IMG_3556

Valeurs Psychologies – Risque, compétition… ou progrès et courage?

En lisant le dossier sur le Bonheur Intérieur Brut BIB dans le dernier Psychologies hier soir, j'ai bondi en lisant le commentaire suivant:

Dire que notre travail nous satisfait, c’est éviter d’avoir à reconnaître qu’il nous faudrait en chercher un autre ! En témoigne la mauvaise place de la compétition et du risque dans le classement de nos valeurs. Selon Éric Albert, psychiatre, consultant et fondateur de l’Institut français d’action sur le stress (Ifas), « ces valeurs cruciales dans le monde du travail étant rejetées, c’est le travail lui-même qui est rejeté ». Ou qui, du moins, n’est plus vécu comme facteur d’épanouissement personnel. La vraie vie est ailleurs, et le fait de travailler une condition nécessaire, mais pas suffisante à notre bonheur.

Mais de quoi parle-t-on ici? Jamais je n'ai entendu ériger ces valeurs, compétition et risque, dans le monde du travail, qu'il s'agisse de multinationale technologique, de PME innovante ou de métiers de "service" dans l'enseignement ou la santé! Dans mon travail, l'esprit de compétition est en fait péjorant dans le système d'évaluation mis en place par les ressources humaines; ce sont les compétences de collaboration et d'esprit d'équipe qui sont mesurées. La compétitivité et la compétition sont deux choses différentes! Même chose pour le risque, il ne faut pas confondre esprit d'initiative et risque - le cadre qui cherche les situations à risque pour l'adrénaline, ou qui cache le risque sous le tapis au lieu de l'intégrer dans son plan d'affaires *risque* tout simplement sa propre carrière le jour où les dirigeants en prennent conscience (j'en ai vu se faire licencier pour cette raison, voir aussi le cas des traders suite aux crises financières en cascade). Pour le créateur de PME innovante, le risque n'est pas une valeur, mais un obstacle qu'il faut chercher à minimiser en permanence; la valeur de fond, c'est l'esprit d'initiative (merci Mari Charmant pour son partage d'expérience ici).

Les vraies valeurs cruciales du monde du travail qui se cachent derrière ce choix malheureux des mots "risque" et "compétition" sont en fait le progrès, le courage, l'esprit d'initiative.

  • Le progrès: Toujours faire mieux, mais dans l'absolu, pas juste en écrasant l'autre pour se sentir valorisé par effet miroir…
  • Le courage: Face aux incertitudes, face aux risques, ne pas rester paralysé de peur, mais au contraire chercher des solutions, avancer pas à pas, pour continuer de progresser justement et résoudre les problèmes de façon la plus optimale possible (en minimisant le risque et l'incertitude).

Evidemment l'esprit d'initiative s'appuie sur ces deux valeurs. Avoir pour but le progrès (personnel, du groupe, de l'organisation, de l'humanité…) et se donner comme moyen pour attendre ce but le courage (personnel, du groupe, de l'organisation, de l'humanité…). Et en pratique, commencer à voir et vivre et réaliser son quotidien avec ces deux moteurs, en matérialisant des rêves, des mots, des gestes, des actions, des projets (personnels, du groupe, de l'organisation, de l'humanité…), c'est mener l'esprit d'initiative individuel au départ, qui s'enrichit ensuite au sein du groupe, de l'organisation… pour au final, simplement en devenant plus conscient et plus responsable de ses choix et de ses actes déjà à notre tout petit niveau, faire avancer l'humanité, qu'il s'agisse de son savoir (le quotidien de l'enseignant mais aussi du journaliste), de sa santé (le quotidien du thérapeute mais aussi du paysan) de progrès technologique (le quotidien de l'ingénieur mais aussi de l'ouvrier, du responsable qualité, du logisticien et du distributeur, du responsable marketing, du vendeur et du juriste grâce auxquels le produit innovant est finalement réalisé et déployé à large échelle), etc. 

Et cela peut commencer dans notre travail actuel, pas forcément besoin d'aller chercher ailleurs, c'est exactement comme pour le couple… le bonheur est à notre porte autant qu'ailleurs, il faut juste le provoquer.

En conclusion, ce n'est pas étonnant que les valeurs de risque et de compétition soient les plus mal classées dans le sondage BIB de Psychologies, car ce ne sont PAS des valeurs! moi, j'aurais aimé y lire ce que j'ai écrit ci-dessus, cela aurait résonné bien plus fort pour moi, que ces tristes mots "risque et compétition sont les valeurs cruciales du travail et c'est pourquoi le travail est rejeté". Voilà un discours bien convenu et mal réfléchi, pas ce à quoi j'ai l'habitude de me nourrir et me ressourcer dans Psychologies magazine. D'où mon coup de gueule du jour, même s'il n'est guère dans mes habitudes de pousser des coups de gueule…

Au passage, je pense d'ailleurs aussi que si "Religion" avait été remplacé par "Spiritualité", cette valeur aurait obtenu un meilleur score dans une société très laïque où la spiritualité individuelle prend de plus en plus le pas sur la religion culturelle. Mais il faudrait refaire le sondage pour vérifier la place de ces "vraies" valeurs… je crains que le choix malheureux des mots n'ait biaisé les résultats.

Qu'en pensez-vous? suis-je décidément trop idéaliste sur le monde du travail? c'est quoi vos valeurs au travail, à vous? juste l'aspect nourricier, avoir l'argent à la fin du mois? ou autre chose?

IMG_3556

Explorations

Lienmagique_eorian

Une photo trouvée chez Eorian, exploratrice des merveilles (sur)naturelles dans nos montagnes et ailleurs…

Moi aussi j'explore, c'est d'ailleurs une de ces voies d'exploration qui m'a amenée à cette image, et j'ai eu envie de l'amener à son tour ici comme une petite graine portée par le vent virtuel de nos réseaux sociaux, parce que cette image m'a touchée.

J'explore des voies auxquelles je n'aurais pas songé il y a encore quelques mois, quelques semaines, quelques jours… Il y avait des pensées que je ne pouvais pas croiser sans en tirer une terrible angoisse – la mort, bien sûr, mais aussi l'abandon. Tout a basculé, je ne sais pas quand, cela a forcément été progressif. Maintenant je vois clairement ces pensées et surtout l'émotion. Je sens mon émotion naître, grandir. Je l'accueille, je la nomme, si elle est belle je l'accompagne un moment; si elle est douloureuse, je m'en écarte - sans l'ignorer, mais à chacun son chemin et la douleur n'est pas le chemin que j'ai choisi de suivre, moi.

Je ressens aussi, furtivement souvent, clairement parfois, l'histoire de cette émotion au tréfonds de moi…

Seul regret: le temps me manque pour capturer et partager ces expériences, en images et en mots.

Bonne nuit… bon vent, jusqu'à la prochaine petite graine.

IMG_3556

Octobre 2009

Je n'ai pas eu beaucoup de temps libre depuis la rentrée scolaire… Parfois j'ai l'impression de faire du zapping en permanence, et de n'avoir pas encore accès à toutes les chaînes de la vie qui pourraient m'intéresser! Que ce soit au boulot ou à la maison, je passe mon temps à passer d'un sujet à l'autre, et je ne vais plus jamais au fond des choses. J'essaie de le faire en plein conscience, mais cela demande une vitesse d'adaptation épuisante.

Jamais de ma vie je ne me suis sentie aussi "responsable". Je ne prétends pas avoir une mission… mais j'ai des enfants à élever, un mari à chérir, des parents à respecter, des amis à conserver, une maison à entretenir, des collaborateurs à encourager, un chef à seconder, des collègues à aider. Cela fait beaucoup de responsabilités. Et aussi je suis responsable de moi. De prendre soin de moi. De faire de mon mieux en imaginant le bilan que je pourrai faire au soir de ma vie, que ce soir arrive demain ou dans 50 ans.

Aujourd'hui si je devais faire le bilan, ce que je regretterais le plus, c'est d'avoir eu si peur. La peur m'a accompagnée pendant tant d'années. La peur de me faire mal, la peur de faire mal tout court. La peur de ne pas réussir, la peur de ne pas être aimée, la peur de mourir aussi.

Je commence à comprendre ce mécanisme et le déjouer. Cela me fait progresser. Il y a beaucoup de projets qui me sont inaccessibles, non pas à cause de mes capacités, mais à cause de mes doutes et de mes peurs; des rencontres, des créations, des explorations.

Maintenant que je dépasse mes peurs, je fais de nouvelles expériences enrichissantes et mon regard sur le monde change. J'avais peur de ma hiérarchie, par exemple. Aujourd'hui, il me reste le respect, mais j'ose aussi davantage exprimer mon point de vue et prendre des responsabilités qui m'angoissaient encore il y a 2 ans. J'avais peur de l'ignorance, de l'erreur, du détail qui tue. Aujourd'hui, il me reste la rigureur, mais j'ose aussi davantage déléguer, faire confiance au travail de mes collaborateurs, et juger les priorités en termes de risques relatifs plutôt que de me focaliser le perfectionnisme absolu. J'avais peur de ne pas être à la hauteur dans l'éducation de mes filles. Aujourd'hui, je les accompagne et je les encourage, mais j'ai pris conscience que leur chemin n'est pas le mien. J'avais peur des catastrophes, du chômage, des épidémies… Aujourd'hui je compte sur ma responsabilité pour les traverser. Si nécessaire, je mobiliserai toute mon énergie, toute mon intelligence, toute ma foi dans la vie, pour les traverser là ou j'éparpille cette énergie aujourd'hui dans toutes sortes de tâches plus ou moins utiles.

Il faut encore que je m'autorise, aussi, à être fatiguée. Je fais attention à ma santé sur toutes sortes de plans, mais je ne suis pas raisonnable avec la fatigue. Entre le travail et la vie quotidienne, je fais généralement des journées de 16-17h, avec des pics à 18-19h parfois… alors que mon rythme de sommeil en vacances est de 9 heures. Un virus à la maison et tout le monde fait un gros rhume, sauf moi, mais je sens la fatigue passer un jour ou deux… et je continue. Je devrais me coucher plus tôt, mais que puis-je sacrifier pour y arriver?

IMG_3556

Quel chemin?

Les enfants rentrent dans quelques jours. Au boulot, la routine a repris aujourd'hui. J'ai eu un gros dossier à traiter et n'ai pas pu faire tout ce que j'aurais voulu malgré des journées de 10 heures depuis début août.

Je n'ai toujours pas les idées claires sur la suite.

Même organiser mes activités de rentrée me paraît complexe. J'ai décidé d'abandonner le cours de yoga qui ne me convenait plus, et j'hésite entre différentes alternatives. Reprendre les mandalas avec un cours d'expression libre, pour apprendre quelques techniques mais avec la priorité à la créativité? Commencer le Qi Gong, le matin où j'ai congé, pendant que les enfants sont à l'école?

Est-ce que je peux compter sur l'arrivée de mon nouveau collaborateur dans quelques semaines pour décharger mes heures sup, ou au contraire le former va me demander d'investir, au moins temporairement, encore plus d'énergie au boulot? comment sortir de ce cercle vicieux où je finis par faire du travail qui n'est pas le mien, souvent le soir chez moi, parce que l'inefficacité et/ou l'incompétence exacerbées par notre organisation matricielle et nos processus en tout genre font que le travail de fond a disparu au profit de la forme… et moi, le fond, c'est ce qui m'intéresse…

Comment motiver les autres? ils sont tous tellement démotivés. Peut-être un peu moins dans mon équipe, mais ils font peut-être juste bonne figure, et ce ne sont pas des pessimistes de nature. Au moins çà. Il faut qu'on bouge, qu'on crée, qu'on innove, qu'on avance! parfois, j'ai l'impression que le seul qui me secoue encore, c'est notre PDG, quand j'ai la chance de le voir, ce qu'il dit me semble toujours plein de bon sens, mais malheureusement le message ne passe pas plus bas, et moi je suis au niveau mini-cadres, coincée dans la couche du milieu entre les non-cadres démotivés et les super-cadres débordés. Joie…

J'ai lu un livre pendant les vacances qui m'a énormément parlé: "L'homme aux deux cerveaux", de Daniel Pink. C'est fou comme cela a encore éclairé plein de choses pour moi. Et cela m'a donné envie de changer encore plus mes routines intellectuelles. De visualiser design, penser global, raconter des histoires pour emballer les gens. L'empathie, je l'ai. Le sens, je ne cesse de le chercher, et je le trouve, un peu… Le jeu, c'est dur pour moi de trouver une place au jeu dans ma vie, mais je me détends, je laisse de la place peu à peu à des activités incongrues: dessiner, par exemple!

Je ne sais pas ce que je veux faire, mais je sais en tout cas ce que je ne veux pas faire: devenir super-cadre avec pour mission la mise en place d'une structure à bas coûts au bout du monde. Même si j'ai fait les tests et que j'en suis capable… Même si j'ai bossé avec plein de gens de plein de cultures, ce n'est pas cela le problème: moi, c'est ici que je me projette, et les gens qui me fascinent depuis toujours sont les inventifs, les créatifs, les artistes, pas les gestionnaires, les producteurs, les réalistes… Mais ceux qui vont aller chercher la lune. Ceux dont les yeux sont si grands et si profonds qu'on se noierait dans ce qu'on y lit de leurs rêves, quand on sait les observer. Ceux dont les neurones font des étincelles de génie à peine confrontés au moindre problème à résoudre. La créativité, l'imagination, l'invention. c'est vraiment le propre de l'homme. Et toujours de l'émotion, la joie de construire le futur, le plaisir de progresser! moi j'aime bien faire la gestionnaire pour ces gens-là… ou à l'inverse, essayer d'amener un peu d'enthousiasme dans le train-train routinier de tous ceux qui s'ennuient!

Les pieds dans la nature, la tête dans le futur, j'aime faire le trait d'union…

Malheureusement, il m'arrive de fatiguer. Je me sens alors déconnectée, le cerveau au ralenti, la tête dans le brouillard, le corps lourd et malhabile, plein de petites douleurs, aux muscles, au ventre, aux articulations, aux épaules, dans les jambes… c'est un peu ce que je traîne cet été…

Vivement la rentrée – je n'aurai plus le temps d'y penser. 

IMG_3556

Le retour

Retour de vacances.

Retour au travail, où on repense l’organisation, de nouveau, pourquoi toujours l’été? stressée dès mon retour, c’est pas drôle.

Retour à la maison, où on repense l’organisation, tout un espace nouveau, après les travaux… occupée dès mon retour, mais c’est amusant.

Retour… vers quoi? je suis toute perdue ces temps. J’ai l’impression de muer, ma vieille peau ne me va plus… Passage difficile.

Retour sur le blog, aussi… peut-être demain… pour parler simplement, après tout, ici, je n’ai pas de responsabilités, si je ne viens pas, ce n’est pas grave, si je passe, c’est sympa…

IMG_3556

Rêve d’enfant

Petite Ondine nous a refait un joli rêve de licorne cette semaine, partagé au ptit déj avec ses mots de petite fille de 5 ans:

La Terre (la planète) était à l’envers, mais pour sauver Ondine et tous les garçons du monde (Ondine est – pour le moment 😉 – "amoureuse de tous les garçons du monde"!), les licornes sont arrivées. En effet, pour se sauver elles-mêmes, les licornes devaient prendre des enfants sur le dos, sinon elles ne pouvaient pas voler!


J’ai trouvé ce rêve si poétique que j’aimerais le mettre en mots et images sous forme de conte pour enfants!

Bon, la nuit suivante, il paraît que c’est moi qui ai rêvé, j’ai réveillé tout le monde avec des cauchemars, et au matin, la bulle totale, je ne me souvenais de rien du tout depuis mon coucher la veille! C’est pas juste, moi aussi je veux faire de jolis rêves, cela fait des mois que je n’en ai plus fait… bouhouhh….

IMG_3556

Tag de Cica

Règle du jeu:
-mettre le lien de la personne qui vous taggue:  Cicatrice

-mettre les règlements sur votre blog
-mentionner six choses /habitudes/tics non importants pour vous même.
-tagguer six personnes à la fin de votre billet en mettant les liens
-aller avertir directement sur leurs blogs les personnes taguées.

—————————————————————————————–

1) je range par à-coups

Je n’ai jamais eu l’habitude de ranger au fur et à mesure ce que je dérange… je contrôle donc l’entropie que je ne cesse de générer par des crises de rangement longues mais nécessaires. En début de semaine avant le passage de la dame qui fait le ménage chez moi… à la fin du mois toutes les paperasses entassées sur mon bureau, histoire de retrouver où j’ai bien pu mettre les factures… aux changements de saison les fringues perdues au fond des armoires… pendant les vacances d’été les cavernes d’Ali Baba des chambres d’enfants… et au bureau à chaque déménagement (en moyenne un par an!) je jette la pile de papiers entassés… de moins en moins d’ailleurs merci l’électronique.

2) je lis les pubs

je n’ai pas la télé pour m’abrutir le soir après une longue journée – et comme j’habite en montagne loin des déversements systématiques de pub papier dans les boîtes aux lettres, j’en reçois peu, et je les lis! pas tant pour consommer que pour voir ce que les autres consomment, les nouveautés, pour rester au courant…

3) je n’aime pas le vent

un comble pour une bretonne, mais depuis que j’ai quitté ma péninsule, j’ai perdu l’habitude et je n’aime pas le vent, surtout la bise qui me glace en Suisse, mais aussi les rafales qui décoiffent – j’en ai plein les yeux – les grands vents d’orage – j’en ai les poils du dos tout hérissés – et les ouragans – le dernier de 1999 a abattu tout une forêt d’épicéas au-dessus de chez moi, affreux… en fait je suis météo sensible et les changements brutaux de pression ou humidité m’embrument la tête et me rouillent les articulations. J’aime pas le vent!

4) je cultive des fleurs

j’aime beaucoup avoir un jardin et un balcon fleuris l’été, pas toujours facile quand il pleut des litres d’eau froide pendant des semaines comme l’an dernier, mais j’ai peu à peu constitué une rocaille au petit bonheur la chance, qui s’égaie de narcisses, tulipes puis phlox et corbeilles d’argent au printemps, de campanules, petites roses, lavande (joie des abeilles) en été puis d’asters et potentilles en arrière-saison. En outre, j’ai toujours une cascade de pétunias au balcon, blancs et violets le plus souvent, et de grands géraniums blancs et rouges sur mes fenêtres et près de la porte en bas. J’ai même des bébés arbres, saules, érables et sorbiers, venus s’implanter sauvagement sur mon talus, et dont j’essaie de faire des buissons, en les taillant régulièrement, au petit bonheur la chance…

5) je roule phares allumés

avant le renchérissément du pétrole, cette habitude fut recommandée en Suisse, il y a 4-5 ans, comme dans les pays nordiques où rouler avec les phares est simplement obligatoire. Pour ma part, je l’ai gardée, ayant remarqué que ma voiture grise est clairement plus visible ainsi, même si cela consomme un poil de plus, je privilégie la sécurité.

6) je bois beaucoup de tisanes, au moins en soirée mais aussi au travail où elles sont offertes (en sachets). Les jours de congé, j’apprécie aussi le thé vert, notamment le genmaicha du Japon, et un verre de kombucha. Je ne sais pas si c’est effectivement bon pour la santé, mais c’est bon tout court! je bois aussi 2 cafés par jour, par pure gourmandise, pour la petite capsule de crème à café qui l’accompagne en Suisse… la douceur de la crème corrige à merveille l’amertume du petit noir dont j’ai besoin pour me réveiller le matin et rester alerte l’après-midi… petit plaisir quotidien, je n’ai jamais fumé mais j’imagine que tirer une bouffée de tabac doit être le même genre de dépendance un peu hédoniste.

Tagger 6 blogs? mais ils ont tous déjà dû y passer! je suis même allée voir ces blogs que j’ai découvert ces deux derniers mois, chabada, bonjourchezvous, citronmelisse, tous déjà tagués. Alors je change la règle, si quelqu’un passe par ici pas encore taggué, qu’il/elle laisse un com et je le/la taggue!

IMG_3556

Les 7 tags de Kerleane

Notre généreuse Véro en a tagué une dizaine… scotchée la Kerleane!

Pour commencer la règle du jeu : la personne taguée doit dévoiler sept choses la concernant. Les personnes taguées devront faire la même chose et écrire le règlement. Ensuite, elles devront à leur tour taguer sept personnes et les énumérer dans leur article. Pour finir, il faut laisser un message sur le blog de la personne taguée et l’inviter à visiter votre blog.

1. L’orage me met dans tous mes états. Hier, nous avons eu un spécimen comme je n’avais jamais vu. A mon lever, 6h30, après une nuit de réveils en sursaut sous le tonnerre, je sors sur le balcon pendant le bulletin météo, surprise de voir émerger un grand soleil au coin de la montagne alors qu’on nous annonce grêle et vent. A 7h10, Mari Charmant et Lili me font remarquer avant de partir que le ciel un peu plus gris au-dessus de la maison est en fait le bas d’un nuage, étonnamment plat, mais à l’est le soleil est toujours magnifiquement chaud, les oiseaux chantent, et les vaches continuent de paître dans le paturage à côté, à grand coup de cloches. A 7h20, je prends mon PC pour livrer le document que j’ai fini en catastrophe la veille au soir. A 7h25, je lève un oeil intriguée de ne plus voir le soleil: dehors, c’est soudain le mois de novembre: nous sommes curieusement à présent plongés dans le nuage, dont les brumes s’effilochent à toute vitesse dans le jardin. A 7h30, Ondine allume la lumière: il fait quasiment nuit. A 7h31, il commence à pleuvoir, un peu. A 7h32, je me décide à aller chercher ma voiture dehors à 15m pour la rentrer au garage, à l’abri de la grêle qui va certainement suivre. J’essaie de cacher ma terreur à Ondine, qui doit rester dans la maison tandis que je m’aventure dans ce monde surnaturel: dehors, il fait une nuit surnaturelle et il tombe une pluie trop chaude pour cette altitude, il n’y a plus un bruit, et je sens que la foudre ne va pas tarder. J’ai tellement la trouille de me faire shooter que je mets les clés dans mon soutien-gorge (je sais que le soutien-gorge n’est pas mieux, mais je ne suis pas capable de garder un objet métallique dans ma main dehors par temps d’orage!!!). Et bien entendu, je ne cours pas!!! Les 15m jusqu’à ma voiture ont été les plus longs de ma vie! tout cela pour finalement 3 pauvres grêlons et deux méchants coups de tonnerre tombés pas trop loin, mais voilà, moi, l’orage, çà me fout la trouille comme à un bête animal, cela me hérisse les poils, augmente mon pouls et me serre le ventre. Brrrr….

2. je ne fume pas, je ne bois pas, je ne me drogue pas, mais je suis onycophage. J’avais presque perdu cette mauvaise habitude dans ma 20ème année, n’ayant plus que mon petit doigt comme soupape de défoulement, mais j’ai commencé à vivre avec Mari Charmant dont les ongles étaient nettement plus dévorés, et je suis retombée dans mon micro-vice. Ce n’est pas beau, mais j’ai toute une stratégie pour cacher mes mains dans ma vie courante… Et je préfère les ongles trop courts aux ongles trop longs, que je vois comme des griffes, symbôle agressif s’il en est, tout le contraire de mon image idéale. En outre, rien de tel que la mise à mort d’un coin d’ongle pour booster mon intellect dans la résolution d’un problème épineux. Mari Charmant utilise la cigarette en plus, mais là par contre je trouve que c’est trop empoisonnant…

3. toujours dans ma ligne anti-agressive, je n’aime pas la couleur rouge. Pas trop le jaune non plus. Ce sont des couleurs quasiment absentes de ma garde-robe et la pire torture pour moi est de devoir conduire le coupé rouge tape-à-l’oeil de Mari Charmant. Cela-dit, je commence à me faire au drapeau suisse!

4. dans mon premier emploi, on m’a surnommée Bécassine. Bon c’était des grenoblois pas habitués à fréquenter une bretonne. Mais il faut dire que je leur en ai fait de belles tout de même. Ainsi un jour où je portais une longue jupe à l’occasion de la visite de partenaires dans un projet européen, elle s’est coincée dans mon collant en sortant des toilettes, et je ne m’en suis pas rendu compte. Je ne sais pas au bout de combien de temps je me suis baladée ainsi défroquée, jusqu’à ce que mon chef me fasse discrètement remarquer que j’avais un petit problème. La honte!!!! enfin je l’ai pris avec humour, résignée à amuser la galerie en bonne Bécassine bien gentille. Tiens maintenant que j’y pense, elle était rouge sombre cette jupe, comme quoi j’ai quand même dû évoluer depuis – lol!

5. mon arrière-grand-père s’était fait excommunier parce qu’il tenait une salle de bal dans les années 20. Mais je ne l’ai appris qu’à son enterrement, puisque c’est le seul de la famille à ne pas avoir vu le curé à cette occasion! c’est fou comme la vertu s’était développée en 3 générations: quasi impossible pour moi de sortir en boîte avant 18 ans… En plus, personne ne m’avait dit qu’il était communiste. Pour moi les communistes, c’étaient les russes! et si ma mémoire est bonne, il a eu la bonne idée de disparaître la même année que… le mur de Berlin.

6. vers 25 ans, j’ai fait un peu de parapente. Je n’oserais plus en faire aujourd’hui, mais j’en ai gardé le souvenir, terriblement grisant, de voler à l’air libre, comme un oiseau. Par la suite, pendant longtemps je suis restée fascinée par le décollage quand je prenais l’avion, mais à force de me balader dans les airs pour le boulot ou les vacances, je suis devenue complètement blasée au point de ne plus lever le nez de mes dossiers à ces occasions…

7. Je roule en 4*4 depuis près de 10 ans, j’en vois déjà aux tendances verdâtres dans le coin froncer le nez, mais d’abord pour moi 6 à 8 mois dans la neige c’est une nécessité, mettre les chaînes avec deux gamines à piailler de faim dans la voiture en rentrant le soir, non merci (Ok, je ferais mieux d’habiter en ville pour laisser la montagne aux vaches, mais là vraiment je ne peux pas…). En outre, je me contente d’un break, à peine surélevé depuis 2003, pas un champion de l’écologie avec ses 10l/100km, mais nettement plus sobre que les grosses berlines ou les monospaces pas 4*4 pour un sou! Franchement, comme vilains canards polluants, on ferait mieux de surtaxer ou interdire les centre-villes aux Ferrari, et surtout aux gros bus enfumeurs, mais évidemment, cela ne renflouera guère les caisses étatiques…

Maintenant à mon tour de taguer, dur-dur car tout le monde ou presque y est déjà passé dans mon entourage, enfin voilà pour les quelques rescapés:

– Benoit/cocreateur

– Carole/Voyage en Soi/une place pour moi

– Qualiticienne

– Englishgirl

– Guy Regel

et pour les 2 derniers qui font 7, on les trouve chez Vero qui a fait du rab’…

IMG_3556

Sédentaire ou nomade

Petite inter(per)ception sur un ping-pong de notes entre Manue et Julie sur ce thème:

Du sédentaire total au nomade sans cesse en vagabondage, il y a toute une palette de situations.

Ainsi, je ne me définirais pas comme sédentaire car j’ai émigré (pas trop loin géographiquement et culturellement, mais émigré quand même), et je ne me définirais pas comme nomade car j’habite dans ma maison en un lieu choisi comme point d’ancrage à court, moyen et long terme.

Enfin, il y a dans ma vie des temps sédentaires et des temps nomades.

J’ai des temps sédentaires auprès des miens et au bureau – la majeure partie du temps.

Mais je passe quasi toutes les vacances loin de chez moi; je n’ai pas fini encore de découvrir la France, rien que cela (destination de facilité avec les mômes, mais il y a de quoi savourer de toute façon)… Et je voyage aussi pour le travail, ce qui me permet de rencontrer aussi d’autres gens, eux-mêmes souvent enrichis par d’autres rencontres, etc… Ainsi, j’ai par exemple mangé chinois avec 15 coréens dans un faubourg de Bristol autour des 100 mots d’anglais que nos accents respectifs nous laissaient comprendre; j’ai assisté intriguée dans un resto végétarien d’Edinbourg à la comparaison des textes de l’Ancien Testament entre un prédicateur anglican et un juif pratiquant, arbitré par un français athée, mais ayant pris la peine culturelle de se documenter; j’ai discuté des qualités diplomatiques naturelles comparées des femmes et des cherokees avec un demi cherokee en mangeant des sushis près d’une plage de Los Angeles; j’ai assisté aux retrouvailles de cousins germains iraniens puis de cousins du Sénégal qui se croisaient par hasard après des émigrations divergentes ayant fait se perdre de vue leurs parents; j’ai observé l’effet du vin blanc suisse sur un japonais introverti (c’est curieux); j’ai suivi en différé l’émigration d’un citoyen brittanique en Nouvelle-Zélande en vue de sa retraite. Etc. Et j’étais payée pour tout cela! à vrai-dire je ne l’aurais pas fait sinon, car je suis casanière et timide et je ne cours donc pas après les voyages spontanément, mais je dois reconnaître que tout cela est tout-à-fait enrichissant et le peu de ces expériences que j’ai pu vivre me donne une bonne idée de la richesse que de vraies nomades comme Manue ont dû croiser en route…

Après, c’est aussi une question de caractère et de qui croise votre route à quel moment… parfois on a juste envie de s’asseoir ensemble un moment… et puis finalement, on ne bouge plus.

J’ai des amis nomades qui ont besoin d’un point d’ancrage, maison familiale ou de vacances par exemple…

Mais j’ai aussi des amis sédentaires qui s’évadent dans des livres, des films, des expos ou animations culturelles qui amènent l’ailleurs dans leur bled paumé, dans des recettes venues d’ailleurs, de la world music, ou des échanges sur des forums grâce à l’annulation des distances que le virtuel a apporté…

Je crois qu’au final, chacun y trouve son compte. Pour moi, l’idéal étant un point d’ancrage bien fort autour duquel je peux articuler des évasions ponctuelles… cela-dit je comprends que certains ne voient pas l’ancre, mais la chaîne. Moi je trouve cela rassurant, une chaîne: si je me noie, je peux m’y accrocher… mais il faut dire que je n’ai jamais très bien su nager et que je suis d’un tempérament angoissé – lol!

IMG_3556

Jeu blogosphérien

1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :

La seule différence entre ces différentes conceptions de…


2) Sans vérifier, quelle heure est-il ?

20h25

3) Vérifiez :

20h22

4) Que portez-vous ?

une jupe et un gilet, tons noir et blanc

5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?

la page d’accueil des blogs

6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur ?

Une magnifique mélodie celtique de l’album Clan de Medwyn Goodall, mais je ne qualifieriais certainement pas cela de "bruit"

7) Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu’avez-vous fait ?

J’ai emmené ma fille Lili voir un spectacle pour enfants organisé ce dimanche.

8) Avez-vous rêvé cette nuit ?

Certainement

9) Quand avez-vous ri la dernière fois ?

Au spectacle de la question 7

10) Qu’y a t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?

Des noeuds (mes murs sont des madriers de bois)

11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?

Un billet d’avion pour rentrer à la maison, car il n’y a aucune chance que je devienne moi-même multimillionnaire dans la nuit. C’est donc, forcément la faute de Mari Charmant si une telle catastrophe se produit (cf ma note "Pourquoi je ne joue pas à l’euromillion"), et comme la nuit, il dort, s’il fait jour pour lui et nuit pour moi, c’est forcément que je suis en déplacement à l’autre bout du monde… Il faut donc que je rentre au plus vite pour le convaincre de me laisser gérer sa fortune avant que d’autres candidat(e)s ne se présentent! lol!

12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ?

Ocean’s twelve

13) Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ?

Oui, un yaourt qui est passé en surpression au point de sortir de la mousse de son emballage. Pourtant la date était encore bonne…

14) Que pensez-vous de ce questionnaire ?

il me change les idées! parfait pour un dimanche soir sombre et pluvieux!

15) Dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore :

je n’ai que 24 dents

16) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille ?

Ondine (NB c’est le pseudo que j’utilise ici pour ma cadette)

17) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était un garçon ?

Océan

18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l’étranger ?

Oui: c’est ce que je fais!

19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?

Que je suis dispensée d’examen d’entrée, ayant finalement obtenu une note suffisante au contrôle continu des anges (c’est bien connu, le niveau baisse…).

20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?

La foi en un avenir ensemble, pour que l’humanité parte unie vers de nouveaux projets au lieu de gaspiller son intelligence à de stériles guerres de territoire.

21) Aimez-vous danser ?

Oui.

22) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?

Aucune idée. Je n’ai pas la télé.

23) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?

Je proposerais bien Lomi-Lomi, vero, Marino, Alibi-bi, mais elles sont sûrement déjà sollicitées!