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Tourbillon

Je me rends compte que je n’ai rien posté depuis 4 semaines ici, même si j’ai mis des coms ici ou là… En fait, un peu dans le sillage de quelques autres, j’ai été happée par le tourbillon de ma vie réelle, qui est en pleine dynamique actuellement, et je n’ai tout simplement pas le temps de venir me balader ici.

Je suis complètement débordée au travail, et j’ai utilisé mon temps libre restant pour marcher à raquettes, skier avec les enfants, patiner, préparer de bonnes soupes et salades (pignons de pin et pourpier, mes dernières crises de gourmandise), découvrir le reiki (j’en avais bien besoin!), me désoler sur le maladroit assassinat du bonsaï reçu à Noël (affreux, le pauvre a crevé les pieds dans des remontées de sel parce que je n’ai pas pensé que le sel de déco de la coupe allait remonter la barquette dans laquelle je l’avais déposé… comme quoi mes vieilles notions de chimie universitaire sont complètement oubliées… la honte!), collecter la paperasse nécessaire à la déclaration d’impôts, expérimenter la salutation au soleil en cours de yoga, faire un gâteau d’anniversaire avec les filles pour les 40 ans de Mari Charmant, et, pour faire bref, toutes sortes d’autres activités à l’antipode du blog…

Mais je n’ai plus mal à la gorge, et j’essaie de faire le plein d’énergie pour les prochains mois qui vont être difficiles au boulot, vu les indicateurs actuels et la nécessité de finir ma formation en parallèle. Vivement juillet. Mais d’ici là, je pense que je repasserai, quand même!

bon courage à tous et toutes pour vos propres tourbillons, avec un petit mandala tombé dans un champ du coin pour le plaisir des yeux (source et explications pour le dessiner sur http://www.geniedulieu.ch/article.php3?id_article=55)

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Ouf, cela va mieux

Semaine bien contrastée…

Complètement démotivée à la reprise lundi. J’étais mal physiquement, et dans la soirée j’ai senti une brûlure au fond du palais. La membrane entre la luette et l’amygdale semblait déformée. J’ai été littéralement prise de panique (peur d’étouffer) et comme l’hôpital le plus proche est à 25 minutes de voiture, j’ai paniqué Mari Charmant à son tour, puis Lili, réveillée pour l’avertir que nous filions aux urgences et qu’elle devait rassurer sa soeur si elle se réveillait à son tour en notre absence.

Finalement, arrivés à l’autoroute, je me sentais mieux et nous avons fait une pause pour faire le plein d’essence, le temps de décider rationnellement que non, je n’étouffais pas et que nous pouvions rentrer à la maison.

J’ai appliqué religieusement le conseil de Maman pour essayer d’éviter un 3ème traitement antibiotique consécutif: gargarisme au vinaigre de pommes bio (disponible en rayon standard à la Coop pour les Suisses). Je ne sais pas si c’était de nouveau le streptocoque, mais cela s’est avéré efficace! Ouf.

Le reste de la semaine m’a amené son lot de découvertes et d’expériences plus ou moins épiques, qui m’ont renforcé dans la conviction que mon nouveau poste est un défi total à mes capacités d’adaptation, pour la gestion d’équipe (dont je me passerais bien), pour l’amélioration de l’aspect synthèse de mes communications, et pour ma capacité à endosser des responsabilités, en particulier pour prendre des décisions irréversibles.

Mais au moins j’ai pu parler ouvertement à mon chef de ma 2ème colère, qu’il a non seulement reconnue mais même réussi à déjouer avec… humour. Il est clair que je dois travailler sur le mode franc avec lui, même si je dois sortir de mes habitudes de rumination pour cela. Il est de bon conseil et m’a montré, au cours des 2 derniers mois, si clairement comment je pouvais progresser que je finis par me prendre au jeu.

La 1ère colère me paraissait impossible à exprimer facilement, mais le concours de circonstances a fait qu’en réglant ma 2ème colère, j’ai aussi, par ricochet de mon chef, fait entendre aussi celle-ci.

Le plus beau est le plus étrange.

Dans la nuit qui suivait, j’ai rêvé que Mr_1ère_colère me convoquait, avec un groupe de cadres, pour une communication. Et quand j’arrivais à cette réunion, il me souriait en bon manipulateur comme je le perçois, et me demandait de prendre la parole, en premier, pour expliquer mes frustrations, de façon totalement improvisée… et clairement pour mieux les descendre, les démonter. Et là, curieusement, je n’ai pas eu peur. J’avais les bras croisés devant moi, comme une défense, et mes bras sont devenus plus chauds, plus forts et plus lumineux, plein d’énergie, ils irradiaient littéralement, et forte de cette protection, je n’avais soudain plus de crainte. J’étais enfin forte, enfin capable de dire non, enfin capable de tenir tête pour servir MES objectifs et pas les siens, et même capable de lui dire ses quatre vérités.

Bon je n’y suis pas encore dans la réalité, mais vraiment ce rêve m’a fait plaisir. 

Enfin, toujours ce même jour où j’ai réglé tous mes problèmes de colère, j’ai reçu un soutien inattendu par email, mais celui-là je ne l’ai vu que ce week-end. Comme apparemment ce soutien est lié à une chaîne d’amitié de lecteurs de ce blog, même si je ne sais pas vraiment le qui-quand-quoi, merci aussi de votre aide.

Donc, si je résume, Maman m’aide, Mari Charmant m’aide, Lili m’aide, mon chef m’aide, mes rêves m’aident, mon blog et ses lecteurs m’aident…

Tout va donc bien (en tout cas, bien mieux)!

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Burst out – il est temps que cela change!

S’il y a une émotion qui m’atteint rarement, c’est bien la colère. Mais voilà quelques mois que je la redécouvre. Et cela ne me réussit pas du tout, car c’est une émotion que je gère justement très mal.

Heureusement, seul un pôle de ma vie est ainsi perturbé: mon pôle professionnel. Mon environnement professionnel se dégrade pour des raisons d’ordre conjoncturel d’une part, et d’ordre structurel d’autre part, et je suis quasi totalement impuissante à faire bouger les choses. En 2006, j’avais commencé à établir un "cahier des lamentations" dans un coin chez moi pour noter tous les problèmes et frustrations qui me parvenaient, afin de m’en libérer psychologiquement; peut-être devrais-je reprendre cette habitude…

J’ai eu deux grosses sources de colère en décembre. Mais je ne les ai pas sorties, ces colères, à part à en parler sans fin chez moi, au point d’épuiser les miens, ce qui n’arrange rien. Alors je les ai avalées, tant bien que mal. C’est à dire mal. J’ai fait 2 angines à streptocoques coup sur coup, chaque fois, 24h après cet effort d’avaler une couleuvre! la 2ème fois, le médecin de garde (c’était le 24 décembre) m’a demandé si j’avais un problème au travail, ce qui m’a mis la puce à l’oreille.

A peine sortie de mon 2ème traitement antibiotiques, j’ai chopé le premier virus de passage en même temps qu’une de mes filles, et si j’ai apparemment réussi à juguler ce dernier par automédication, il reste que j’ai passé l’essentiel de mes vacances à constater que mon système immunitaire en a marre!

Il faut que j’agisse pour changer tout cela, mais comment?

D’abord parler à mon chef ouvertement de la 2ème colère qu’il a provoquée par inattention. J’ai préparé minutieusement cet entretien depuis 2 semaines avec des faits, une solution, le tout appuyé par des chiffres et graphiques, et je pense que je vais plutôt améliorer ma crédibilité auprès de lui en prenant cet angle très professionnel et dégagé de toute émotion. Après tout, comme il me l’a confié, les émotions, c’est son faible. Visiblement il a l’art d’en provoquer de violentes sans s’en rendre compte; sa personnalité est de ce point de vue totalement aux antipodes de la mienne, qui consiste plutôt à observer, anticiper et agir le plus subtilement possible pour "arrondir les angles" tout en avançant.

On verra bien…

J’attends aussi l’occasion d’aller requinquer tout mon organisme en thalasso anti-stress, comme j’en ressens vraiment le besoin, mais difficile de partir me thalasser sérieusement avant l’été. Je me dis donc que c’est sans doute le moment de tester une thérapeute locale en médecine énergétique – shiatsu, acupuncture, ou peut-être ce reiki dont tout le monde parle mais que je n’ai encore pas testé… Mais je n’arrive pas à décider quel numéro appeler dans la liste locale!

C’est vraiment le moment de dépasser mes limites, peurs, blocages, croyance pour avancer… j’ai défini des objectifs assez précis à horizon de 3 ans, et identifié comment avancer vers eux déjà en 2008, mais là je piétine, après tous ces progrès des 3 dernières années, et je vois bien qu’il faut que je tienne le coup en 2008, en particulier professionnellement, pour concrétiser ces objectifs ensuite… c’est pas drôle!

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Chercher la lumière

Juillet 2007.

Je dors mal. Malgré ma courte pause en Bretagne, les bouleversements professionnels me travaillent la tête et les nerfs; je m’endors sans peine le soir, mais je me tourne et me retourne sans cesse au coeur le plus profond de la nuit. Au milieu d’une de ces agitations insomniaques, je me dis une nuit que j’ai tout simplement trop chaud, comme si je crevais sous un excès d’énergie et d’excitation. Alors j’ai l’idée d’aller refroidir tout cela, en baignant mes jambes et mes bras sous l’eau glacée de ma douche. Efficacité étonnante: je me rendors comme un bébé, soulagée enfin comme si l’eau fraîche avait épuré ma pensée et apaisé mes émotions.

Et voilà que je rêve.

Un rêve très difficile à mettre en mots, ou même à reconstruire en images et en symbôles au réveil, car sous forme de sensations visuelles et émotives à moitié estompées. Néanmoins, il restait une progression claire dans le temps et l’espace, et surtout il s’éclaircissait au fil de son déroulement.

Au début, bien flou donc, j’avais un but, mais lequel? vivre, avancer? il y avait des gens, y compris des enfants, mais lesquels? il y avait des lieux, un peu à la jonction entre une cité et de grands espaces lumineux avec de l’herbe sèche, des arbustes, comme dans le Sud. Je ne savais pas quel était mon but, mais finalement, j’ai réalisé qu’une partie de ces gens qui m’entouraient n’avaient pas un but noble, ils étaient mauvais, dangereux. Il y avait une sorte de peur, de noir absolu, comme me l’avait si bien évoquée la lecture du Seigneur des Anneaux il y a une vingtaine d’années avec ses terrifiants Nazguls. Je n’étais pas à ma place là, car il fallait, pour continuer à avancer avec ces gens, que je dévoile mes idéaux et aspirations les plus profondes, qui allaient à l’encontre de leurs attentes.

Alors j’ai su qu’il me fallait fuir avant de me perdre dans un point de non retour. J’ai commencé à courir, je me souviens, sautant par dessus des murets de pierres sèches, la peur au ventre, il me fallait fuir et me cacher, et fuir encore en me cachant, et fuir encore, vite. Je crois que je n’étais pas seule dans cette fuite, il y avait en filigrane les miens, Mari Charmant, et quelqu’un à protéger, à sauver, peut-être un enfant? Mais je ne pouvais compter que sur moi pour mener à bien la fuite éperdue de ce groupe, et je n’avais pas à manger, et j’étais poursuivie, et j’étais fatiguée, et puis épuisée, au bord du renoncement…

Alors, toujours dans ce grand espace lâche, lumineux, derrière un porche de ces murets de pierres parmi lesquels je m’enfuyais, j’ai enfin vu s’avancer vers moi, littéralement, un sauveur. C’était un homme jeune et d’une beauté bouleversante, mais pas de ce genre de beauté un peu irréelle qu’on attendrait d’un personnage mystique; parfaitement incarné, avec une épaisse chevelure brune, des yeux bruns également, et une très grande force. Il était vêtu de blanc. Il est venu vers moi (vers nous?) et il apportait de la nourriture, et je me suis dit, soulagée, que les idéaux auxquels j’aspirais étaient donc aussi incarnés dans des personnages très forts et très vrais… Et il en est alors arrivé d’autres, des femmes cette fois, qui soignaient par la parole et par l’acupuncture (sic). Nous étions toujours une minorité apparemment, mais nous avons commencé à nous reconnaître, comme j’avais initialement reconnu mon sauveur en blanc.

Et tout cela s’accompagnait de ce sentiment d’une puissance inouie, infini, planant, qui m’avait tellement bouleversée dans le rêve magnifique que j’avais fait à 16 ans… sauf que cette fois, les rôles étaient inversés.

Octobre 2007

Depuis , j’ai fait d’autres rêves, visiblement à la recherche de ce monde magnifique à peine croisé dans ces trop rares songes. Le thème est récurrent: je cherche… Je rencontre des gens, des lieux magnifiques, comme une immense voûte de feuillage dans une profonde forêt. Et j’attends qu’ils me guident vers cette lumière dont j’ai la nostalgie, mais soit ils me retournent mon interrogation – que suis-je venue chercher? Or je ne sais pas répondre! – soit ils vaquent à leurs occupations sans se préoccuper de moi – que fais-je là? en fait, je ne sais pas trop moi-même… je tourne en rond.

C’est curieux.

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Transition

Bousculée, donc… oui, je n’aime pas les changements, ils me stressent. Mais c’est dynamisant, aussi.

Voilà donc que j’ai un nouveau job, un nouveau chef, une nouvelle équipe.

Et la vague impression de ne pas être à la hauteur.

Toujours cette angoisse, ce vieux fonds de manque de confiance en moi.

Alors je bosse, je bosse… je n’en peux plus! je n’ai plus le temps de blogger!

heureusement que j’ai gardé 2 soirées pour aller faire du sport.

J’ai commencé un cours de yoga.

J’aime beaucoup; cela aurait été très dur il y a quelques années, mais, à ma 3ème année de stretching régulier, j’ai tant gagné en souplesse que j’arrive à prendre les positions (débutantes) sans trop de peine.

L’autre jour, après un bon travail sur le haut du corps, là où se bloquent les énergies chez moi à en juger par mes tensions cervicales, tout m’est soudain paru limpide: en évoluant vers ce nouvel emploi, je me mets enfin en position d’offrir officiellement un service collaboratif à mes collègues, et donc, globalement, à toute l’organisation.

J’arrivais déjà à le faire dans mon rôle précédent, et j’ai eu le plaisir d’en mesurer les résultats positifs ces derniers mois, mais je ne pouvais pas projeter cette fonction et surtout ce mode d’opération à moyen-long terme.

Maintenant, si j’arrive à être à la hauteur de ma nouvelle fonction (principalement question de travail à court terme, puisque je prends la fonction avant de finir ma formation encore en cours) et si je recrée une bonne relation de confiance avec New Boss et New Staff, je vais pouvoir converger vers mes objectifs et aspirations personnelles, au service de la communauté à laquelle je m’identifie dans ce cas précis (l’organisation qui m’emploie).

Et cela, c’est vraiment ce que je veux.

Etre utile, à ma façon. Aider les autres, à ma façon – ici, en l’occurrence, valoriser et développer leurs connaissances, encourager et reconnaître leur créativité.

Je continue de croire qu’il est possible de faire carrière, d’avoir un poste à responsabilités, avec de telles valeurs. Comme le dit si bien l’ex Lady R dans son dernier com par ici: "Surtout quand ses valeurs ne sont pas celles qui s’affichent partout autour de nous : fric, pouvoir, égoïsme, sexualité mécanique,etc, etc…".

Je n’ai jamais demandé d’augmentation de salaire – on me les a proposées spontanément. Plus tard sûrement, mais quelle importance?

Je n’ai jamais demandé d’augmentation de responsabilités (donc de pouvoir, de facto) – on me les a proposées spontanément. J’en ai refusé, quand elles me gênaient, par rapport à d’autres personnes qui l’auraient mal vécu. Souvent, là encore, il suffisait d’attendre qu’une solution plus naturelle et plus optimale se présente. Elle s’est toujours présentée, plus ou moins tardivement, mais là encore, quelle importance?

Cette transition me bouscule, donc… oui, mais elle est venue au bon moment. Je crois que c’est pour mieux progresser. Juste un nouveau défi!

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Mamie s’envole derrière son âme

Tant d’années prisonnière de cette réalité où elle devait donc avoir une mission à achever, pour n’avoir pu s’envoler plus tôt…

6 ans, 7 ans? j’en ai même perdu le compte.

Monastere Maman me disait cet été que non, ce n’était pas Alzheimer en fait, mais un accident cérébral, qui l’avait enfermée dans cet étrange territoire entre le monde du réel et le monde de l’esprit pour le temps qui lui restait à accomplir parmi nous.

Il restait ses yeux – je me souviendrai toujours de ses yeux, comme des oiseaux en cage; mais que voulait-elle donc me dire?

J’ai beaucoup pensé à elle depuis l’été 2006, et ces souvenirs qu’elle avait plantés, j’ai enfin osé les laisser germer. Ils m’ont conduite ici avec un pseudo et quelques papyrus qui m’ont permis de rendre hommage à la femme magnifique dont je souhaite profondément honorer et transmettre le souvenir.

J’ai passé beaucoup de ces derniers mois à tourner et retourner mon papyrus des trois soeurs dans ma tête. Puis à l’écrire par petits bouts, ici. Dresser le portrait d’Anne, en particulier. J’avais l’impression que si je le figeais, j’allais déclencher son envol. Puis la même angoisse en progressant vers l’épilogue.

Je n’ai rien posté depuis deux semaines. Cela ne m’était plus arrivé depuis longtemps, hors vacances. Je revenais toujours à cet épilogue, il m’obsédait, mais je ne pouvais pas l’écrire, pas maintenant, c’était trop tôt.

Je suppose qu’il va venir tout seul maintenant.

On verra.

Enfin, entre elle et moi, il reste Maman. Tant de chemin à parcourir ensemble encore, dans nos cycles de vie parallèles. Cette étrange sérénité dans sa voix ce soir, toutes les émotions par lesquelles elle est passée depuis 3 jours, racontées avec une sagesse que je ne peux qu’admirer. Une immense foi, la conviction que toute chose et tout événement est sa place, la plus juste et la plus belle.Voie

Et pour moi cette étrange impression que tout se précipite, que tout me précipite dans un nouveau cycle de ma vie justement. Une seule certitude: je me sens terriblement bousculée ces temps…

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Un an déjà

Voilà déjà un an et quelques jours que j’ai débuté ce blog (cliquer sur Archives)

Je ne savais pas ce que j’allais y trouver. J’avais juste envie de commencer une nouvelle expérience, d’ouvrir une porte vers cet autre univers du virtuel, renouer avec l’écriture et la publication de pages web perso, celles que j’avais péniblement éditées en HTML en 1996 ayant disparu à mon départ du monde universitaire.

Bilan: Quelle aventure! Quelles rencontres!

J’ai l’impression d’avoir grandi.

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Prophétie des Andes – Dynamiques inter-personnelles

J’en étais donc à la 5ème révélation quand je suis partie quelques jours en séminaire d’entreprise, avec le livre de James Redfield dans ma valise et l’intuition qu’il allait me servir.

Je ne sais plus très bien comment cela s’était décidé, mais mon chef m’avait demandé d’organiser une session de brainstorm pour clore le séminaire. Or ma précédente expérience l’année précédente n’avait rien donné, car nous avions eu plus de personnes que prévues à la dernière minute, et ce qui devait être un échange ouvert et équilibré avait tourné à la classique dynamique d’un grand groupe, avec ceux qui ne disent jamais rien, ceux qui font étalage de leur science, ceux qui critiquent systématiquement, et ceux qui parlent plus fort que tout le monde.

Il n’en était évidemment rien sorti.

Mais cette fois, j’avais décidé de mettre en oeuvre un outil appris à ma formation d’avril. Tiens, c’était là où justement le livre de James Redfield s’était imposé à ma lecture suite à un jeu de circonstances inattendu.

Donc ce livre avait sa place dans ma valise, tout comme le guide d’utilisation de mon petit outil.

Je suis une ancienne timide. Je dis "ancienne" car je ne rougis plus autant qu’il y a quelques années. Mais timide quand même, donc, animer une séance de brainstorm rassemblant deux bonnes dizaines d’ingénieurs de 3 continents, ce n’est pas franchement facile pour moi. Hors de question d’improviser: j’ai donc soigneusement préparé ma séance dans ma chambre en faisant des aller-retours entre, d’une part, une préparation mentale et graphique à la présentation de l’outil au groupe, et d’autre part, la lecture de quelques pages de "La prophétie des andes", le dépaysement de ces dernières me servant d’anti-stress.

C’est donc là que j’ai lu la 6ème révélation, qui insiste sur l’importance des schémas hérités de l’enfance, notamment dans le domaine des interactions avec autrui avec la définition de 4 types principaux (interrogateur, intimidateur, victime et distant) et des relations qui en résultent.

C’est vraiment à ce moment-là que j’ai vraiment commencé à aimer ce livre, parce que je me suis assimilée au héros – son type d’interaction "distant" me paraissait terriblement familier.

Alors je suis allée faire brainstormer mes collègues dans un état d’esprit très positif, laissant de côté mon envie de fuir au moindre doute pour essayer au contraire de leur faire passer cet état d’esprit, cette énergie que j’avais puisée ici et là.

Pour une première fois, je crois que je m’en suis sortie sans trop de maladresse. J’ai cassé la dynamique de groupe grâce à l’outil, qui est imparable sur ce point, et j’ai réussi à faire participer tout le monde, même les râleurs. En fait, cela a même éclairé sous un autre jour les personnalités de plusieurs de mes collègues à mes yeux. Et cette fois, il en est sorti du concret!

L’avenir me dira si j’arrive à répéter l’expérience.

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Mandala totems

Avec un petit clin d’oeil pour encourager Vero à continuer d’alimenter son blog Sourires 😉

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Mon arbre fétiche – l’olivier

"De la famille des oléacées, l’olivier a pour origine le mot latin "oliva". D’une croissance lente, c’est un arbre des pays chaud qui pousse dans un sol pauvre et arride. Face aux caprices du climat, il se montre d’une resistance incroyable. Il peut survivre aux hivers les plus rigoureux, comme aux étés les plus chauds. Attention, l’olivier aime l’eau, mais un sol saturé d’eau peut causer sa mort.

C’est l’un des arbres les plus vieux du monde. En raison de son extraordinaire longévité (ont le dit "immortel"), l’olivier est, pour les cultures anciennes, un arbre chargé de symboles et de mysticisme. Omniprésent dans la mythologie grecque où il était associé à la vie éternelle, les grecs en ont fait un symbole de sagesse et de fécondité. Il était aussi l’emblème de la victoire lors des jeux olympiques. Dans la tradition islamique, l’olivier était le symbole de l’homme universel. En inde, il est l’arbre de la pacification. Les chrétiens, quant à eux, le considère comme un symbole de pureté et d’immortalité. Dans l’antiquité, il fut un symbole de paix."

Les animaux qui me ressemblent – le renard et… le corbeau (tiens donc, où est le fromage dans l’histoire? lol)

LE

Fox

92%

Crow

83%

Which animal totem best suits you?
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You scored as Fox, You are the Fox. You are quite intelligent and use it to your advantage. You are a diplomatic person and use that to help your friends in times of crisis, not choosing sides. You are also very patient, waiting for what you want.

You scored as a Crow
You are the Crow. You are able to discover your own character and help others find themselves as well. You are very creative in the field you are in and tend to be the intelligent one of the bunch.