IMG_3556

C’est fait

Aujourd'hui, après un dernier week-end de doute à peser le pour et le contre et soigner ma communication de départ, j'ai démissionné.

Mon collègue cadre le premier à annoncer son départ début mai m'avait transmis le relais. Maintenant, c'est mon chef qui le prend. Depuis trois semaines, secoué entre autres par mes questions, il les pose à son tour. Des questionnements de fond sur les valeurs et les objectifs de notre organisation.

Je pense que c'est salutaire et que cela va dans le sens des mutations nécessaires, même si c'est dommage de passer par tant de violence.

Je suis curieuse de voir la suite – de toute façon, je suis encore là pour 3 mois.

IMG_3556

Humeur volcan

J'ai jeté un coup d'oeil au blackberry ce matin et ce que j'y ai vu m'a mise dans une colère indicible. Je vais agir maintenant, mais avant je suis allée prendre la météo couleurs… ce truc est vraiment magique, dès que mes émotions sont fortes, il tombe en plein dans le mille…

Cette couleur raconte ce que vous êtes en train de vivre en ce moment. Elle précise ce qui se passe et la façon dont vous le gérez.


Fuchsia lumière
Votre corps est votre véhicule, il est aussi votre limite. Vous savez devoir composer avec lui. Vous ne pourrez vous fixer de buts qui ne soient en adéquation avec vos possibilités physiques comme psychiques. Ce reflet de la réalité vous rend humble et vous rend capable d’être humain. Ce qui vous dérange chez les autres vous fait progresser. Vous savez que le défaut vu chez quelqu’un d’autre équivaut à un complexe dont vous souffrez. Un interdit, un sujet tabou, une tentation, le tout mis bout à bout relatent ce à quoi vous n’avez pas droit. Autant le reconnaître. Autant en parler. Vous y gagnez. Vous prenez de plus en plus la vraie place qui s’ajuste à vos réelles possibilités !

Cette couleur vous informe des moyens qui sont à votre disposition et ce que la vie vous recommande de saisir comme circonstance favorable en ce moment.

Grenat lumière
Pour entrer dans l'ère nouvelle qui s'annonce, il sera nécessaire de vous détacher de votre empreinte familiale, c'est-à-dire de quitter la manière de penser et d’agir de votre père, de votre mère, du modèle familial instauré au cours de votre éducation. Le style de vie qui vous procurera le plus de liberté n'a rien à voir avec quelque chose de connu, raison pour laquelle vous devrez vous préparer à déménager, quitter des habitudes, lâcher certaines facilités. Penser à vivre à court ou moyen terme, sans idées du futur, sera la première étape. La seconde consistera à ressentir le bien-fondé de vos besoins, de vos actions, sans vous soucier si elles ressemblent à du connu, à de l’ancien !

IMG_3556

Oops, la bulle crève

En janvier, voici ce que je souhaitais:

objectif 2010, mieux organiser le travail, déléguer davantage, ne garder que les sujets les plus difficiles et/ou mal dégrossis; mon équipe passe à 5 personnes, il faut que je m'adapte.

(…)

Pour 2010, c'est clair, je ne veux pas faire plus. J'ai besoin de temps de silence et de recueillement pour moi, j'ai besoin de développer ma nouvelle équipe sur des bases solides pas mouvantes, j'ai besoin de m'investir davantage dans des activités de soutien et de jeu auprès de mes proches. Si je fais plus, c'est de la communication, de la création, pour passer de la vision et de l'imagination au leadership et à la réalisation. Il faut que j'arrête de remplir ma bulle, il faut que j'en sorte!

Résultat, même pas passé 3 mois, les bases sont plus mouvantes que jamais, j'ai perdu un des deux nouveaux collaborateurs, cela fait des semaines que je négocie mes objectifs contre un mur, et on accouche dans la douleur une nouvelle organisation qui va passer mon équipe à (estimation) 10 personnes, dont 7 en direct, avec une mission élargie à mon corps défendant!

Je ne peux pas refuser, visiblement.

Je vais souffrir… Je travaille déjà beaucoup trop le soir et mon jour de congé, je n'ai plus de marge de manoeuvre. Je ne vais pas pouvoir atteindre mes nouveaux objectifs, donc je serai mal évaluée en fin d'année. J'y gagne quoi? rien! Le plus paradoxal, c'est que mon N+2 et mon N+1 se retrouvent eux avec des missions moins larges, pour mieux se concentrer sur ce qu'ils n'arrivaient pas à couvrir l'an passé… justement aussi ce qu'ils me confient! Mais enfin, c'est le monde à l'envers, je ne vais quand même pas déléguer à mes chefs?Alors je vais mettre la pression sur l'équipe, mais pour quels miracles?

Si je fais plus, c'est de la communication, de la création, pour passer de la vision et de l'imagination au leadership et à la réalisation. Il faut que j'arrête de remplir ma bulle, il faut que j'en sorte!

J'ai résisté… mais c'est vain. Cela doit donc être une étape à passer pour moi. En relisant mes objectifs… peut-être que cela va me donner l'occasion aussi de réaliser plus, de crever ma bulle de chimères jamais réalisées. Ce n'est pas en faisant moins que je peux faire mieux. C'est en apprenant à faire mieux que je pourrai espérer faire moins… J'ai commencé à me mettre dans cet état d'esprit depuis 2 jours et je me sens mieux, je peux agir enfin. Leadership. Réalisation.

Mais je dois utiliser de nouvelles ressources. Me brancher à tout moment sur ma lumière intérieure; visualiser le chemin de progrès de mes collaborateurs avant de les voir en entretien, comme je visualise mes enfants devenant des adultes accomplis à chaque fois que je les accompagne dans un apprentissage de la vie; accepter l'imprévu avec curiosité au lieu de le craindre et de chercher à le contrôler; relativiser avec humour face aux frustrations et émotions négatives terribles qui baignent dans mon entourage professionnel ces jours.

Et être courageuse… mon Dieu, c'est vraiment le plus difficile! garder les pieds sur terre, bien enracinée, rester solide dans les épreuves, alors que je voudrais m'enfuir dans le monde des chimères que je dessine avec tant de joie… mais ce monde-là n'est pas la réalité, pas MA réalité que je dois continuer d'expérimenter.

C'est bizarre de voir une expérience professionnelle aussi perturbante sous un angle aussi spirituel - j'ai même ressorti tout mon bon vieux bagage chrétien pour voir si j'y trouvais de l'aide, après tout c'est un sacré chemin de croix que je vois devant moi pour les prochains mois - mais bon, soit je me sauve en cherchant un sens à tout cela, même irrationel, soit j'azimute…

Reste que je me demande ce que je vais dire à mon chef demain matin.

Leadership.

Réalisation.

Il faut que je négocie aussi la compensation, je ne peux pas me laisser faire comme cela, ce serait justement une preuve de faiblesse. Je relève le défi, mais il me faut une contre-partie. C'est une part aussi de l'enracinement – la matière, le monde matériel, l'argent. Je ne vais pas perdre le sens des réalités, ce n'est pas le moment!

Tough times…

IMG_3556

Un autre regard

GardientrollMar14_2010 Suite à mon cours de développement de l'intuition et du ressenti à l'automne, je prends plaisir à expérimenter un autre regard sur la réalité… plein d'imagination et de poésie… c'est d'autant plus facile dans la nature, avec les enfants qui la regardent encore avec des contes de fées plein la tête. Pas besoin d'aller chercher bien loin, d'ailleurs je me réjouis d'aller photographier mon jardin sauvage et exubérant dès que la neige aura disparu!

J'ai créé un album photos "Fééries" ci-contre pour partager ces merveilles. Attention âmes sensibles, il y a quelques monstres aussi!

J'en ai tellement marre de bosser comme une dingue en ce moment que j'ai besoin de ces autres délires de dingue pour m'évader un peu le dimanche… soupir, déjà lundi arrive…

IMG_3556

Emotions perdues

Je me suis fixé comme principal objectif en 2010 de revenir à l'essentiel. Faire moins mais mieux. Vivre plus profondément, au lieu de m'agiter dans tous les sens.

En ce moment, c'est un peu la galère. Je dis un peu car il n'y a rien de grave. Mais je rencontre tellement d'adversités depuis 10 jours que je suis déstabilisée, émotionnellement, car je n'avais plus l'habitude d'en baver comme cela. J'ai appris à relativiser, je sais que je dois voir ces épreuves comme des occasions de grandir par l'expérience, mais cela m'a surtout remise face à des blessures d'enfant intérieur que je n'avais pas vu ressurgir depuis longtemps. Au moins, maintenant, j'ai progressé en lâcher prise et je sais mieux faire la part des choses face aux petites agressions de la vie, mais je fais face à beaucoup d'émotions de peur et de tristesse qui me submergent et me donnent envie de fuir, de me replier dans ma bulle, alors qu'il serait parfois plus sain de faire une bonne colère comme mes agresseurs…

Vallondesmerveilles

Le plus perturbant est que plus je fais l'effort de lâcher-prise de ces émotions négatives, plus j'ai l'impression de peler un oignon, l'oignon de mes couches émotionnelles entassées par la vie, et de toucher du doigt des émotions très anciennes, très enfouies, que je n'arrive pas à bien dégager du fond de moi, comme celles de mon enfant intérieure que j'avais découverte il y a un an en faisant le stage de reiki. Hasard du calendrier?

Ces derniers jours, on n'a cessé de me rappeler mes responsabilités. Même Mari Charmant s'y est mis. Or j'en fais déjà tellement que je me suis sentie à chaque fois plus impuissante, incapable de faire face, pas à la hauteur. J'ai dû faire face à des montées de larmes au boulot, complètement anormales, enfin, sur le coup elles m'ont parues incompréhensibles, après coup, c'est comme si j'avais pris sur moi les émotions des autres, de la colère à la frustration, comme une éponge émotionnelle… 

Et c'est aussi là que je touche au fond de ces émotions perdues, de ce terrible sérieux, de cette chape de gris froid et dur qui symbolise pour moi la perte atrocement déchirante de toutes les couleurs et les joies et la spontanéité de l'enfance, ou d'un monde imaginaire féérique et joyeux que j'ai dans la tête mais qui n'existe pas, que j'ai dû abandonner un jour, mais quand et pourquoi?

Et pourquoi cela sort maintenant aussi fort, comme si l'univers se liguait pour me forcer à faire face à cet épluchage d'oignon des émotions perdues dont je me serais bien passée?

Je suis intriguée aussi par les symptômes physiques… des douleurs musculaires bizarres, remontées du dessous du pied à la jambe à la hanche aux lombaires aux côtes au cou en quelques jours, principalement à gauche. Des maux de crâne, des urines sombres, un vague sensation de vertige par moments… Et des drôles d'impression pendant la nuit, comme si les coups de tonnerre, la tempête et la pleine lune que nous avons traversés ici depuis une semaine travaillaient en direct aussi sur mon corps.

D'une certaine manière, c'est comme si tout était amplifié, comme si je me débarraissais d'une vieille armure, de ces vieilles carcasses émotionnelles que je n'ai aucun avantage à trimbaler plus loin, mais c'est un peu dur de se trouver sans protection, tout neuf et désarmé… en même temps… mon regard aussi a changé. J'ai vu cette semaine des arbres élancer leurs branchages magnifiques vers le ciel sur mon trajet au boulot (depuis 12 ans, j'aurais dû les voir avant!), un épicéa emmêlé avec un feuillu le long du téléski (là, cela fait 15 ans que je monte sur cette piste), des détails étonnants sur des photos de nature d'il y a quelques mois (échantillon ci-dessus) et de visu dans la forêt avec les enfants lors d'une balade la semaine passée. Comme si je débarrassais de vieux schémas au point de retrouver un peu de ce regard enfantin, joyeux et féérique qui met un peu de rêve et beaucoup de poésie dans la réalité la plus grise.

 

IMG_3556

Combats d’un autre siècle

Katereddy

Les agressions se multiplient! 

D'un côté, les médias qui reprennent à tour de bras les thèses du nouveau livre d'Elisabeth Badinter pour mieux opposer les femmes (au travail) aux mères (au naturel). 

De l'autre côté, ces affiches placardées dans les villages de mon canton et distribuées dans toutes les boîtes aux lettres, avec une petite fille en larme, votez non à la déresponsabilisation des parents, contre l'harmonisation de la loi scolaire cantonale avec les nouvelles lois fédérales, en votation (référendum) populaire local le 7 mars.

Etre ainsi basculée dans ces combats du siècle dernier du matin au soir m'irrite au plus haut point.

Mme Badinter n'a visiblement pas eu avec ses filles et belle-filles les discussions que ma mère et ma belle-mère ont eues avec moi, ou elle n'a pas intégré que le monde du travail a évolué. Quand les cadres des multinationales passent leur temps connectés virtuellement avec les 2 autres continents, ils s'aménagent du temps sans peine, que ce soit pour un cours de golf ou pour amener leurs enfants à l'école le matin après avoir envoyé quelques réponses urgentes aux bureaux d'Asie tout en dégustant leur nespresso matinal, les doigts poisseux de la confiture de la tartine du petit dernier, mais peu importe, c'est robuste un blackberry… rebelote le soir, le bluetooth permet de faire une conférence téléphonique avec les américains depuis la voiture coincée dans les double files de pendulaires sur l'autoroute, le temps de rentrer surveiller les devoirs des enfants, et grâce au VPN, tous les dossiers importants seront de toute façon finis et archivés sur les serveurs des headquarters ce soir. Avec une excellente organisation, il est même possible de cuisiner son panier bio tout en gardant un oeil sur sa progéniture d'un côté, sur ses emails de l'autre, pour celles qui comme moi ont choisi la synergie 21e siècle et non le conflit 20e siècle. Ma mère n'avait pas de lave-vaisselle et ma belle-mère devait se battre pour un temps partiel… Bien sûr, le modèle ci-dessus est celui des privilégié(e)s, mais enfin, d'ici peu, qui travaillera encore en usine à part les chinoises??? et il est bien connu que les évolutions sociologiques commencent souvent par les classes favorisées…

Le monde change!

Je ne sais pas ce que mes concitoyens vont voter le 7 mars. Amalgame avec l'introduction de la 2e année de maternelle obligatoire à 4 ans (avec possibilité de retarder d'un an pour les enfants jugés immatures), qui perturbe tellement de mamans, mais qui n'est PAS l'objet de la votation. J'ai peur d'un nouveau vote émotionnel comme pour les minarets. Car oui, le monde a changé, ce canton encore très agricole et montagnard à la naissance des jeunes mamans d'aujourd'hui voit sa population augmenter rapidement, ruraux-urbains et immigrés, les premiers travaillent tous les 2, les enfants des seconds gagneraient à être scolarisés plus tôt en français ou en allemand pour avoir droit à leur égalité des chances par rapport aux petits privilégiés comme les miens, en école privée dès 3 ans: 3-4 ans plus tard en 1ère primaire ya pas photo sur les résultats… De quelle déresponsabilisation des parents parle-t-on donc?

Car ce monde aussi a changé!

Je suis convaincue qu'il est possible de construire le 21ème siècle sur de nouvelles valeurs, en Suisse et ailleurs, les valeurs des créatifs culturels, les valeurs des deux cerveaux de Daniel Pink, en utilisant la technologie comme un moyen et non une fin, et la nature comme un moyen et non une fin, sur notre chemin d'évolution. Nous ne pouvons abstraire que nous sommes des mammifères, même si nous sommes les plus extra-ordinaires de ce règne, et nous ne pouvons pas non plus faillir à la terrible responsabilité qui est la nôtre, du fait de notre singularité justement: évoluer.

Evoluer, cela commence justement par lâcher prise des combats d'arrière garde pour mieux accepter de changer…

IMG_3556

Créer des images

Pascal Nous avons suivi un bout de nos chemins respectifs de développement personnel ensemble, en faisant quelques pas d'exploration de l'intuition et du ressenti lors d'une bonne poignée de soirées tout au long de cet automne.

Christine, au dernier cours, nous a amené un lot de dessins à l'encre de Chine. Celui que ma main a choisi dans le lot était en totale résonnance avec mon papyrus #5 que j'ai exploré en novembre, quelques jours avant ce dernier cours (pas encore publié, je veux l'affiner encore)… Quelle joie de partager ainsi des images! Anne

Nous avons beaucoup travaillé avec les cartes aussi au cours de ces soirées; j'en ai acheté deux jeux moi-même pour créer des joutes d'imagination, j'ai pu tester à Noël en famille, cela marche à merveille. Mais ces images sont figées et les mêmes pour tout le monde… un peu comme la différence Sandra entre la télé et le web participatif, c'est bizarre mais quelque-part je me sens limitée à travailler avec des images standard. Je trouve beaucoup plus amusant de les dessiner moi, même si cela n'atteint pas la même qualité artistique (il faut vraiment que j'acquière un peu plus de technique…).Nadia

Alors je m'y suis mise, songeant aux principes de dynamique inter-personnelle que j'ai lu dans La Prophétie des Andes: un mandala pour chacun!

On appelle aussi ce type d'approche peinture intuitive, peinture par ressenti, voire auragraphe dans une démarche plus avancée/plus thérapeutique. Curieusement, je vois des cours dans ce domaine fleurir dans la région, alors que je n'en avais jamais entendu parler il y a encore 6 mois.Francois

C'est probablement la voie la plus facile pour moi pour travailler mon intuition et développer mon bien-être: dès que je m'assois à la table du salon pour tracer un cercle sur une feuille de papier épais, je déconnecte du quotidien, des soucis, angoisses et frustrations. Il ne reste que le plaisir de tracer, souvent des courbes pour leur douceur, et colorier, beaucoup de pastels, couleurs joyeuses et teintes naturelles. Il n'y a que des images imaginaires, pas de mots, pas de détails réalistes, je suis en prise direct avec mon cerveau droit… Silvia

Yann Et là, j'ai adapté l'exercice en dessinant ce qui me venait à l'esprit pour chacun de mes collègues du cours, une sorte de synthèse de ce que j'ai compris de leur recherche de développement, ou un message qui me semblait totalement évident (même si non explicable pour certains) et que j'ai écrit avec des mots à côté du dessin.

Cela vient avec une telle facilité que je ne peux pas qualifier cela d'effort. Entre 45mn et 1h15 me suffisent pour faire un dessin. Et même si je m'y mets fatiguée ou dans une humeur médiocre, j'en ressors détendue et joyeuse!Christine

IMG_3556

En avant pour 2010

Tempo 2009, c'était il y a un an.

J'ai fait le bilan.

Une année drôlement remplie.

C'était, avec le recul, une année étonnamment sereine au travail, à part les dernières semaines avant Noël où j'ai pris en pleine gueule divers remous émotionnels. J'ai grandi, j'ai pris de l'assurance, commencé à travailler avec la direction sur des dossiers où mon expertise amène de la valeur ajoutée, on me fait confiance, du coup, je me fais plus confiance aussi, et tout suit. Je n'ai pas chômé, je n'ai pas compté les heures, j'ai du mal à traiter tous mes dossiers dans les temps – objectif 2010, mieux organiser le travail, déléguer davantage, ne garder que les sujets les plus difficiles et/ou mal dégrossis; mon équipe passe à 5 personnes, il faut que je m'adapte.

Une année très lisse aussi avec les enfants et Mari Charmant, la maison est un vrai cocon de ressourcement, même si cela demande aussi d'y investir du temps, de l'énergie, de l'émotion. Parfois j'ai l'impression que mes proches sont extraordinaires et que je suis juste là pour les aider à traverser le quotidien. Ils ont tous les trois tellement d'imagination, d'énergie, de créativité!

Evidemment, derrière tout cela, il y a l'immense terrain d'exploration du développement personnel et spirituel dont je ne cesse de repousser les frontières à mesure que je délaisse mes vieilles croyances. Je suis très prudente, j'avance pas à pas, année après année, mais tout cela a une telle cohérence et de tels résultats que je ne peux reculer, ni même m'arrêter en route. Dans les périodes creuses, le doute m'assaillit, mais c'est alors que je fais un rêve (inconscient) et/ou un bilan (conscient): intuition et/ou raison, tout m'encourage à continuer. Cette année j'ai découvert le reiki, expérience relatée ici, et suivi un atelier de développement de l'intuition et du ressenti que je n'ai pas encore complètement digéré – encore une séance la semaine prochaine… après, je prendrai le temps de le raconter, on me l'a déjà demandé…

Pour 2010, c'est clair, je ne veux pas faire plus. J'ai besoin de temps de silence et de recueillement pour moi, j'ai besoin de développer ma nouvelle équipe sur des bases solides pas mouvantes, j'ai besoin de m'investir davantage dans des activités de soutien et de jeu auprès de mes proches. Si je fais plus, c'est de la communication, de la création, pour passer de la vision et de l'imagination au leadership et à la réalisation. Il faut que j'arrête de remplir ma bulle, il faut que j'en sorte!