Aujourd’hui, j’ai joué le jeu:
– au petit déjeuner, un petit café au lieu d’un long, et une banane. J’ai épluché deux grosses pommes de terre, quatre petits navets de mai et quatre asperges de mes paniers bio de la semaine passée, coupé le tout en petits morceaux, chargé et programmé le four vapeur pour trouver mon déjeuner pré-cuit à mon retour à midi, comme j’avais un RV en fin de matinée. J’ai mis le reste de mon jus de pomme artisanal à température ambiante, et je l’ai bu à petites gorgées tout en avançant mes dossiers une bonne partie de la matinée, avec quelques noix de cajou et cerises.
– au déjeuner, j’ai sorti les légumes du four, un peu hésité sur l’assaisonnement (pas de sel…) – finalement de l’huile de tournesol (aussi du panier bio…), du curcuma et de la ciboulette. Avec quelques noix de cajou pour satisfaire ma gourmandise, c’était très bon. Pas de dessert, pas de café (le mal de tête de sevrage de caféine est arrivé en fin d’après-midi, mais discret)
– vers 15h30, j’ai mangé encore quelques cerises et quelques noix, avec un grand verre d’eau.
– A 18h, j’étais morte de faim, j’ai grignoté encore des cerises, des noix de cajou, un crouton de baguette et du chou cru, tout en le cuisinant à la façon thaï pour le souper en famille de ce soir: émincé de poulet, émincé de chou vert, patates douces, 2 petits oignons, mijotés avec lait de coco, sauce soja, curry doux et gingembre en poudre, et servis avec du riz. J’ai laissé la viande aux autres, mais j’ai fini une des tommes de chèvre qui ne se conservera pas au-delà de mon retour… j’avoue que j’étais contente d’avoir cette excuse, car avec la baguette, c’était vraiment bon…
– A 21h, j’ai fini les cerises, avec une tisane menthe-réglisse.
Bilan de la journée: une journée comme les autres, avec les tâches professionnelles, la gestion de mes ados et de mon entreprise, un RV chez le dentiste, la bonne surprise de trouver dans mes mails ce soir le diplôme d’un cours en ligne suivi il y a quelques semaines, et une triste collision de mauvaises nouvelles/peurs de parents d’ados sur mes réseaux sociaux ce soir. Mais le fait de penser à manger différemment (pas forcément mieux, car je mange déjà beaucoup de produits bio, locaux et de saison, étant abonnée à deux AMAPs de la région) me met dans un état d’esprit de questionnement, d’ouverture, de renouveau… prise de recul sur les habitudes. J’aime bien, même si je n’ai fait qu’effleurer les réflexions de fond aujourd’hui.
En plus, c’était bon (mais j’ai trop mangé ce soir, comme toujours en bonne compagnie de ma petite famillle… donc je ne me sens pas spécialement allégée!)