IMG_3556

Lettramilie (en un seul mot)

155166674x01_aa240_sclzzzzzzz_ Lettramilie, en un seul mot, c’est Mari Charmant qui l’a concaténé… mais le pote à Milie, quand il l’a appris, s’est bien marré et a repris l’expression de son côté – lettraléane, en un seul mot.

Lettramilie, pour la pratiquer, requiert une soirée. Entière, dans le calme. Sans concession, ni à Mari Charmant, ni aux gamines, ni au boulot, ni au téléphone. Process non interruptible, haute priorité. Do NOT disturb.

Lettramilie, c’est 3 feuilles A4, donc 6 pages, avec des mots serrés pour en mettre plus dans les 20g max de l’afranchissement lettre standard. Un plaisir à l’ancienne, que les jeunes générations qui ont connu l’email au biberon et le SMS à l’école primaire ne peuvent pas comprendre…

La première Lettramilie, c’était en juin 1989. Elle m’avait écrit pour me parler de Tien an Men, qui la bouleversait en comparaison avec sa petite vie tranquille de lycéenne entre écrit et oral du bac. Et je lui avais répondu combien je partageais ce sentiment d’impuissance et ces questionnements sur ma place dans ce drôle de monde… enfin je crois…

Du coup, des Lettramilie, il y en a eu plein d’autres, 2 ou 3 par mois les premières années, alors que nous vivions l’enthousiasme de nos vies étudiantes, nos premiers amours, l’affermissement de nos valeurs, nos questions devant les drames de l’actualité… alors que d’autres amitiés se faisaient, se défaisaient ou se poursuivaient.

Mes Lettramilie l’ont accompagnée quand elle a voyagé, un peu galéré, fait le choix de devenir fonctionnaire sans enthousiasme mais assurée de rester dans le pays magnifique de notre enfance, entre landes et vieux grééments, avec son pote magnifique à l’allure de jeune barde, plein de rêves et de chansons, puis lorsqu’elle a porté ses filles, jusque dans sa vie actuelle de jeune maman débordée où elle garde contre vents et marrées de la place pour des lectures, des émerveillements et des doutes que j’ai régulièrement la joie de découvrir dans ses Lettraléane, et de commenter en retour dans mes Lettramilie…

Au long de ces 17 ans de Lettramilie, curieusement, c’est donc moi la casanière, la fille trop sage, qui ai émigré, poussée par l’appel pour la montagne dont je rêvais déjà à 15 ans, une opportunité au bon moment, et la construction d’un projet commun avec Copain devenu Mari Charmant:  les Lettramilie/Lettraléane sont restées notre indispensable lien au travers de ces années de distance.

Milie, c’est ma meilleure amie, la plus intime, car je peux écrire bien plus que je ne peux dire.

L’année de nos 15 ans d’amitié par la plume, j’ai eu le plaisir de trouver au détour d’une librairie d’aéroport le roman "Between Friends" de Debbie Macomber, hélas pas traduit en français (avec 5 étoiles pour 36 commentaires sur Amazon, cela le justifierait pourtant! mais il est très facile à lire en anglais, pas trop de vocabulaire car peu descriptif, c’est surtout du dialogue). Ce roman est construit sur les échanges simplement bruts d’une amitié scolaire puis épistolaire entre 2 enfants, adolescentes puis femmes aux vies divergentes mais entrelacées par leurs superbes caractères, leur fidélité sur plus de 40 ans, et la traversée douloureuse de divers drames de l’actualité américaine du siècle dernier, de la guerre du Vietnam au 9/11/2001. Cette année-là, jai fait un colis à Milie avec ce livre dedans… elle l’a beaucoup aimé aussi… forcément.

Y a-t-il parmi vous de telles amitiés construites sur des mots écrits plutôt que sur des bavardages ou des sorties, ou sommes-nous, Emilie et Kerleane, des spécimens d’une espèce en voie de disparition, l’Homo Manuscribens? peut-être même déjà en mutation, puisque je commence moi-même à pratiquer le blog…

IMG_3556

Larme de fond

Curieuse expérience ce matin dans un (nécessaire!) exercice de rangement de ma cédéthèque. J’extrais de la pile un échantillon récupéré dans un de ces magazines touristiques acheté au détour d’un quelconque été histoire de prolonger un peu les paysages au retour. Cela s’appelle "Entrez dans la danse bretonne": gavotte, an dro, laridé, ronde, jabadao, dérobée… je ne me souviens même pas l’avoir écouté. Je le mets dans le lecteur…

… il m’a eu par surprise! les premiers mots d’introduction en breton m’ont interloquée. Il me semblait qu’ils étaient proclamés avec l’accent français (comme les radios bretonnantes il me semble!). Mais je n’y comprends rien, de toute façon. Puis les notes de Tri Martolod (celles reprises par Manau en 1998 dans leur tube "La tribu de Dana") et voilà que je commence à chalouper. Je zappe… bombardes, binious… et voilà l’émotion qui monte, qui monte, je m’enfuis me faire un thé pour retrouver ma contenance… mais trop tard, ces sons de chez moi m’ont tapé dans le fin fond du cerveau ou du coeur ou je ne sais trop où, et elle arrive, la larme, venue tout droit de ce fond de moi.

Larme de fond… Bombarde_1

… une image, mon grand-père, assis sur le banc de pierre devant son pavillon construit pour sa retraite, épluchant les patates du champ de derrière la maison à la récolte desquelles je participais tous les étés (et que je mangeais toute l’année… aujourd’hui, j’en suis encore saturée, si j’achète plus de 2kilos de ces tubercules par mois, c’est exceptionnel…) en écoutant Radio Bretagne Ouest

Il jouait de la bombarde dans les bals de sa jeunesse… Mais trop essouflé par le tabac quand je l’ai connu, il ne m’en a donné qu’une démonstration dont je me souvienne, le jour où j’ai moi-même fièrement exécuté une danse plinn apprise à la flûte à l’école. Avec le recul, je me demande si ce n’était pas aussi par pudeur ou honte de cet "instrument de plouc" qu’il ne le sortait plus? si on remettait les danses plinn au goût du jour dans l’école de la République, c’est que les temps avaient de nouveau changé, ben oui, le folk des années 70 était passé par là, en tout cas par ma prof de musique…

Je ne saurais même pas définir l’émotion qui m’envahit quand j’écoute ces musiques de chez moi. Ce n’est pas de la tristesse, ni de la joie, c’est indéfinissable. Je dirais que c’est juste beau, vivant en moi… je n’ai pas de mots; juste une larme.

Une larme de fond.

IMG_3556

Le plus beau rêve de ma vie

Colombe_bleu J’ai fait un jour un rêve qui m’obséda longtemps. Puis sont venues d’autres phases de ma vie, où j’ai eu d’autres projets à construire. Mais ce rêve revient à nouveau, en phase certainement avec la quête de sens à laquelle je suis revenue depuis quelque temps.

J’ai décidé de l’exposer ici et d’appeler à vos commentaires qui m’éclaireront peut-être dans cette quête. Je ne peux que résumer mon souvenir, car les détails que j’avais capturés dans mon papyrus d’alors sont restés avec lui dans une vieille armoire, je ne sais plus trop où…

Ce rêve se passait la nuit, dans le quartier où j’habitais alors. Tandis que je passais dans la rue, je vis une silhouette sur le toit d’une maison, au bord du toit, prête à se jeter dans le vide. Mon sang ne fit qu’un tour: j’escaladai le mur du jardin pour aller le rejoindre avant qu’il ne commette l’irréparable. Il s’agissait d’un garçon que j’avais croisé quelques mois plus tôt dans des circonstances particulièrement importantes dans ma vie spirituelle, qui était alors beaucoup plus riche qu’aujourd’hui (j’avais 16 ans). C’était vraiment étonnant de le voir dans cette situation, car dans la vie réelle il avait une assurance, une "force tranquille" et une aura qui le faisait beaucoup apprécier de ceux qui croisaient son chemin; il jouait du piano debout, comme dans la chanson de France Gall, et il faisait passer beaucoup dans sa musique (Dieu aime les artistes). Bref, voilà que je le rejoins sur le toit, et nous commençons à parler. Cette parole est libératrice, apaisante et partagée. Difficile de mettre des mots sur le ressenti dans lequel baignait la fin de ce rêve: lumière (et pourtant il faisait nuit), amour (et pourtant c’était un étranger), énergie (et pourtant nous étions simplement assis sur ce bord de toit).

Je me suis réveillée encore pleine de cette Emotion; le jour se levait, c’était un matin d’avril à la campagne, et j’ai ouvert les volets et regardé dehors encore émerveillée.

Ce rêve m’a beaucoup travaillée à l’époque, au point que j’ai fini par lui écrire quelques mots maladroits et qui ne disaient pas grand-chose, en tout cas rien sur ce rêve (je ne me souviens plus du texte, mais je me souviens que j’avais soigneusement choisi une carte représentant une colombe). Curieusement, il me répondit par une lettre très simple et laconique, mais où il me remerciait de cette lettre car elle était arrivée à un moment difficile et lui avait fait beaucoup de bien!

Par la suite j’eus quelques occasions de le croiser à nouveau et son "calme tranquille" était toujours là. Je suppose qu’il a continué son chemin de vie comme j’ai continué le mien, mais sur des routes divergentes. Mais pour ma part, je continue de m’accrocher à ce rêve comme au plus bel idéal: Aider Autrui… en suis-je vraiment capable?

Comme par hasard, Psychologies.com affichait il y a quelques jours la phrase suivante à méditer:

« Notre seul pouvoir véritable consiste à aider autrui. »

Le Dalaï-Lama

IMG_3556

Petite-fille de ploucs

Filsdeploucs_2

Avertissement: si vous n’avez pas d’ancêtre breton, et/ou que vous rêvez d’aller courir dans les landes embrumées ou sur les rochers battus par l’écume, que Bretagne rime pour vous avec ses légendes mêlant vivants et morts, marins et fantômes, vieux grééments et chapelles dans le vent, binious et kan-ha-diskan, crêpes, chouchens et langoustines: passez votre chemin, ou à la rigueur, allez directement sur ma note "Kerleane" pour une version quelque peu plus idéalisée de mes racines centre-armoricaines.

Vous voilà avertis!la lecture de "Fils de ploucs" donne un éclairage inhabituel, mais tellement réaliste, sur l’évolution de ces bretons qui sont passés brutalement d’une enfance partiellement occupée par la garde des vaches entre cailloux et talus au statut nettement plus confortable des classes moyennes et supérieures – merci l’école…

Rien d’original: dans les années 70, Per Jakez Hélias a publié "Le cheval d’orgueil" sur le même sujet. Mais, comme l’explique fort bien Jean Rohou, il a un peu enjolivé… ou alors, le pays bigouden dans les années 20 était décidément une contrée nettement plus extraordinaire, par la richesse de ses traditions et l’exceptionnel caractère de ses habitants, que le Léon des années 40 raconté par Jean Rohou… ou le Poher des années 50 qui n’avait pas encore tant évolué quand je l’ai connu moi-même dans les années 70!

Il ne faut pas oublier que pendant longtemps, les bretons étaient les "immigrés" parmi les plus méprisés dans les faubourgs parisiens, ce qui donna naissance à des termes comme "ploucs" (originaires d’un de ces villages Plou-quelque-chose-d’imprononçable!) ou "baragouiner" (des mots bretons "pain" et "vin").

Quand ils rentraient au pays, quelle frime… car derrière tout cela, une société humaine pas différente des autres… On peut l’idéaliser, c’est le propre des antiquités; mais comme dans toute société de ce type, il y avait des enfants qui rêvaient de la quitter – l’école les y a aidés, même si pour cela, ils ont dû renier leur langue maternelle pour les nouveaux savoirs que véhiculait l’enseignement du français. Au bout du chemin, le progrès, et une vie meilleure. Si si: Rohou le dit, mon père aussi, ils sont assez vieux pour être sages; et croyez-moi, petite-fille de ploucs de fait, je n’ai aucune envie de retourner traire les vaches deux fois par jour, même si je vis entourée de pâturages et leurs sons de cloches aujourd’hui: c’est çà le progrès, on garde seulement le meilleur

Bref, impossible de résumer en une note ce précieux documentaire de plus de 700 pages (et ce n’est que le tome 1!). Il fourmille d’anecdotes et on y apprend aussi beaucoup, en particulier sur quelques réalités historiques, sociales ou culturelles que la mode du folklore celte a quelque-peu améliorées dans l’imaginaire populaire… mais faut pas trop le dire, car cela fait tourner le tourisme, qui reste quand même, avec les cochons, une des plus grandes sources de revenus de ces régions!

IMG_3556

Kate Reddy et moi

J’ai rencontré Kate Reddy dans un aéroport, il y a 3 ans. Lili et Ondine avaient presque l’âge de ses enfants, et j’en étais au troisième aller-retour en Europe en trois semaines. Forcément, je lui ai trouvé des affinités. Il m’a fallu quelques mois pour bien la connaître, parce que dans ces conditions j’avais très peu de temps à lui consacrer. Mais l’année suivante, quand j’ai vécu moi-même le coup de l’attaque de poux chez Lili alors que j’étais en déplacement à l’étranger qu’elle avait si bien décrite, je l’ai définitivement intronisée comme ma meilleure copine virtuelle…

Virtuelle? oui, c’est un personnage de roman: "Je ne sais pas comment elle fait" d’Allison Pearson. Elle m’a fait beaucoup rire. Je crois que le roman n’a pas eu autant de succès que prévu en France (il était annoncé comme le Bridget Jones des mamans qui travaillent) mais peut-être est-il un peu décalé vis-à-vis des Françaises trentenaires qui ont vu comme moi la campagne "les métiers n’ont pas de sexe" au collège et dont les aieules ont pris l’habitude de remplacer les hommes au turbin en 14 puis en 39. Mais pour moi qui vis en Suisse aujourd’hui, la situation très anglaise (londonienne) dépeinte par Allison Pearson n’a rien d’anachronique. Une autre française de mes connaissances s’est encore entendu dire, vers l’an 2000, par une directrice de crèche: "Mais pourquoi donc continuez-vous à travailler? votre mari a un bon salaire!". J’adore la Suisse et je ne la critiquerai pas, mais ce sont les faits: en dehors des villes comme Genève, la maman manager est un oiseau rare. A fortiori avec l’option ingénieure, qui s’écrit au féminin en Suisse comme pour mieux en souligner la spécificité… Si je me souviens bien, 40% des suissesses ayant un diplôme universitaire n’ont pas d’enfant. Je n’aurais pas pu faire ce choix, même si çà me complique la vie. Et pour celles qui hésiteraient, si on le prend avec humour, comme Kate, ce n’est pas du tout difficile!

   

IMG_3556

Kerleane

Kerleane, bien sûr, cela sonne breton, comme moi, on ne se renie pas… Toutefois je n’ai jamais trouvé ce mot sur le web; c’est Kerlean que l’on trouve, nom de famille à particule, ou nom de lieu.

Cependant, Kerlean, c’est aussi une chapelle dédiée à Notre Dame du même nom. J’y ai accompagné ma grand-mère qui l’affectionnait particulièrement, une fois, à l’adolescence, et cette visite a curieusement suffisamment marqué ma mémoire pour que je retrouve sans peine le lieu-dit du même nom, au moins vingt ans plus tard, sur la carte IGN, juste en suivant la route "vers le Sud" sur la carte selon mon souvenir. Alors même que ce nom ressurgissait dans ma mémoire l’an passé, et sans que nous en ayons jamais reparlé, ma mère glissa une photo de N.D. de Kerlean dans les affaires de ma fille. Kerlean, étymologiquement, cela veut dire "Maison des Moines". A noter que cela se prononce comme en anglais: Kerline.

Comme j’ai beaucoup d’imagination, de ces faits bruts qui ne se commentent pas, j’ai peu à peu construit un mythe personnel autour de ce nom, de ce lieu, de cette tradition de grand-mère à petite-fille (la grand-mère a un rôle magnifique en Bretagne – cf le culte de Sainte-Anne), au point d’inventer ce surnom, un peu magique, un peu féérique, et qui puise dans mes racines les plus profondes pour me nourrir de la certitude de l’amour de ces femmes qui m’ont précédées et que je magnifie dans mon imaginaire.

Kerleane, c’est donc la mère que je rêve d’être pour mes filles (je me rends compte que si je mettais tout cela au masculin, çà sonnerait terriblement macho et patriarcal, mais malheureusement, je n’ai pas de fils pour rééquilibrer tout cela!).

Kerleane, c’est aussi un peu un rêve, celui de dépasser un peu mon quotidien banal. J’ai beaucoup reçu; que puis-je donner? Décider, Soigner, Savoir, Créer? les papyrus, c’est un élément du puzzle que je mets en place à présent: Créer.

IMG_3556

Pourquoi les Papyrus?

Je suppose qu’il faut que je donne quelques clés sur le choix du titre, puisque c’est ce qu’il y a de plus visible dans ce nouvel exercice.

"Les papyrus" n’avaient rien de prémédité, j’en ai l’inspiration hier soir devant ces fenêtres un peu sinistres me demandant de choisir un titre, avec plein de menaces de difficultés ultérieures dans les hyperliens au cas où je voudrais me raviser ensuite. J’ai suffisamment pratiqué l’informatique moi-même pour prendre au sérieux ce genre de menaces… et je voulais un mot un peu décalé, pas juste les "cahiers" ou les "papiers" surtout en pleine rentrée scolaire… le mot m’est donc venu comme cela, magnifique, il sonne bien, il est visuellement équilibré, il a toutes les consonances de nature, histoire, culture, ailleurs, mystère qui correspondent à mes aspirations actuelles.

En outre, associé à Kerleane dont les consonances sont tout autres, il encourage aux mélanges un peu décalés. Si je fais le pas de "publier", au sens public du terme, c’est en espérant qu’il y ait un intérêt à me lire; c’est donc un vrai défi que je me lance, celui de ma capacité à être lue.

Je ne pense pas que ce soit facile, car en parcourant les blogs des autres moi-même, je m’arrête rarement…

Par contre, en lisant le commentaire, j’ai soudain réalisé que ma première plante verte était un papyrus, et qu’il a déperi racines pourries par ma volonté de bien faire (trop d’arrosage!). Vraiment pas cool, çà, comme mauvais présage. Je l’avais oublié… j’espère que je trouverai le bon équilibre sur ce nouvel exercice.

IMG_3556

Premiers pas (suite)

J’ai donc configuré tout ce que j’ai compris, pour la forme, on va s’en tenir là. Pour le fond… je me suis demandé au milieu de la nuit ce que j’attendais vraiment de ce blog. Par exemple, il y a des catégories, et j’en ai d’ailleurs créé de nouvelles (je suppose qu’elles deviendront visibles quand je les utiliserai effectivement), car je trouve çà très pratique pour classer par thèmes. Mais c’est tout à fait différent d’un cahier qui est forcément linéaire et chronologique. Je me suis demandé si je devais appeler mon blog le papyrus ou les papyrus, puis j’ai choisi le pluriel car il me semblait naturel que je publierais des thèmes variés.

Ensuite, la surprise cet après-midi, un commentaire! déjà? je m’avoue quelque peu flattée d’avoir attiré l’attention avec mon titre, mais du coup me voilà stressée, il va falloir être à la hauteur. En outre, je ne connais encore rien à cet univers, on est censé en faire quoi, d’un commentaire? y répondre? ou le laisser sagement là, comme un paragraphe dans un livre d’or, simplement destinés à d’autres visiteurs?

Du coup je réalise comme l’exercice va être délicat. Il faut vraiment publier, au sens public du terme: c’est une autre histoire que d’écrire dans mon coin de canapé devant la cheminée avec pour uniques lectrices ma copine épistolaire depuis 17 ans (j’expliquerai plus tard) ou mon futur moi (car je me relis des fois). 

Je suppose que je rigolerai bien de relire ces questions naïves dans quelque temps, c’est pourquoi je les capture.

Et maintenant, passons aux choses sérieuses. Les idées se bousculent dans ma tête, j’ai vraiment des choses à dire, mais allons y tranquillement… à plus tard.

IMG_3556

Premiers pas

Bonsoir, je fais mes premiers pas dans la blogosphere et depuis un clavier sans accents donc je ne vais pas bavarder longtemps, car je sais que c’est insupportable… pour le moment, je vais me contenter de jouer avec les configurations, tout va surement bouger un peu…