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Escapade à Mednat

Les enfants en vacances chez les grand-parents, un séminaire de travail sur Lausanne, juste le jour du nocturne du salon Mednat & Agrobiorama à Lausanne, c’était l’occasion idéale d’aller y faire un tour, voir de plus près ce qui se fait dans le coin en matière de médecines naturelles et agriculture biologique. Je voulais me renseigner sur le qi gong, trouver un DVD d’exercices si possible, et un livre de construction de mandalas. Je me suis donc dirigée vers la halle du livre, et comme il y avait le village santé à côté… je n’en suis pas partie avant la fermeture!

FeedesmusiquesJ’y ai retrouvé, concentrés sur quelques centaines de m2, tout un tas de références que je connaissais via internet. Ainsi, Plume Bleue, qui m’a fait découvrir tant de merveilles audio, de Medwyn Goodall à Robert Gass… pour la synchronicité, alors que je venais d’arriver, j’entends justement le début du dernier CD de Nathalie Manser dont Mari Charmant et moi sommes devenus complètement accros depuis sa découverte voilà 2 mois… je file directement sur le stand qui la diffuse, c’est l’occasion de découvrir un autre vendeur romand de CD "new age", aliou… je repars avec les 2 premiers CD de Nathalie Manser (et je les écoute en boucle depuis, même s’ils sont moins originaux et moins exceptionnels en terme de qualité hifi que le 3e)…

… 3 pas plus loin, je trouve les éditions Jouvence, qui publient, entre autres, les ouvrages de Rosette Poletti, une femme étonnante dont la bibliographie m’a énormément parlé. Je mets 2mn chrono à trouver le petit bouquin de poche "Le secret des auto-massages chinois" offert à ma mère pour la fête des mères 2007, et qu’elle m’a convaincue de pratiquer l’été passé, mais hélas, pas assez régulièrement pour ne pas avoir oublié la moitié de l’enchaînement matinal…

… j’essaie une dizaine de minutes l’écoute de la musique multi-dimensionnelle de Jacquotte Chollet. Impression de pression dans le cerveau, surprenant – cela me ramène à un de mes mandalas ci-dessus -mais difficile de juger dans ce cadre, walkman de qualité hifi trop médiocre et passage incessant à côté, faudra que j’écoute les extraits à la maison au calme pour me faire une meilleure idée de l’effet…

… au rayon librairie, je trouve, à défaut de DVD, le livre sur le Qi Gong de la femme que je cherchais, ainsi qu’une série de livres sur les mandalas qui me placent devant un choix cornéliens. Finalement, je prends le livre sur les mandalas celtes, car il y a des explications au début et cela fait longtemps que, bonne Kerleane celtico-bretonne que je suis, je songe à regarder de plus près comment reproduire ces motifs entrelacés qui me parlent beaucoup…

… j’ai enfin l’opportunité de faire un test de cohérence cardiaque pendant un quart d’heure, ce qui m’intéressait depuis la lecture du livre Guerir de David Servan Schreiber. Je ne me souvenais plus du tout de ce que le livre racontait en détail, j’ai relu le chapitre en rentrant: c’est exactement l’expérience que j’ai faite. Je ferai une note dédiée, cela en vaut la peine…

… enfin, déjà la fermeture, je fais vite un dernier tour des stands pour en prendre plein les yeux, surprenant de voir un microcosme suisse-romand que je connaissais, en partie, via leurs sites internet exposant ici. On dirait qu’ils se connaissent tous! voilà 7 ou 8 ans par exemple que je visite de temps à autre le site de Stéphane Cardinaux que j’avais découvert pour ses dossiers, à l’époque, sur le radon, le feng shui et les matériaux de construction au moment de construire notre maison (même si je n’avais pas les moyens d’appliquer ses conseils, à part pour le bois qui constitue 80% de nos murs et parois) et qui a évolué vers des activités beaucoup plus étranges tandis que son réseau de liens s’élargissait au point qu’on le croise sans cesse sur internet. J’ai pu voir une démonstration sur place. Il avait un stand Génie du Lieu, où 2 personnes faisaient des mesures de biochamp. Je n’ai jamais rien vu d’aussi étrange. L’un des "mesureurs" pratiquait avec la main, parfois les yeux fermés, sur une personne volontaire (contre un don "à votre bon coeur"), debout immobile, avec un simple double mètre au sol. On aurait dit un numéro d’artiste: des gestes précis, rapides, à 50-100cm de la personne. J’aurais bien testé mais c’était déjà l’heure… et puis, après le test de la cohérence cardiaque, j’avais déjà le moral, et donc surement le biochamp lol, dans les chaussettes, vu mon niveau de stress le ventre vide après 8 heures de séminaire intense, une demi-heure d’embouteillages et 2heures de salon!

Du coup, pas pu visiter l’agrobiorama, ce sera pour l’année prochaine, mais j’ai déjà prévu de me renseigner sur les paniers bio locaux, écoeurée par les tonnes d’asperges de Mexique (les vertes) et du Pérou (les blanches) et les fraises d’Espagne (Bio celles-là) qui me tentent à chaque passage à la coop depuis un bon mois, car je ne m’y retrouve plus dans les saisons avec tout cela et je suis trop faible pour résister au couple asperges-fraises même avec 70cm de neige fraîche dans le jardin… comme disait si bien Vero: pfff…

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Trois soeurs – La légende

"Il était une fois, il y a de cela très longtemps, trois sœurs qui vivaient ensemble dans un champ. Ces trois sœurs étaient très différentes les unes des autres par leur taille et leur façon de se vêtir. Une des trois était petite, si jeune en fait qu’elle ne pouvait que ramper à la naissance, et elle était vêtue de vert. La deuxième portait une robe d’un jaune brillant et elle avait une façon bien à elle de se sauver toute seule lorsque le soleil brillait et que la brise lui caressait le visage. La troisième, l’aînée, se tenait toujours très droit et, étant très grande, essayait de protéger ses deux sœurs. Elle portait un châle vert pâle et sa longue chevelure blonde battait au vent.

De fait, les trois sœurs ne se ressemblaient que sur un point: elles s’aimaient beaucoup et ne se séparaient jamais. Elles étaient convaincues qu’elles ne pourraient supporter la séparation.

Un jour, un étranger apparut dans le champ des trois sœurs. C’était un petit Indien droit comme une flèche et brave comme l’aigle qui tournoyait haut dans le ciel. Il savait parler aux oiseaux et aux petits frères de la terre: la musaraigne, le tamia et les renardeaux. Et les sœurs, celle qui ne savait que ramper et celle aux longs cheveux, étaient bien intriguées par le petit Indien. Elles le voyaient porter une flèche à son arc, sculpter un bol avec son couteau en pierre, et se demandaient bien où il pouvait aller le soir.

Tard cet été-là, une des trois sœurs disparut. C’était la cadette en vert, celle qui ne savait que ramper. Elle pouvait à peine se lever dans le champ sauf lorsqu’elle trouvait un bâton sur lequel s’appuyer. Ses sœurs la pleurèrent jusqu’à l’automne, mais elle ne revint pas. Une fois de plus, le petit Indien revint visiter le champ des trois sœurs. Il vint ramasser des roseaux près d’un ruisseau voisin pour fabriquer des flèches. Les deux sœurs qui restaient le surveillèrent et regardèrent avec émerveillement l’empreinte de ses mocassins sur le sol où il était passé.

Ce soir-là, la deuxième sœur, celle vêtue de jaune et qui voulait toujours se sauver, disparut. Elle ne laissa pas de trace, mais il est possible qu’elle ait mis les pieds dans la foulée du petit Indien. Il ne restait plus qu’une sœur. Elle demeurait grande et droite, sans jamais s’incliner de chagrin, mais il lui semblait qu’elle ne pouvait vivre seule en cet endroit. Les jours raccourcirent et les nuits s’allongèrent. Le châle vert perdit sa couleur. Il avait pris de l’âge et semblait tout usé. Le vent avait défait sa belle chevelure blonde de jadis. Jour et nuit elle espérait le retour de ses sœurs, mais en vain. Sa voix, lorsqu’elle les appelait, était triste et mélancolique comme le vent.

Puis un jour, lorsque fut arrivé le temps des récoltes, le petit Indien entendit la plainte de la troisième sœur qui avait été laissée toute seule dans le champ. Il en eut pitié, la prit dans ses bras et l’amena chez ses parents. Quelle surprise l’attendait! Ses deux sœurs se trouvaient en toute sécurité dans la cabane des parents et la joie de la revoir enfin était grande. Le petit Indien les avait tellement intriguées qu’elles l’avaient suivi pour voir où et comment il vivait. Elles avaient tellement aimé la chaleur de son abri qu’elles avaient décidé de passer l’hiver avec lui. Et elles faisaient leur possible pour lui venir en aide.

La petite sœur en vert, qui avait maintenant atteint sa pleine maturité, tenait les casseroles pleines de nourriture. Sa sœur en jaune se laissait sécher sur une étagère en prévision de repas futurs. La troisième sœur se joignit à elles, prête à broyer le grain pour le petit Indien. Jamais plus on ne les sépara.

Tous les enfants connaissent ces trois sœurs et en ont besoin tout autant que le petit Indien. En effet, la petite sœur en vert est le haricot, sa sœur en jaune est la courge, et l’aÎnée aux longs cheveux blonds et au châle vert est le maïs." (Légende Mohawk) Trois_soeurs_2

Les trois sœurs sont les trois principales cultures pratiquées traditionnellement par les Iroquois (ligue des 5 nations): la courge, le maïs et le haricot. En savoir plus…

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Lac Léman

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Les promenades au bord du Léman sont un enchantement, à condition d’éviter les dimanches de fin d’hiver (à moins d’avoir encore la curiosité d’expérimenter la notion d’embouteillage piétons-deux-roues juniors).

J’ai un petit faible pour les hippocampes de Vevey et leurs souples cavalières, qui m’offrirent cet hiver ce cliché de pure énergie.

Un faisceau de grâce…

Sur la même rive, mais plus à l’Ouest: le port de Vidy cher à Benoît.

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2004 – Escapade à deux

Au retour des vacances qui m’avaient enfin rechargé les batteries, nous disposions d’un rare et précieux week-end de DINKs (Double Income No Kids), les filles ayant prolongé leur séjour balnéaire chez les grand-parents de Bretagne.

Speedster5 Nous avions décidé de l’employer à une balade à deux, combinant mes intérêts touristiques à un vieux rêve de Mari Charmant: pour moi, un tour en Suisse Centrale pour revenir sur les lieux qui m’avaient tant fascinée un quart de siècle plus tôt, des Diablerets à Interlaken et découvrir, au-delà encore, le coeur (haut perché) de la Suisse, là où se rejoignent les alpes bernoises, valaisannes et tessinoises; pour Mari Charmant, louer un petit bolide décapotable avaleur d’asphalte à grand renfort de sensations fortes de conduite (en un mot, tape-cul!), là en l’occurrence une Opel Speedster.

Nous sommes donc montés aux Diablerets le vendredi soir, pour dormir dans un de ces vieux chalets-hôtels intemporels, au confort boisé rustique typique des stations de ski suisses. Le samedi matin, nous sommes repartis dans la pluie et les nuages qui encombrent trop souvent les vallées des alpes du Nord à la moindre dépression estivale: tant pis pour la décapotable: nous avions encore l’espoir de croiser un rayon de soleil plus tard, c’est long, un week-end…

Petits arrêts dans différents villages, rencontrés au hasard: balade sur un marché/brocante/braderie suisse-allemand, puis pause déjeuner dans un de ces restaurants simples qu’on appellerait brasserie en France, auberge de village en Suisse, puis une étape dans une piscine pour se réchauffer et se détendre dans un jaccuzzi thermal mis à disposition à côté des bassins de natation, et un arrêt à Interlaken pour regarder amusés des hordes de touristes japonais frigorifiés passer de bus en hôtel et réciproquement, au rythme d’un agenda qu’on devinait parfaitement minuté et archi-plein, tout le contraire du nôtre…

Moi je me gave de paysages, malgré le temps encore couvert, au bord du lac de Brienz, près du superbe village d’Iseltwald, un petit joyau du type carte postale pour touristes, puis Mari Charmant attaque avec joie la suite des réjouissances: la montée du col de Grimsel (2165m), le premier de notre grand tour des cols du lendemain. En effet, c’est le long de cette montée que nous nous arrêtons pour la nuit, à l’hôtel Handeck, à mi-parcours.Speedster1

Dimanche matin, démarrage tranquille, tandis que tous les autres touristes filent dans la montagne tout excités par le retour d’un soleil splendide, nous profitons du chalet "wellness" rien que pour nous – douche tropicale et polaire, jacuzzi aux herbes, salle de gym, sauna et bain kneipp… après cette petite heure de bien-être à deux qui achève définitivement la mise au placard de mes soucis du premier semestre, nous reprenons la route mythique dans une ribambelle de fanas du bitume venus user de la gomme sur ces fantastiques épingles à cheveux: motards, cabriolets, Ferraris, je regarde ébahie une collection de gros cubes se disputer les virages entre cars postaux et bus de touristes…

Speedster3Je ne suis pas une fan d’automobile, loin s’en faut, mais je dois reconnaître que je m’en suis mis plein les yeux et je n’ai même pas eu mal au coeur (il faut dire que je sentais le moindre caillou de la route, cela aide). Superbe arrêt déjeuner au bout d’une route à sens unique alterné (un passage d’une queue de véhicules dans chaque sens toutes les 45 minutes) pour accéder à un barrage entouré de paysages grandioses, à plus de 2000m d’altitude, sous un ciel bleu parfait, avec un glacier pour toile de fond… petite balade fantastique…

Puis le col de la Furka (2413m), descente au carrefour de la Suisse centrale, et comme nous n’avons pas le temps de poursuivre jusqu’au Tessin, bifurcation pour revenir au lac de Brienz par le col de Susten (2259m).

C’est fou comme une journée d’été sans soucis, sans repas, sans les enfants peut être longue! nous avons encore le temps de nous baigner dans le lac de Brienz, de rendre la voiture près de Berne, et de souper d’une salade et une glace au bord du lac de Morat sur une terrasse dorée par le soleil couchant…

Etait-ce cette lumière chaude, le plaisir d’un week-end magnifique où nous avions chacun réalisé un vieux rêve personnel en harmonie avec l’autre, l’effet des vacances reposantes tout juste derrière nous, la liberté trop rare d’être seuls sans les enfants, le tournis des 4 vallées-3 cols enchaînés en 24 heures, ou les tournants professionnels que nous négocions chacun de notre côté… ou un peu de tout cela en même temps? sur cette terrasse-là, profitant sans stress de la lenteur du service débordé par l’affluence de ce beau dimanche soir, nous avons fait plein de bilans et décidé nos prochains projets: une semaine de vacances chacun pour réaliser un projet personnel nous tenant à coeur. Un projet Yang pour lui: trek en solo dans un pays nordique; un projet Yin pour moi: une thalasso harmonisante.

Projet perso que je m’empressai de planifier pour l’automne…

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Petit cadeau quechua

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Compositeur Anonyme – Perou, 1631

Extrait à écouter ici

Ce chant m’a profondément touchée quand je l’ai entendu dans la compilation de Robert Gass découverte il y a 10 jours (lien dans ma colonne Musique – le chant apache vient de là aussi).

Souvent considéré comme un des principaux hymnes sud-américains, cette pièce vocale à plusieurs voix, la plus ancienne recensée au Nouveau Monde, apparaît pour la première fois dans un recueil de musique sacrée et catéchisme rassemblé par un missionnaire franciscain Juan Perez Bocanegra en 1631.

Il s’agit d’un chant processionnel de l’église coloniale espagnole San Pedro de la ville péruvienne Andahuaylillas. Toute son originalité, toute sa force aussi, réside dans le fait qu’il est écrit dans la langue locale inca: le Quechua. Ce chant rend grâce à la Vierge Marie lors des processions mariales locales, au moyen d’images symboliques inspirées de la nature.

Apparemment, on ne sait pas si cette pièce magnifique a été écrite par un missionnaire formé à l’art vocal européen et ayant appris la langue locale pour mieux évangéliser (comme le père Julien Maunoir qui re-christianisa mes ancêtres), ou si c’est un inca quechuan formé par les missionnaires au chant vocal européen qui l’a composé dans sa langue natale et intégré à la spiritualité locale (symbôles naturels, culte à la déesse "terre-mère" devenu marial…).

Toujours est-il que ce chant, né de la rencontre du meilleur de deux cultures, a depuis longtemps quitté le Pérou pour se trouver maintenant intégré au répertoire de nombreux choeurs jusqu’en Europe et plus loin… voilà bien quelque-chose de bon à la mondialisation, audiblement déjà en route au 16ème siècle…

Les paroles du chant et leur traduction en anglais

Pour une illustration visuelle de l’intégration des 2 cultures, j’ai rassemblé ci-dessous une représentation symbolique actuelle de Pachamama, la déesse-mère des incas, à comparer avec une représentation anonyme de la Vierge Marie, datant du 16ème siècle, école de Cuzco (Pérou, même région, même époque). Voir le commentaire sous wikipedia pour ceux qui lisent l’espagnol: apparemment, le triangle est un symbôle très fort dans la culture inca.

Pachamama400  Cuzcovirginbelen

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Regarder les arbres

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Depuis quelques temps, je regarde les arbres.

Je vois des arbres que je ne voyais pas avant.

Ou je les vois différemment, parce que maintenant, je les regarde.

C’est étonnant: j’ai découvert des arbres au carrefour de sortie de l’autoroute que je n’avais jamais vus pendant toutes ces années; pourtant ils n’ont pas poussé en trois mois! je vois un arbre un peu tordu, planté sur une bosse dans un champ sur le chemin du village, sous une perspective intéressante, puisque de la voiture en contrebas, il paraît s’élancer vers le ciel, et l’hiver, avec ses bras nus, l’image est saisissante… pour qui sait le regarder. Un peu plus loin, dans un champ de l’autre côté, sûrement bientôt menacé par les lotissements rampants de ce village en pleine expansion, un magnifique hêtre, qui doit passer sa vie au soleil à regarder les dents du midi et le Mont Blanc, loin, très loin là-bas. Et un autre hêtre encore, au sommet de la montagne qui m’héberge, planté sur la lisière de la forêt d’épicéas: d’une large branche coudée, burinée par l’âge et recouverte d’une mousse épaisse et douce, il domine le plateau Suisse sous ses pieds. Quand je prends le temps de monter là-haut, pas assez souvent hélas, je vais toujours le toucher, il est si beau.

Loin de mon quotidien, l’olivier de la photo a grandi sur le site de Kourion, site archéologique majeur de Chypre. En balade dans ces contrées méridionales, j’adore les oliviers, leurs troncs noueux, la touche délicate de leurs petites feuilles gris-vert qu’ils apportent dans l’ocre des terres méditérannéennes: cette dernière couleur, dominante là-bas, est si étrange à mes yeux habitués aux pâtures des contrées humides de Bretagne et des contreforts des Alpes du Nord que j’y cherche la verdure partout, c’est maladif!

Sans doute devrais-je en immortaliser plus avec mon appareil de poche, et les partager avec vous… Et inversement, si vous en avez dans vos albums, n’hésitez pas à en décorer l’une ou l’autre de vos notes…

Car c’est beau, un arbre!

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Journée hédoniste

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Aujourd’hui, exceptionnellement, je me suis accordé une journée de congé, partant au départ d’une bonne excuse: la nécessité, décembre arrivant, d’aller faire les magasins puisque le Père Noël de la famille, depuis la naissance de Lili, c’est moi…

Palace_1 J’ai eu la bonne idée, pour adoucir cette corvée, de la réaliser à Montreux, qui héberge un grand magasin de jouets et toutes sortes d’autres attraits plus touristiques, comme son fameux marché de Noël, dont je n’ai toutefois pas profité car je devais rentrer chercher Ondine à l’école avant son ouverture.Palaisoriental

Bateau

J’ai aussi eu la bonne idée de prendre mon micro Olympus tout neuf dans le sac, suffisamment miniature pour se faire oublier.

Alors voilà quelques images glanées…

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D’abord dans les brumes de mon village ce matin entre l’école et la voiture…

… ambiance..

Puis lors de ces 10 minutes de promenade sur la rive du lac: moments de pur plaisir de vivre ici et maintenant, volées à mon emploi du temps perpétuellement surchargé, à part en ces soirées que j’aime venir passer ici plutôt que devant la télé…

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La statue de Freddy Mercury saluant le lac… 15 ans après sa disparition, encore un superbe bouquet de fleurs à ses pieds, avec les quelques mots d’amour éternel d’une groupie inconsolable…

… ambiance…

Lemanhiver

Le bateau d’un pêcheur, nonchalant dans ce matin brumeux.

Et quelques oiseaux peu farouches qui me laissent approcher mon appareil comme si de rien n’était…

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Visites dans ce nouvel univers

En me baladant dans différents blogs ces derniers soirs, j’ai entre-aperçu des oiseaux en cage rêvant de liberté et de timides escargots sortant de leur coquille sur ces blogs synonymes de thérapie ou d’évasion, on ne sait trop… mais aussi des vies intérieures scintillantes, qui nous font la joie de partager avec nous quelques-unes de leurs lumières. J’en ai mémorisé quelques-uns (forcément non exhaustif, hélas, ou plutôt tant mieux: d’autres découvertes en vue!), dans la nouvelle rubrique "Mes visites" ci-contre.

Merci.