IMG_3556

Mi-novembre

Mi-novembre? déjà? j’aime beaucoup ce mois, et là, quelle frustration. Je n’ai fait que voyager, participer à des réunions, travailler après les réunions pour rester à flot, cultiver mon obamania chopée outre-atlantique et le virus nez-gorge-oreilles qui allait avec tout cela. J’ai trouvé mes vacances de fin octobre irréelles, pas vraiment investies, à cause de la plongée brutale dans l’hiver certainement, mais aussi parce que j’anticipais tout cela… Pas vraiment déconnecté… Vivement Nöel.

Une confirmation: sur des amygdales enflammées, le vinaigre de pomme (ou de cidre), c’est d’une efficacité impressionnante.

Une interrogation: si le discours alarmiste que j’ai entendu lundi de mon voisin financier est vrai, on est VRAIMENT mal. En fait, des discours alarmistes j’en entends tout le temps. Mais lui c’est un optimiste. Finalement, comme se demandait Mari Charmant, si ce n’était qu’une crise financière et boursière comme d’hab (on en a vécu d’autres), les états ne s’agiteraient pas comme cela, et (à peu près) de concert qui plus est. Après les USA, l’Islande, l’Europe, la Suisse, la Chine… manquent juste Cuba, la Corée du Nord, le Groenland et le Zimbabwe? c’est quand même bizarre, cette globalisation, non?

Une réorganisation: au travail, encore, après 13 mois du précédent règne, et déjà 4 ou 5 mois de rumeurs au moins. Désespérant. Et je suis tellement loin des services financiers que je n’ai même pas idée de l’impact de la crise sur nos affaires. Brouillard total.

Une évolution: j’ai revu une dernière fois ma naturo-thérapeute, avant les vacances. Cette séance a été quasiment violente, pour moi, au point que je n’ai pas encore pu la raconter ici, ni avancer avec les outils qu’elle m’a donnés, j’ai besoin de stabilité et de sérénité, et là, tout bouge trop. Je garde les outils au chaud. Ce chemin de 3 séances était une expérience incroyable et ce chemin est fini… mais je ne sais pas encore où je suis arrivée.

Une conviction: sur le plan professionnel, une partie de mon travail actuel est porteuse de sens, de création, d’évolution, d’innovation et d’interactions humaines. Et c’est ce que je veux développer sur ce pôle-là. D’ailleurs toute mon évolution, et ma formation, depuis mes prises de conscience de mi-2006, allaient dans ce sens. Cohérence.

Enfin, une révélation: sur le plan personnel, je m’apaise peu à peu face à ce thème récurrent de recherche de sens dans mes rêves, ce que je pourrais appeler mon ego errant. Si je disparaissais aujourd’hui, ma vie jusqu’ici serait déjà pleine de sens, pourquoi donc errer encore, à la recherche de quoi? de puissance, de pouvoir, de richesse, de reconnaissance? je ne saurais qu’en faire. Je ne cours plus, et du coup, je n’erre plus. Enfin, j’erre moins. Et je laisse venir les circonstances, un peu plus naturellement. Attention, ce n’est pas passif: je continue de faire mon travail, de vivre ma vie, mais au présent. En fait, après avoir enfin pigé le lâcher-prise (eureka du mois de septembre!) je commence à piger aussi cette dimension là. Etonnant comme mon cerveau peut être lent à absorber ces notions, pourtant pas compliquées. Il me semble qu’il me faudra encore des années de travail sur moi pour digérer tout cela, et poser enfin mon ego errant à sa modeste place dans notre univers sans qu’il se trémousse sans cesse…

IMG_3556

L’ombre de l’ancêtre

Il y a deux ans, j’avais partagé ici mon soulagement de voir l’ancêtre de mon jardin protégé de facto de l’abattage par les règlements de protection de la nature.

En fait, ces règlements semblent franchement libres à interprétation. Si l’arbre a le moindre défaut, il est abattu sans histoire. Ainsi a fini le dernier bosquet d’épicéas de la parcelle voisine, qui ne gênait pas la construction du nouveau chalet, mais qui était plein de vermine (sic). Nous avons passé une nuit de cet hiver dans la fumée des restes non récupérables de ces immenses arbres, qui se sont consumés pendant plus de 24 heures. Reste l’ancêtre de notre jardin, maintenant le plus vieux et le plus imposant du quartier. Avec sa double tête foudroyée ou envolée dans un passé inconnu, il est moche vu de loin, mais vu de nos fenêtres en contrebas, depuis que nous l’avons allégé de ses vieilles branches basses dessèchées, il a l’imposant ovale d’un chêne centenaire. Le regarder par la fenêtre de la cuisine me repose…

Mais s’il semblait évident il y a 2 ans que cet arbre allait rester, il est revenu d’actualité de le couper, peut-être, petites allusions des futurs voisins, très sympathiques par ailleurs… jusqu’à une question plus franche, et une réponse aussi: pour l’instant, on n’a pas envie de le couper. Lili en fera un drame, elle le considère comme "son" arbre. Et moi j’aime aller méditer à ses pieds les soirs d’été. Heureusement, le message est bien passé, au point que les voisins l’ont eux-mêmes sauvé pendant nos vacances cet été – le bûcheron croyait qu’il était encore à abattre, et il a fallu l’appeler pour le convaincre qu’il était chez nous et pas sur le terrain agricole-piste de ski; comme nous laissons le haut de notre parcelle aux vaches pour éviter de faucher nous-mêmes, la confusion la plus totale régnait…

Maintenant, songeant que c’est ce week-end l’équinoxe, je suis allée sur le chantier cet après-midi pour me faire une idée de l’ensoleillement des 6 mois d’automne-hiver. Et là, j’ai compris. Les immenses porte-fenêtres coulissantes sud et ouest du chalet Minergie de mes futurs voisins sont à l’ombre de l’ancêtre tout l’après-midi, et le seront donc au moins jusqu’à fin mars. La terrasse attenante aussi.

Je connais bien le problème, puisque nous sommes aussi à l’ombre de plusieurs groupes d’épicéas l’après-midi. Mais quand j’ai dessiné les plans de la maison, j’en ai tenu compte, en l’ouvrant sur l’Est plutôt que l’Ouest. Cela chauffe à merveille en passif notre chalet les matins frais, et nous motive à sortir les après-midis ensoleillés, mais j’envie la terrasse ensoleillée de mes voisins du dessous, chez qui les filles vont souvent bronzer au goûter, alors que dans notre jardin il faut déjà mettre une petite laine à 15h…

Là, je me suis dit que l’architecte a dû faire l’hypothèse que cet arbre serait abattu, pour maximiser le rendement énergétique du chalet. Alors, dilemme écologique: abattre cet arbre et ils pourront chauffer moins, ou garder cet arbre et ils devront chauffer plus?

Bien sûr, je vais laisser mes voisins s’installer, il faut faire au moins le tour d’une année pour bien réaliser l’évolution du soleil au long de la saison, ils sauront bien nous expliciter le problème eux-mêmes… mais je sens cet arbre condamné à moyen ou long terme…

Pour me consoler, je me suis mise à rêver d’aménager le haut de notre parcelle en jardin zen… mais comment reproduire la masse tranquille d’un arbre multi-centenaire? ce n’est pas l’assemblage de 3 gros cailloux ronds qui vont remplacer la douceur de ses épaisses branches moussues au toucher.

La suite dans 2 ans, j’imagine…

IMG_3556

Bon pour le moral

Juste après avoir posté la note ci-dessous, je suis allée me remonter le moral sur Météo Couleurs. Ces messages sont souvent très sympas pour moi, et ce soir c’est le pompon:

😉

Cette couleur raconte ce que vous êtes en train de vivre en ce moment. Elle précise ce qui se passe et la façon dont vous le gérez.

Turquoise lumière
Vous êtes en train de guérir. C’est un miracle. Ce que vous avez toujours souhaité est en train de se manifester, la situation bloquée se libère. Votre polarité manquante arrive. Vous êtes habité par une force inhabituelle qui vous procure un changement de niveau de conscience. Votre coeur déborde, vous êtes animé d’intention pure, prêt à donner votre amour au monde sans besoin que cela ne se sache. Vous préoccupation se tourne vers la planète, son écosystème, sa survie et vous êtes prêt à veiller pour que l’homme y prenne sa place sans nuire à l’évolution des espèces.

Cette couleur vous informe des moyens qui sont à votre disposition et ce que la vie vous recommande de saisir comme circonstance favorable en ce moment.

Vert vif argent lumière
Savez-vous à quel point vous comptez pour d’autres ? Vous êtes un modèle de cœur, une référence de sagesse, un guide que l’on s’accorde à suivre. Vous êtes une étoile brillant dans la nuit indiquant une direction à suivre. Autant vous en rendre compte, cela pourrait changer le cours des choses. Tant d’autres vous accordent une totale confiance ! Et vous, qu’attendez-vous pour en faire de même. Qu’attendez-vous pour posé un regard vif et avisé, tourné vers une lumière qui scintille dans la nuit. N’avez-vous pas observé, la vérité vous redresse, vous redonne confiance en la vie, vous permet de traverser d’une rive à l’autre le fleuve où coule votre histoire, votre quête. Vous n’êtes plus seul, la lueur de vérité que avez vue vous guide pour rentrer à la maison.

IMG_3556

La mue

Hier soir, j’ai rouvert ce blog et j’ai fait la moue.

Cette pub fatigante en haut depuis des mois… et ce violet qu’on va voir partout cet hiver d’après les catalogues que j’ai feuilletés, je le porte assez, c’est une couleur que j’aime bien, mais il est trop lie de vin…

J’ai vu d’autres designs sur d’autres blogs, envie de changer la vitrine, là aussi… c’est vraiment bizarre cette envie de tout changer, cela ne me ressemble pas du tout… je me soucie toujours plus du fond des choses, et des gens, que des apparences…

Peut-être envie de m’affirmer, me singulariser?

enfin, peu importe, j’ai suivi mon intuition avec 24h de délai de réflexion, est-ce bien raisonnable de payer juste pour le look???

Mais voilà, le résultat est là… et cela me fait plaisir!

Bienvenue de nouveau (ou bienvenue tout court) dans mon petit rectangle serein…

IMG_3556

Petits pas

Tracesdepas Petits pas, petits pas… j’avance. Parfois les pas sont plus petits, car je fatigue, parfois la foulée est bondissante, portée par un enthousiasme venu de nulle part…

Les doutes de la semaine dernière ont été effacés. Tout n’est pas rose, certes, mais rien ne va bouger dangereusement autour de moi avant cet été, et surtout on a enfin fini le gros dossier qui nous empoisonnait depuis des lustres. C’est pour cela que Chef était si zen: je l’avais oublié, mais pour lui, c’était le dénouement d’une longue histoire qui a dû lui causer son lot de soucis. Maintenant il peut enfin se consacrer à autre chose. En plus il nous a spontanément rassuré sur les rumeurs internes. Je me sens mieux.

Reste mon autre os – Vieux Pote dans ses méandres conjugaux. Une vraie saga avec les "on m’a dit que…" en 3ème oreille qui n’arrangent rien. Nous avons papoté des années en pause café sur nos soucis professionnels et la construction de nos vies, nous sommes venus du même bout du monde jusque dans ce pays de montagnes, nous avons le même âge et nos enfants aussi; le jour où j’ai pu créer un emploi dans mon équipe, il avait le profil idéal, nous avons avancé ensemble plusieurs années, puis à la dernière réorg, nos objectifs se sont séparés; mais au travers de tout cela, il reste une amitié durable, depuis près de 15 ans, construite sur nos références socio-culturelles communes. J’ai eu de grands moments de complicité avec sa femme aussi, des échanges de vêtements de nos grossesses et de nos bébés à quelques papotages mémorables au téléphone (je me souviens que c’est elle qui m’a parlé la première du chakra du coeur!). Maintenant il a besoin de parler, et j’écoute. Histoire banale d’un couple qui s’effiloche, lentement mais sûrement, comme si le seul projet qui les avait scellés un temps était la volonté d’établir une famille, sous la pression de la trentaine toute proche. Elle, visiblement, cherche désespérément le sens de sa vie, maintenant qu’elle arrive au milieu…

Finalement, moi aussi je suis passée par de gros doutes en 2006, année de gros questionnements mais c’est par l’introspection que j’ai surmonté cette période. J’ai dû accepter avec une certaine humilité de reporter certains de mes projets à bien plus tard, mais j’ai ouvert avec ce blog notamment d’autres portes, et je suis bien plus sereine aujourd’hui.

Petits pas, petits pas, je m’arrête un instant pour écouter, j’aimerais voir les autres aussi avancer, mais chacun son chemin, chacun sa vitesse, petits pas par ici, petits pas par là…

IMG_3556

Inquiétude

Changement d’humeur. Je me suis cognée dans plusieurs rumeurs en fin de journée vendredi au boulot, et avec les leçons apprises en 2004 et 2007, mes petites antennes m’ont envoyé assez de signaux d’alarme depuis quelques semaines pour me faire paniquer – impossible en plus d’aller faire traîner mes oreilles à la machine à café pendant le week-end, et demain sera encore une journée pleine de réunions convenues où je n’apprendrai rien!

Et si… Chef se faisait mettre au placard?

Maintenant???

Mais qu’est-ce que je vais devenir moi? je commençais juste à me sentir à l’aise dans ma nouvelle mission que nous avons définie ensemble depuis 6 mois! en plus, là, je ne vois vraiment pas qui pourrait le remplacer.

Comme il m’a accordé 30 minutes à son retour vendredi après un mois d’une mission exceptionnelle et particulièrement délicate pour le management loin du siège (et si cette mission avait échoué???), j’étais tout étonnée de le voir si zen. Détaché. Pas son style. Je l’ai noyé sous les mauvaises nouvelles (que je gère) puis les bonnes nouvelles (que je gère) pour qu’il garde la bonne impression (que j’assume), puis j’ai fini par les questions administratives. 2 petits détails curieux. Il s’est approché de son tableau annuel pour noter mes vacances, puis il a reculé, transmets-les à l’assistante. Puis je me suis excusée pour un conflit d’agenda à notre réunion de département semestrielle dans un mois, et il avait l’air de s’en moquer. J’ai mis son manque de mordant, inhabituel chez lui, sur le compte de la fatigue… c’est l’après-midi que les rumeurs m’ont atteinte… trop tard pour l’interroger franchement…

Une autre hypothèse pas plus rassurante serait la préparation d’une charrette de licenciements. La crise économique, pour ne pas dire la récession, nous frappe comme les autres, ainsi que les mauvaises performances boursières qui fragilisent l’entreprise. Mais j’ai déjà vécu cette situation il y a quelques années et on n’a pas licencié en masse sans prévenir avant! (il faut savoir que la loi suisse protège peu les travailleurs, on est tous en CDI mais licenciables sous 1 à 3 mois, donc comme des CDD)

Suis inquiète… en plus je devais bosser ce week-end, sur mes dossiers qui convergent désormais avec la rédaction de mon mémoire, mais tout m’a soudain paru trop gros, trop lourd, sur un agenda trop étroit… Plus des soucis avec les enfants cette semaine, je dois payer mon indisponibilité auprès d’eux, plus un copain et collègue de 15 ans qui se sépare de sa femme, sans douleur, mais un grand besoin de parler, et pour moi, vague à l’âme, c’est dur de vieillir et de voir ces couples diverger alors qu’on a vu la joie de leurs débuts, l’émotion des naissances et des sourires complices y a pas si longtemps encore…

Et le pire, c’est que je n’ai même pas pu retourner à la cascade, parce que le temps était trop orageux depuis hier.

C’est pas drôle… mais bon, j’y verrai sans doute plus clair dans quelques jours.

IMG_3556

Bonne humeur en passant

J’ai avancé sur plein de fronts depuis une semaine, et je finis le pont avec une bonne humeur d’enfer! A croire que le temps était élastique ces derniers jours. J’ai dormi tous les matins jusqu’après 8heures, fait le minimum vital de tâches ménagères, mais aussi, créé, planté et arrosé un (micro) potager en famille, visité la chocolaterie Nestlé à Broc et le village de Gruyères avec les filles (on est même revenues toutes les trois avec des pierres précieuses en souvenir), fini de trier le courrier en retard, et surtout, finalisé le 2ème tiers de mon travail de mémoire, que j’ai pu livrer à mon tuteur aujourd’hui. J’ai le cerveau lessivé par des heures de concentration intense tous les matins et un partie des après-midis depuis 5 jours, mais au moins, c’est fait, et je vois enfin comment lier le dernier tiers du travail à mes échéances professionnelles sur les prochaines semaines.

Ouf.

Suite à ce "milestone" majeur, j’ai ressenti le besoin inattendu d’aller marcher à la recherche d’une cascade dans la forêt, que j’avais trouvée un peu par hasard il y a une petite dizaine d’années et que je n’avais plus revue depuis. Lili a bien voulu m’accompagner, et nous avons passé une partie de l’après-midi à nous en approcher de notre mieux – la berge dont j’avais le souvenir n’étant plus praticable, et l’autre un peu sportive. Nous n’avons pas pu aller jusqu’aux embruns, mais même à 50m, quelle récompense! l’endroit est totalement sauvage (j’avais même peur de déranger des oiseaux) et la chute d’eau, gonflée par la fonte des neiges en aval, était assourdissante.Dansedesfleursclairdelune

Enfin, autour de la maison, ma rocaille vient enfin de se parer de couleurs, blanc, jaune et rose, et j’ai apprécié un grand moment de tiédeur au soleil hier assise pieds nus dans l’herbe au pied de l’Ancêtre, le très vieil épicéa qui domine notre jardin. Encore un peu de chaleur, et je pourrai aller marcher dans la rosée du matin sur la pelouse, et humer la lune à l’écoute des bruits étranges de la nuit tombante en évitant les chauve-souris. Youpi!

Alors, peu importe que ce soir Chef et Grand-Grand-Chef soient de nouveau dans un avion pour aller se battre sur des lointains et interminables fronts… demain, j’ai deux réunions à animer, je sais déjà ce que je vais y amener, un peu de cette énergie, de cette joie de vivre que j’ai cueillie aujourd’hui… et pour ici, un petit clin d’oeil mandala à Benoît, qui m’a aidée à croiser quelques fées dans la poésie qui m’entoure.

IMG_3556

Retour de vacances

Voilà, j’ai fait une bonne pause avant d’attaquer la prochaine ligne droite. J’appréhende vraiment juin, car les enfants vont être épuisées par ce dernier trimestre interminable, amputé en plus du 1er mai cet année. Quant à moi, avec les différentes échéances, les travaux prévus dans la maison, des fêtes le week-end, et en plus, 3 semaines de vacances à remplacer comme on pourra dans mon équipe, je n’aurai pas une minute pour moi. Mais au bout du chemin, je serai contente de moi… je le sais depuis les résolutions de début d’année, 2008 sera une année chargée, mais c’est une étape nécessaire…

Alleedarbres

IMG_3556

Ouf, cela va mieux

Semaine bien contrastée…

Complètement démotivée à la reprise lundi. J’étais mal physiquement, et dans la soirée j’ai senti une brûlure au fond du palais. La membrane entre la luette et l’amygdale semblait déformée. J’ai été littéralement prise de panique (peur d’étouffer) et comme l’hôpital le plus proche est à 25 minutes de voiture, j’ai paniqué Mari Charmant à son tour, puis Lili, réveillée pour l’avertir que nous filions aux urgences et qu’elle devait rassurer sa soeur si elle se réveillait à son tour en notre absence.

Finalement, arrivés à l’autoroute, je me sentais mieux et nous avons fait une pause pour faire le plein d’essence, le temps de décider rationnellement que non, je n’étouffais pas et que nous pouvions rentrer à la maison.

J’ai appliqué religieusement le conseil de Maman pour essayer d’éviter un 3ème traitement antibiotique consécutif: gargarisme au vinaigre de pommes bio (disponible en rayon standard à la Coop pour les Suisses). Je ne sais pas si c’était de nouveau le streptocoque, mais cela s’est avéré efficace! Ouf.

Le reste de la semaine m’a amené son lot de découvertes et d’expériences plus ou moins épiques, qui m’ont renforcé dans la conviction que mon nouveau poste est un défi total à mes capacités d’adaptation, pour la gestion d’équipe (dont je me passerais bien), pour l’amélioration de l’aspect synthèse de mes communications, et pour ma capacité à endosser des responsabilités, en particulier pour prendre des décisions irréversibles.

Mais au moins j’ai pu parler ouvertement à mon chef de ma 2ème colère, qu’il a non seulement reconnue mais même réussi à déjouer avec… humour. Il est clair que je dois travailler sur le mode franc avec lui, même si je dois sortir de mes habitudes de rumination pour cela. Il est de bon conseil et m’a montré, au cours des 2 derniers mois, si clairement comment je pouvais progresser que je finis par me prendre au jeu.

La 1ère colère me paraissait impossible à exprimer facilement, mais le concours de circonstances a fait qu’en réglant ma 2ème colère, j’ai aussi, par ricochet de mon chef, fait entendre aussi celle-ci.

Le plus beau est le plus étrange.

Dans la nuit qui suivait, j’ai rêvé que Mr_1ère_colère me convoquait, avec un groupe de cadres, pour une communication. Et quand j’arrivais à cette réunion, il me souriait en bon manipulateur comme je le perçois, et me demandait de prendre la parole, en premier, pour expliquer mes frustrations, de façon totalement improvisée… et clairement pour mieux les descendre, les démonter. Et là, curieusement, je n’ai pas eu peur. J’avais les bras croisés devant moi, comme une défense, et mes bras sont devenus plus chauds, plus forts et plus lumineux, plein d’énergie, ils irradiaient littéralement, et forte de cette protection, je n’avais soudain plus de crainte. J’étais enfin forte, enfin capable de dire non, enfin capable de tenir tête pour servir MES objectifs et pas les siens, et même capable de lui dire ses quatre vérités.

Bon je n’y suis pas encore dans la réalité, mais vraiment ce rêve m’a fait plaisir. 

Enfin, toujours ce même jour où j’ai réglé tous mes problèmes de colère, j’ai reçu un soutien inattendu par email, mais celui-là je ne l’ai vu que ce week-end. Comme apparemment ce soutien est lié à une chaîne d’amitié de lecteurs de ce blog, même si je ne sais pas vraiment le qui-quand-quoi, merci aussi de votre aide.

Donc, si je résume, Maman m’aide, Mari Charmant m’aide, Lili m’aide, mon chef m’aide, mes rêves m’aident, mon blog et ses lecteurs m’aident…

Tout va donc bien (en tout cas, bien mieux)!

IMG_3556

Burst out – il est temps que cela change!

S’il y a une émotion qui m’atteint rarement, c’est bien la colère. Mais voilà quelques mois que je la redécouvre. Et cela ne me réussit pas du tout, car c’est une émotion que je gère justement très mal.

Heureusement, seul un pôle de ma vie est ainsi perturbé: mon pôle professionnel. Mon environnement professionnel se dégrade pour des raisons d’ordre conjoncturel d’une part, et d’ordre structurel d’autre part, et je suis quasi totalement impuissante à faire bouger les choses. En 2006, j’avais commencé à établir un "cahier des lamentations" dans un coin chez moi pour noter tous les problèmes et frustrations qui me parvenaient, afin de m’en libérer psychologiquement; peut-être devrais-je reprendre cette habitude…

J’ai eu deux grosses sources de colère en décembre. Mais je ne les ai pas sorties, ces colères, à part à en parler sans fin chez moi, au point d’épuiser les miens, ce qui n’arrange rien. Alors je les ai avalées, tant bien que mal. C’est à dire mal. J’ai fait 2 angines à streptocoques coup sur coup, chaque fois, 24h après cet effort d’avaler une couleuvre! la 2ème fois, le médecin de garde (c’était le 24 décembre) m’a demandé si j’avais un problème au travail, ce qui m’a mis la puce à l’oreille.

A peine sortie de mon 2ème traitement antibiotiques, j’ai chopé le premier virus de passage en même temps qu’une de mes filles, et si j’ai apparemment réussi à juguler ce dernier par automédication, il reste que j’ai passé l’essentiel de mes vacances à constater que mon système immunitaire en a marre!

Il faut que j’agisse pour changer tout cela, mais comment?

D’abord parler à mon chef ouvertement de la 2ème colère qu’il a provoquée par inattention. J’ai préparé minutieusement cet entretien depuis 2 semaines avec des faits, une solution, le tout appuyé par des chiffres et graphiques, et je pense que je vais plutôt améliorer ma crédibilité auprès de lui en prenant cet angle très professionnel et dégagé de toute émotion. Après tout, comme il me l’a confié, les émotions, c’est son faible. Visiblement il a l’art d’en provoquer de violentes sans s’en rendre compte; sa personnalité est de ce point de vue totalement aux antipodes de la mienne, qui consiste plutôt à observer, anticiper et agir le plus subtilement possible pour "arrondir les angles" tout en avançant.

On verra bien…

J’attends aussi l’occasion d’aller requinquer tout mon organisme en thalasso anti-stress, comme j’en ressens vraiment le besoin, mais difficile de partir me thalasser sérieusement avant l’été. Je me dis donc que c’est sans doute le moment de tester une thérapeute locale en médecine énergétique – shiatsu, acupuncture, ou peut-être ce reiki dont tout le monde parle mais que je n’ai encore pas testé… Mais je n’arrive pas à décider quel numéro appeler dans la liste locale!

C’est vraiment le moment de dépasser mes limites, peurs, blocages, croyance pour avancer… j’ai défini des objectifs assez précis à horizon de 3 ans, et identifié comment avancer vers eux déjà en 2008, mais là je piétine, après tous ces progrès des 3 dernières années, et je vois bien qu’il faut que je tienne le coup en 2008, en particulier professionnellement, pour concrétiser ces objectifs ensuite… c’est pas drôle!