retrouve ce rythme naturel qui s’était mis en place entre septembre et octobre, sinon, effectivement, on dirait que mes vieux démons me rattrapent…

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Fée du désert

Feedudesert

Projet 9… rêvé, dessiné, il y a quelques mois déjà.

Ce dessin a beaucoup plu à mes proches. Je le regarde régulièrement avec joie moi-même depuis près de six mois; j’ai l’impression d’y trouver l’essentiel, une forme de guide intérieur, doux et lumineux, ma petite fée à moi… peut-être le pendant féminin du Petit Prince cher à Saint-Exupéry… En la mettant sur le papier, puis maintenant ici, cela me permet de la partager: faîtes donc de beaux rêves, vous aussi…

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Trois soeurs – Epilogue

Si vous avez manqué le début, tous mes papyrus sont archivés ici

La vieille femme aux étranges habits de cuir et de poil se tut, ne gardant que son énigmatique léger sourire. Marie-Jeanne était bien étonnée! encore interloquée, elle tourna vers Saint-Pierre un regard interrogateur.

– Cette histoire est donc pour moi?

Saint-Pierre ne répondit pas tout de suite, mais embrassa d’un vaste geste cet immense univers qui l’entourait désormais, rempli des lumières de la Connaissance, sous toutes formes des plus simples aux plus complexes telles que les esprits des hommes et des femmes de tous les temps les avaient façonnées au gré de leurs découvertes et de leur imagination. Il y avait les symbôles et les rituels, les chansons et les tableaux, les brevets et les romans…

– Cette histoire est, tout simplement.

Et la femme inconnue sembla soudain moins vieille et moins burinée, avec ses épais cheveux et son sourire doux, soudain familière, soudain proche:

– Elle est là pour vous rassurer, Marie-Jeanne. Vous n’avez pas mal fait. Vos trois filles sont comme la courge, le maïs et le haricot du peuple Indien d’où je viens. Elles sont à la fois uniques, et inséparables. Ainsi est leur histoire. Et cette histoire n’est qu’une facette de toutes les histoires de l’univers. Elle est leur histoire, individuelle, mais en même temps, universelle.

Saint-Pierre tendit la main vers Marie-Jeanne en un geste ample et assurant:

– Vous voici soulagée de ce dernier souci, Marie-Jeanne. N’ayez plus crainte d’avoir mal fait. Le temps est venu pour vous de vous reposer.

Mais Marie-Jeanne avait encore un peu d’inquiétude.

– Je comprends donc que je ne peux rien changer à cette histoire. Mais il s’agit là de mes filles et je les vois si incomplètes, chacune à sa façon! n’y a-t-il donc plus aucun moyen pour moi de les aider à progresser?

Saint-Pierre et l’Indienne continuaient de sourire.

– Marie-Jeanne, cette histoire, ces chemins entre-mêlés, sont ceux qu’elles ont choisis et construits. Ce sont les leurs. Votre rôle à vous s’achève ici, et maintenant. Mais vous avez raison, leur histoire à elles n’est pas finie, et elle conduit à d’autres histoires, d’autres chemins, qui restent à construire. Par elles.

Marie-Jeanne soupira.

– Pourrais-je au moins avoir une idée de la suite des ces histoires, de ces chemins, comme vous les dessinez si bien avec vos mots et vos images?

Cette fois, c’est l’Indienne qui ouvrit les bras pour montrer l’étendue de l’univers des possibles. Et Saint-Pierre secoua doucement la tête, tout en prenant Marie-Jeanne par la main.

– Ce sont vos filles qui vont les écrire, puis leurs fils et filles, puis les fils et les filles de leurs fils et filles.

Alors Marie-Jeanne ferma une dernière fois les yeux pour revoir les visages de ce monde qu’elle quittait enfin. Les visages des enfants d’Anne et des petits-enfants déjà venus, leurs rires et leurs pleurs, leurs moues boudeuses, leurs mots d’enfants, ces étincelles de vie dans leurs regards, l’énergie de leurs gestes, et devant eux, l’évidente promesse de tous leurs possibles avenirs.

A eux de les construire.Duguay_enfant1_2

Marie-Jeanne rouvrit les yeux, enfin prête à avancer derrière l’Indienne et Saint-Pierre.

L’histoire de Marie-Jeanne s’achève ici. Les histoires de Louise, Elisabeth et Anne se sont achevées aussi, depuis le temps de Marie-Jeanne qui s’est éteint voilà 25 ans, mais elles restent encore à écrire: sur mon propre chemin, ce temps n’est pas venu encore.

 

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De l’alchimie spirituelle à l’hagiographie du quotidien

Je rebondis sur un intéressant texte d’Ariaga sur l’alchimie spirituelle trouvée dans les pas de Jung, et pratiquée au quotidien.

Expérimenter, d’abord. C’est dans la réalité que s’ancre la plus forte spiritualité. Mieux voir, mieux sentir, mieux toucher, mieux goûter et mieux entendre; et vient alors le 6ème sens…

Construire (sur ses défauts) plutôt que craindre (ses péchés), ensuite. C’est ce point que je suis tentée d’élargir, en regardant non pas seulement mon propre nombril sous ce nouveau regard, mais aussi les autres. Personne n’est parfait, et qu’importe? l’essentiel est que chacun trouve sa place.

Or, si notre société valorise à l’extrême l’individualisme, elle n’est pourtant pas construite sur ce dernier. Nos sociétés humaines sont des sociétés grégaires. Nos enfants doivent être accompagnés de longues années dans leur maturation, et nos réalisations les plus complexes, des cathédrales aux navettes spatiales, ont toujours été le fruit d’une collaboration laborieuse de groupes d’hommes et de femmes bien organisés.

C’est donc ici pour moi que l’alchimie spirituelle prend tout son sens. Non seulement il s’agit de grandir soi-même en améliorant ses acquis, sans perdre le sens de la réalité dans laquelle ils s’ancrent; mais encore s’agit-il d’aider à grandir les autres, tout simplement en construisant sur ce qu’ils amènent eux-mêmes de plus positif.

Ce qui me ramène aux 7ème et 8ème révélations du roman New Age "La prophétie des andes", sur lesquelles je cherchais désespérément à écrire une note (merci donc Ariaga pour le coup de pouce!). Le message est présenté un peu différemment dans le roman, mais l’explication ci-dessus est à peu près ce que j’en extrais, à titre personnel.

On peut bien sûr aussi lier cela aux notions de pardon et d’amour développées dans le christianisme. Il doit y avoir des équivalents dans les autres spiritualités, mais je ne les connais pas.

En tout cas, moi, quand j’aurai grandi assez, peut-être deviendrai-je hagiographe de rue…