Noël a passé, sans neige encore cette année. Les projets de nos clients sont en repos pour quelques jours, j’ai presque fini mes tâches administratives de fin d’année, et la météo ne prévoit pas de brouillard sur le Léman ce jeudi 29 décembre. Alors je prends le bus en début de matinée, et je rejoins l’arrêt de Corseaux où je m’étais arrêtée il y a quelques semaines.
Category: Promenades
Cap Finisterre – Premières étapes
Nouveaux projets
Alors cette année 2016, j’ai mis de l’ordre dans ma vie.
Je vide et je range peu à peu des pans entiers de ma maison… tout ce que j’avais gardé de l’enfance des filles, mais aussi des dossiers du bureau plus ou moins obsolètes. Besoin de me désencombrer. Aussi de vieux contrats, que j’ai clos ou dénoncés, pour ne garder que ceux qui me portent dans une vraie dynamique d’innovation. Il y a eu des habitudes qui ont disparu cette année. Les vacances à la mer chez Papa-Maman, désormais fatigués par mes ados plus vraiment spontanées avec eux, se font à côté et non plus chez eux, en location. Les vacances de Belle-Maman pas loin de chez nous, maintenant qu’elle me semble trop fragile pour rester seule sans aide ménagére, ce sera la dernière fois cette année, car je ne me sens plus capable d’endosser cette responsabilité, en plein stress de la rentrée d’automne – je préfère m’organiser pour aller la voir à Paris l’un ou l’autre week-end, l’an prochain… Les paniers de légumes bio hebdomadaires et mensuels ne sont plus adaptés à la flexibilité des agendas de mes ados, alors j’ai aussi opté pour une formule plus flexible.
Et il y a les nouveaux projets. Je n’ai pas de rêves, mais j’ai tout le temps des idées, du matin au soir cela bouillonne dans ma tête et parfois même la nuit aussi, et parfois certaines de ces idées saisies au vol se cristallisent peu à peu, elles reviennent, elles s’éclairent au fil de l’une ou l’autre synchronicité, alors je sais, je dois en faire un projet.
Cette année deux projets ont émergé comme des évidences sur mon chemin.
Thalasso ayurveda – le bilan
L’été 2015 était trop beau, trop heureux, trop plein de nouveaux projets enthousiasmants pour que je revienne écrire ici les notes de ma thalasso… alors peu importe, il me reste l’énergie de ce séjour si ressourçant.
Les massages ayurvédiques m’ont profondément relaxée et ré-énergisée à la fois. La diététique me convenait à merveille: saine, avec toutes sortes de légumes, épices et condiments, une avalanche de goûts et de textures inhabituels, un vrai voyage des sens. et quelques plaisirs bretons aussi… caramel au beurre salé, crêpes et far au pruneau, et le buffet de fruits de mers, miam miam! une vraie plongée dans les délices de mon enfance! (bon çà c’était juste 2-3 entorses à la pension diététique 🙂
J’ai nagé un peu, dans l’océan aussi, déjà bien assez “chaud” pour moi l’habituée de la pointe de Bretagne – j’ai marché et même un peu couru, vers la ville paisible d’un côté, vers les criques et les mégalithes encore bien sauvages de l’autre, quel site idéal!
Je n’ai pas assez écrit, dessiné, fait mes bilans perso, car j’avais aussi mes dossiers à avancer quelques heures tous les jours, et puis 4 jours, c’est bien court.
Thalasso ayurveda J1
Premier matin… je prends le temps de quelques photos à la plage, après le petit déjeuner. 100% breton, le petit déjeuner – pour la diététique ayurvédique, on verra demain – j’ai craqué sur le far et les crêpes beurrées de beurre bien salé, à tremper enroulées dans le café bien noir: c’est un concentré de mon enfance que je retrouve ici!
A 9h, à la réception, cela se bouscule, chacun porte visiblement le stress dont il est venu se débarrasser ici. J’observe, je respire, j’attends, je relativise, en silence – ce stress m’est quotidien, mais je ne l’ai pas amené ici. Je suis en solo, juste avec moi, je peux être zen, pas d’agenda d’ados, pas d’agenda perso, pas d’agenda boulot, ici juste l’agenda thalasso, et je les laisse tout organiser pour moi. A 9h30 je suis à l’espace Ayurveda, pour une première séance d’entretien/bilan et de massages de 1h30. J’ai beaucoup de mal à lâcher prise sur cette première séance, je ne suis pas encore adaptée au lieu et aux soins… La séance ayurvédique est suivie par un bain hydromassant et une séance de hammam, qui m’aident enfin à me détendre, avant de découvrir la diététique ayurvédique sur la terrasse au soleil face à la mer. Pour moi qui raffole de plats de légumes bien assaisonnés aux herbes et aux épices, c’est un vrai régal! et peu importe l’ordre quelque peu déroutant pour mes habitudes occidentales, au contraire, bousculer ainsi mes sens bouscule aussi mes croyances et les évidences bien ancrées… je sens déjà ma créativité s’envoler! et je n’arrive même pas à finir la panisse…
L’après-midi, je retourne à mes dossiers les plus urgents, porte-fenêtre grande ouverte sur l’air de l’océan. Je retourne à l’espace thalasso en fin d’après-midi – pas de chance la piscine principale est fermée pour maintenance encore 48h, mais je peux faire de la gym aquatique dans l’autre. Malheureusement, le moniteur est l’archétype du prof de sport à l’égo proportionnel à la musculature qui nous infantilise à coeur joie, ce que je n’aime pas – je ne recommencerai pas. Peu importe, le temps est magnifique et je me ressource davantage en marchant sur le sentier des douaniers après un nouveau dîner magnifique de découvertes gustatives et plein de fibres à souhait, avant de rentrer passer un important coup de fil aux Etats-Unis pour la bonne surprise de mes dossiers du jour, une demande d’achat d’un contact outre-atlantique auquel je ne croyais plus… en me couchant ce soir-là, ma belle humeur est au plus haut!
Balades
Entre les gouttes de ce drôle d'été, j'ai fait quelques jolies balades dans la Gruyère et ses alentours…
Emprunté le VTT de ma fille pour profiter du solstice sur les chemins qui nous entourent (les plus plats, les autres vraiment je n'y arrive pas)…
Exploré les défilés des deux Veveyses avec les enfants, les pieds dans l'eau, ressourcement garanti…
Et ce dernier jour de juillet en Suisse, libre des mandats que je venais de finir, ressentant le besoin d'un sas de sérénité avant de retourner me ressourcer sur les rochers de Bretagne, je me suis offert une balade sacrée, au matin, à la chapelle du Dâh à Estavannens, qui m'appelait depuis quelques mois.
Elle était encore dans l'ombre de la montagne, au frais inhabituel de cet humide mois de juillet, quand j'y suis montée.
Il n'y avait personne, juste les bruits familiers et rassurants du travail de quelques agriculteurs alentour pour ne pas se sentir trop hors du temps.
Les arbres y sont magnifiques, les pierres très présentes, et la cascadetoute proche encore gonflée des pluies de semaines précédentes.
J'en ai bu une gorgée. J'ai pris le temps de me poser là, les pieds sur les pierres, le temps de quelques photos, le temps que le soleil arrive derrière les grands arbres.
Une forme fugitive dans la cascade vue par mon reflex, et mon imaginaire crée un monde parallèle…
J'ai laissé le temps de ma visite deux petites pierres sur le tronc au drôle de nez, orange et bleue, émotions, communication, tous ces blocages que j'aimerais dissiper.
La chapelle est dédiée à Marie. J'ai chanté tous les beaux chants de ma jeunesse religieuse… evenou shalom alerem, chercher avec toi dans nos vies… J'ai allumé deux petites bougies et rallumé toutes celles qui s'étaient éteintes trop vite, comme je le faisais le soir en rentrant du lycée. Je suis entrée dans la chapelle, je me suis posée au milieu sur la coupole et ses symbôles, et j'ai attendu un moment, la tête vide, dans la lumière du soleil de juillet enfin flambant.
Je suis sortie admirer les géraniums, la croix, de nouveau la cascade.
Puis j'ai regardé l'heure et décidé de quitter la magie de ce lieu serein pour en resdescendre un peu dans le monde d'en bas, qui m'attendait pour toutes ces tâches qui sont actuellement les miennes.
Je suis redescendue en musardant sur les pierres.
Quand je me suis retournée au bord du chemin, la chapelle dissipait le froid et l'humidité de la nuit à toute vapeur dans la chaleur du soleil montant.
Je me suis dit qu'il fallait photographier cela aussi, et venir poser tout cela ici, car ces lieux et ces moments sont faits pour le partage.
Lumières d’hiver
Les rives du Léman se prêtent à des promenades sans cesse renouvelées au fil des saisons…
L'hiver en particulier dévoile d'étonnants jeux de lumière, reflets croisés du gris du lac, des montagnes et du ciel brumeux.
Ces paysages m'inspirent. J'ai médité un moment sur la rive de cailloux à l'embouchure de la Veveyse. Il y a à cet endroit une étonnante sérénité, pourtant au bord de la ville et sans cesse visité par des familles, des couples et des marcheurs solitaires, à quelques centaines de mètres aussi du siège de la multinationale Nestlé.
Les enfants aiment tout autant que moi cette promenade, avec ses places de jeux, ses oiseaux et ses grands espaces plats pour les vélos, trottinettes et rollers en tout genre, le carousel, les pédalos, et les crêpes-gaufres-glaces-sandwiches de Chez Babette. J'ai capturé un peu de cette magie pour changer de mes fééries des bois…
De l'autre côté de la place du marché, les rues piétonnes où le glacier italien (miam) et l'épicerie turque avec son étalage à l'ancienne de fruits et légumes plus ou moins exotiques côtoient vêtements et maroquinerie plus ou moins luxueux, et de nouveau au bord du lac, la bibliothèque et son café littéraire, un de mes endroits favoris; avec le wifi gratuit et tous ces livres à 2 pas, le nez sur le lac à travers les grandes baies vitrées, ou attablée sur la petite terrasse aux beaux jours, je pourrais y passer sereinement le reste de ma vie… mais ma vie tourne encore bien vite, et je ne m'y arrête guère que le temps de laisser tiédir un thé.
Ta ta ta… ta ta ta…
Turbulentes émotions, encore et toujours. Lundi, je passe sur le grill en comité de direction. Je redescends de l'étage d'ivoire pour faire le point avec mon chef que je n'ai entrevu qu'une heure en un mois. Je l'ai remplacé de mon mieux pendant ses déplacements en Asie, aux USA puis ses vacances en pleine transition de nouvelle organisation. Cela fait trois semaines que je bosse soirs, mercredis, week-ends pour rester à flot sur mes nouveaux objectifs.
Je n'en peux plus…
Et là, soudain, je craque, les larmes me montent aux yeux. Je ne peux pas les cacher, l'émotion est trop forte. Ce n'est ni de la tristesse ni de la peur, mais une immense colère. Pas contre lui, je sais que je peux compter sur son soutien, mais contre l'organisation, l'absurdité, l'injustice, les malentendus, mon impuissance aussi à rendre ce monde plus parfait… Par chance, il a du temps, il va gentiment me chercher un kleenex et me laisse vider mon sac. Il ne l'exprime pas, ce n'est pas un émotif, mais je sais qu'il s'inquiète pour moi, Il s'inquiète pour toute son ancienne équipe explosée sur 22000km dans la nouvelle organisation. Nous sommes tous au bord de la démission ou du burn out. Curieusement, lui semble avoir fait la part des choses, pendant ses vacances; il attend de clarifier ses nouveaux objectifs lui-même, réfléchit à reprendre une partie de ma charge en remplacement des responsabilités qu'il a perdues dans la réorganisation. Calme et tranquille et rationnel. Si seulement je pouvais être aussi zen!
J'ai un peu honte de moi, mais en fait cela m'a fait beaucoup de bien de craquer ainsi. Pourquoi avoir honte? On ne doit pas pleurer, quand on est adulte, surtout face à des responsabilités de pacotille, et bien c'est que je ne suis pas adulte, et pourquoi le cacher? Je n'ai pas demandé ces responsabilités. Mes émotions sont démesurées par rapport aux enjeux. Je ne comprends pas pourquoi. Est-ce que ces émotions m'appartiennent vraiment, ou les ai-je absorbées des émotions négatives qui m'entourent?
Ce qui m'ennuie aussi est que j'ai recommencé à mal dormir, comme il y a 2 ans, lorsque je pompais toute la colère de mon collaborateur au bord de la retraite, frustré que plus personne ne l'écoute plus – alors qu'il avait tellement raison…
Je m'endors facilement et à la fin du premier cycle de sommeil, je me réveille crevant de chaud avec le mental qui tourne en boucle sur tout ce que je devrais dire ou faire, tout est si limpide dans ma tête au milieu de la nuit, mais quand vient le jour, je suis incapable de le communiquer, encore moins de le faire.
J'ai essayé de transformer une de mes insomnies en expérience de fusion avec la nature en profitant de la météo incroyable de ces derniers jours: à 1200m d'altitude, il faisait 12 degrés sous la pleine lune. Je suis allée m'asseoir sur la racine d'un épicéa au bord du pâturage, pieds nus dans la rosée, face à la lune et sous un quasi imperceptible petit vent de thermique inverse, à 2h du matin, et je suis restée là le temps d'un auto-traitement de reiki, les pieds sur les racines de l'arbre. Moment magique. Cela m'a fait beaucoup de bien, les pensées en boucle ont pris de la distance, je suis d'humeur plus stable depuis.
Je laisse aussi mes émotions fusionner avec la musique extraordinaire d'un trio de joueurs de oud de Palestine, le trio Joubran. J'ai découvert leur CD à mon cours de danse d'inspiration arabe, et j'ai dû attendre deux mois pour me le procurer pour cause de rupture de stock. Cette musique ne se raconte pas, il faut simplement l'écouter: http://www.deezer.com/fr/music/le-trio-joubran. Résonance…
Ta ta ta… ta ta ta…
Renaissance, esprit du printemps
Le printemps reprend ses droits… samedi dernier, je l'ai enfin croisé chez moi…
Pour une fois je suis en phase, quel bouillonnement! Le plaisir aussi d'agir enfin, d'aider la renaissance d'un projet moribond, sur une intuition… une hallucination?… avec ma nouvelle équipe "incubation" a Paris, au milieu de tant d'incertitudes. J'ai eu l'impression de redonner du peps au projet, mais aussi dans l'autre sens, l'energie de cette équipe a quelque-chose de rafraichissant, ils sont dynamiques, agiles, débrouillards, flexibles: esprit startup, rien a voir avec le marasme dans lequel je me débats au siege.
Il reste beaucoup de défis, comment convaincre mon N+2 de tout réorienter sans passer mes nuits a monter les dossiers de detail qui le rassureraient, comment lacher prise de mon propre perfectionnisme dans ma propre gestion d'équipe, comment me dépolluer l'esprit de tous les risques que je vois avec tant de lucidité, mais sur lesquels je ne peux pas agir, pour mieux me concentrer sur mon champ d'action?
Il faut que tout change… mais pour cela, il faut que JE change.
Symbole de fécondité la grenouille était l'emblème de la déesse égyptienne Hekat, symbole de vie et de renaissance. La grenouille est l'animal lunaire, dans la tradition répandue, suivant laquelle elle se voit dans la lune et elle joue un rôle dans des rites tendant à provoquer la pluie. Emblème porté sur les étendards de Clovis, elle symbolisait, par ses métamorphoses, la démarche spirituelle vers la perfection, la résurrection et l'immortalité.
Pour les celtes, elle symbolise la sensibilité, la beauté, également messagère du bonheur.
La grenouille est un symbole de résurrection et de métamorphoses. Elle est au bout de la chaîne est l'aboutissement d'un long processus de développement et d'évolution. Elle devient alors le symbole de l'homme en perpétuelle mutation.
Regarder tourner les étoiles
Mon cours de développement de l'intuition et du ressenti s'est achevé en début de semaine par une magnifique balade à raquettes avec le groupe dans la nuit. La lune montante jouait à cache-cache avec les nuages chassés par une bise glaciale mais étonnamment peu sensible dans le vallon que nous avons exploré: nous avons pu très vite habituer nos yeux à cette lumière extraordinaire. Je connaissais ces sentiers mais jamais je n'avais osé m'y balader de nuit. J'ai entendu le cri des renards, le chant d'un épicéa dont la cime taquinée par le vent tapotait tac-tac-tac, tac-tac-tac… et j'ai vu ma 3e étoile filante en quelques mois.
Ce moment était totalement magique et en même temps parfaitement, incroyablement, synchrone avec mon quotidien suractif; j'ai du mal à croire que c'est dans la même journée que j'ai participé, exceptionnellement, à d'excellents brainstorms avec nos meilleurs mathématiciens, avant d'aller chercher, exceptionnellement, mes filles à l'école sous le prétexte de la sortie ski scolaire de Lili, et de finir, exceptionnellement, le dernier mandala d'intuition de la série que j'ai réalisée pour mes camarades du cours, accompagnée des filles qui dessinaient à qui mieux mieux leurs mythes à elles… une église en montagne pour Lili… une sirène pour Ondine…
Si tous les jours de ma vie étaient aussi magiques ce serait extraordinaire!
Et pourquoi pas?
Au bout de cette balade, une évidence, d'ailleurs ébauchée par un étrange rêve le jour même où cette opportunité a été publiée - pour moi la prochaine grande étape est de prendre part au voyage initiatique en Ecosse à l'automne prochain. Car j'ai compris aussi que j'apprendrai plus vite en expérimentant, accompagnée de bons guides.
Parce que l'extraordinaire au quotidien est possible, il suffit d'ouvrir les yeux… d'apprendre à ouvrir les yeux.
La preuve: avez-vous déjà vu les étoiles tourner? ben oui, elles tournent! enfin, c'est relatif… c'est la Terre qui tourne… A regarder ici. Fascinant.
En même temps… j'ai tellement de questions… c'est beau la magie, c'est beau la poésie de ces moments bizarres, mais je voudrais comprendre… est-ce mon cerveau qui s'illusionne dans un bain d'hormones synchronisées avec mes pairs dans les pulsions de la nature? mais est-ce une illusion, ou une autre réalité? c'est quoi la réalité, d'ailleurs? est-ce mon cerveau, ou plutôt l'ensemble de mon système nerveux, tout mon être vivant, qui me donne accès à d'autres perceptions de la réalité? qu'il s'agisse des modélisations que je regardais mes collègues mathématiciens explorer au tableau blanc le matin, des mythes et archétypes que je dessinais avec mes enfants sur du papier blanc dans l'après-midi, ou des symbôles géométriques que j'ai regardé mes compagnons magiciens tracer dans la neige dans la nuit, c'est au fond la même démarche… créer, imprimer dans la matière, donner réalité à des concepts, des images et des "forces" nées d'abord dans nos esprits, communiquées et enrichies par l'échange… depuis les grottes de Lascaux jusqu'au design de nos objets les plus technologiques, CREER, c'est un acte universel, le propre de l'homme.
Moi, je continue sur cette voie-là, en tout cas…