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Le grand écart

Ma note d’hier soir montre les limites de ce blog qui va avoir 5 ans dans quelques jours. 5 ans à partager ici mes humeurs, mes doutes, mes nouvelles expériences, mes questionnements, ma recherche de sens, mon regard dont je relis maintenant combien il a pris du recul, de la profondeur… Disons que je me sentirais curieusement à l’étroit dans la tete que j’avais alors.

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Etranges circonstances

Après quelques jours de vacances à observer mes incertitudes et la tristesse, les doutes, l’impatience qui voletaient autour dans ma tête, j’ai décidé de lâcher prise, de laisser venir à moi les évènements et de suivre simplement mon intuition face aux éventuels engagements que la vie m’offrira, ou pas, de prendre. Ne rien attendre, ne rien provoquer, être moi simplement, présentement. Et du coup ne rien regretter. Advienne ce qui adviendra.

C’était le week-end du 6-7 août que tout cela s’est clarifié pour moi, et j’ai jeté quelques phrases un peu plus construites à ce sujet ici, le 8 août, vers midi.

Quelques heures plus tard j’ai reçu le premier message. Il ne voulait encore rien dire, mais j’ai passé la soirée à agir au cas où. C’était naturel. J’étais dans le flux.

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Trouver une voie – Eléments de réponse

"La meilleure manière de faire bouger les choses socialement, c'est de commencer par une conversation." (Margaret Wheatley)

et une interview de mars 2011 (oui, en mars!) d'Arnaud Desjardins, disparu sans bruit médiatique dans l'agitation de ce mois d'août… qui me semble prendre tout son sens aujourd'hui (oui, en août!)…

Marc de Smedt – Beaucoup de personnes sont actuellement habitées par l'inquiétude écologique, financière, humaine. La perte de sens est générale, la peur de l'avenir occulte tout. Que faire pour contrer cette sinistrose ambiante ?

Arnaud Desjardins – D'abord, chacun doit savoir ce qu'il peut faire personnellement pour agir efficacement dans la réalité et selon les circonstances qui se présentent à lui, afin de réagir avec sagesse à son propre niveau. Et puis il faut trouver en soi ce qui est épargné par la peur permanente. Vivre dans une certaine paix intérieure aide à faire partie de la guérison du monde plutôt que de sa maladie ! Le monde intérieur est vaste : essayons de ne pas y voir que les nuages et trouvons en nous-mêmes le ciel bleu qui sous-tend tout cela !

Cet été est pour moi aussi l'occasion de nouvelles prises de conscience face à des circonstances qui se présentent à moi de façon tellement inattendue que je suis forcée à faire face à mes responsabilités. Demain c'est ma rentrée; il est temps pour moi d'avancer.  

 

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Tout le monde il est pas beau il est pas gentil

Décidément, l'actualité continue de se moquer de moi…

Les concombres bio-toxiques n'en étaient pas, comme je m'en doutais, il s'agissait bien des graines germées, bio ou pas peu importe car le danger de ces petites choses toutes jolies est bassement naturel et bactérien et non industriel et chimique. Et pas moyen de savoir si l'ail et le vinaigre sont efficaces pour les désinfecter, à quand une étude sur le sujet? Quelles sales bêtes tout de même.

Pour DSK, je n'y comprends plus rien. On se croirait dans une BD d'aventures genre XIII ou OPA… quelle drôle de planète. Quant à la 2ème vie des femmes de ménage, c'est vraiment trop sordide.

Moi je veux retourner dans les contes de fées! 

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Autonomie, autorité, responsabilité

Je suis autonome, je suis responsable et je ne supporte plus l'autorité, me suis-je dit cette semaine…

Non, ce n'est pas tout à fait vrai.

Je suis autonome, mais travailler à plusieurs sur un but commun démultiplie les forces des uns et des autres. L'idéal pour avancer, c'est une équipe de gens bien autonomes et bien complémentaires, prêts à unir leurs forces sur un but qui a du sens pour tous. Mais il faut une bonne dose de responsabilité et de maturité individuelle pour cela… ou une autorité forte forçant tout le monde à ramer ensemble pendant un moment.

Je suis responsable moi-même, mais encore un peu immature et pas très courageuse, même si j'ai beaucoup progressé. Ma nature anxieuse me fait douter beaucoup et ne m'encourage pas à prendre des responsabilités. Mais généralement, je bénéficie aussi de la contre-partie: j'anticipe les risques, et face à mes propres responsabilités, je les attaque de front. Les projets dont j'accepte la responsabilité ont donc d'excellentes statistiques de succès, car j'ai moi-même évalué leur faisabilité avant de m'y engager.

L'autorité enfin… sujet passionnant. J'ai été élevée de façon très traditionnelle, qu'il s'agisse des valeurs familiales ou des systèmes scolaires dans lesquels j'ai évolué, où l'autorité avait une place importante. J'ai appris à respecter et surtout à obéir à mes parents, aux maîtres, aux chefs, aux représentants de toutes les formes d'autorité, religieuse, sociale, politique, professionnelle, académique…

Par chance, les univers dans lesquels j'ai évolué m'ont confrontée à des valeurs très différentes, ce qui m'a forcée à questionner les croyances, sinon les autorités elles-mêmes. J'ai rapidement appris à penser par moi-même et les premières autorités que j'ai relativisées, à l'adolescence, étaient celles de mes parents, normal à cet âge, puis du catholicisme, devenu beaucoup trop étroit pour mes nouveaux questionnements scientifiques dès mes premières années d'études universitaires.

Mais je ne pouvais pas remettre en cause l'autorité d'un prof, d'un chef ou même d'un douanier et je me souviens d'en avoir pleuré des heures, quand cette autorité était injuste, implacable ou inhumaine, dans l'une ou l'autre de mes expériences de vie, coincée dans mes dilemnes. Je revois très bien dans quel état émotionnel j'étais alors et surtout je comprends maintenant combien cette souffrance était en fait un écho à mes propres blessures: "si je n'obéis pas, je ne serai plus aimée". Or je ne voulais pas obéir parce que c'était idiot ou insupportable ou en désaccord profond avec l'une ou l'autre de mes valeurs, et je voulais être aimée parce que je suis un être humain et j'ai besoin de l'amour, de la récompense ou de l'approbation d'autrui pour être heureuse (croyais-je). La contradiction me mettait dans tous mes états…

Il m'a fallu beaucoup de courage il y a 14 mois pour casser ce schéma, quand mes chefs m'ont demandé de prendre encore plus de responsabilités alors que je n'en avais plus la capacité matérielle et que je n'y trouvais plus aucun sens. J'en ai pleuré encore, mais j'ai surtout pris conscience que je ne pouvais plus continuer sur ce mode-là. 

Le fait que ces responsabilités étaient de plus diluées dans des rôles peu clairs, allant à l'encontre de mon besoin d'autonomie, m'ont aidée à sauter le pas.

En outre, le non-alignement de ma hiérarchie ébranlait tellement la notion d'autorité que je ne savais plus de toute façon plus à quel saint (ou plutôt à quel chef) me vouer. Je pense aujourd'hui que si mon équipe est restée soudée et motivée (aucun n'a démissionné dans les remous) alors qu'au niveau du dessus, nous étions trois cadres à jeter l'éponge rien que dans notre département, c'est peut-être tout simplement parce que j'avais beaucoup filtré le "merdier" auquel ma propre hiérarchie m'exposait, en particulier leurs doutes et leurs guerres d'influence, et mes propres doutes et guerres d'influence; je continuais l'effort de construire pour chacun une histoire dans laquelle son propre rôle s'inscrivait au service d'un but commun: celui exprimé par la direction en début d'année, qui ne me parlait pas à moi, mais que je pouvais parfaitement décliner en objectifs plus fins et compléter par des objectifs de développement personnel connaissant bien les personnalités des uns et des autres.

Cet exercice, mon chef ne l'a pas fait pour moi, par excès de confiance, par manque de temps…  j'étais sa confidente la plus stable et nous pouvions discuter franchement de tous les problèmes, mais si lui en était soulagé, moi je n'en dormais plus, incapable de trouver des solutions (je pouvais en imaginer, mais pas agir). Il a oublié que je n'étais pas comme lui, un roc résistant à toutes les crises.

Je lui ai donné sa chance: un ultimatum de 10 jours pour "me donner du sens à tout cela". Il n'a même pas essayé, à ma grande déception; il m'a envoyé chez son chef, qui a joué toutes ses cartes avec des confidences que je n'aurais jamais soupçonnées, mais qui ne m'ont pas plus rassurée, puis chez le PDG, qui a joué toutes ses cartes avec des promesses qui m'ont franchement ébranlée le temps d'un week-end de réflexion, mais qui ne m'ont pas convaincue.

Je n'y croyais plus.

Aujourd'hui je me sens libérée et grandie, parce que je n'ai plus à me débattre pour m'aligner sur une autorité plus ou moins crédible. Mais c'est très difficile de se retrouver sans autorité quand on a des schémas d'obéissance gravés en soi depuis l'enfance. Je me suis sentie déstructurée et très seule face à mes responsabilités. On peut accuser l'autorité de tous les maux (y compris ses propres défaillances), c'est bien pratique… Finalement une bonne leçon d'autonomie et de responsabilité.

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Mes sacs à main et moi – 2010, rien ne va plus

En 2010, je suis visiblement une maniaque de la redondance, puisqu'il y a alors dans mon sac:

– deux porte-feuilles,

– deux porte-monnaie,

– deux sacoches de première nécessité.

Le pire, c'est que je ne me souviens plus pourquoi/comment j'en suis arrivée là!

L'avantage c'est que j'ai développé un très efficace 3e oeil dans les doigts pour arriver à extraire ma carte de crédit de cette caverne d'Ali Baba en moins de 5 secondes quand je passe à la caisse.

Mais en pratique, ce 3e oeil reste parfaitement inefficace pour décrocher à temps le téléphone, en particulier l'iphone dont les rondeurs trouvent un malin plaisir à s'échapper ici ou là, sonnerie vibrante ou pas.

Et ouvrir mon sac a quelque-chose de déprimant comme une maison encombrée d'un bric-à-brac obsolète et mal rangé… quand ce n'est pas carrément gluant, comme le jour où mon déodorant de secours a coulé au fond, épargnant de justesse mon permis de conduire et mon passeport (ah oui, cela me revient, c'est pour cela qu'il y a deux trousses, l'une doit être étanche?).

L'été passé, quand j'ai décidé de passer à un rôle de consultante indépendante, j'ai pris conscience que je devais travailler un peu plus mon look, et je me suis noyée dans un abîme de réflexion sur la combinaison sacoche d'ordinateur et sac à main baroudeur, que je ne m'étais jamais souciée d'assortir jusque-là. Alors j'ai fait au plus simple: j'ai racheté un micro sac, et un porte feuille pour ce micro sac, dédiés à mon activité professionnelle. Mari Charmant a éclaté de rire: maintenant Miss Redondance a… DEUX sacs à main! et en plus j'ai pas la place dans le grand pour mettre le petit (bon, si, OK, si je débarrasse la 2ème trousse de secours étanche peut-être…)

Donc, me sentant vaguement ridicule et passablement encombrée de tout ce bric-à-brac, j'ai pris la décision de revenir à UN (dur) MICRO (encore plus dur) sac au quotidien… quitte à planquer le sac de secours au fond de mon coffre de voiture pour les "au cas où".

 

 

 

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Le courage du changement… et après

Un an a passé depuis ma rébellion.

Depuis, je ne vois plus avec les mêmes yeux les rébellions des autres (voir la récente rébellion d'Alain sur immigrantsong par exemple, ou dans un tout autre registre l'appel des universitaires  à une recherche en finance plus responsable)

A chaque fois une prise de conscience, souvent douloureuse, mais au bout, l'occasion de tellement grandir.

D'entraîner aussi une prise de conscience chez les autres, surtout si on n'a jamais cessé de les respecter, malgré les remous turbulents des émotions de la rébellion.

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Et après… la responsabilité. Comme quand on devient adulte. Trouver sa voie, celle qui est en accord avec nos aspirations les plus profondes, et aussi nos capacités.

On peut, on doit continuer de développer ses capacités, mais chacun de nous, avec sa personnalité, avec son chemin de vie, est une pièce unique dans le puzzle de l'humanité.

Chacun de nous a un rôle à jouer.

Chacun de nous a sa responsabilité.

Nous sommes, dans chacun de nos choix ou non-choix, les ailes d'un papillon du Brésil qui induit au bout du compte une tornade au Texas.

Et nous ne sommes pas seuls. C'est bien souvent dans la rencontre inattendue, dans un regard, un sourire ou un mot de l'autre pleinement écouté, que se trouve le message éclairant sur le chemin à suivre.

 

 

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Echos printaniers

Le printemps s'impose très fort cette année. La neige n'est plus tombée depuis un mois et demi – le peu qui est tombé cet hiver a fondu avant fin mars, et la pluie aussi est rare. Hier j'ai fait le tour de notre montagne en une bonne heure de marche, les pâturages sont étonnamment praticables pour la saison, je ne me suis embourbée qu'une fois. J'avais besoin de marcher pour avancer, me secouer un peu. Je suis partie fatiguée, hésitant à préférer une sieste à cette sortie dans le vent, mais je suis revenue apaisée et le pas léger comme si les quelques kilomètres que j'avais arpentés ne comptaient pas.

Les semaines continuent de passer sans que je trouve vraiment ma place. Je lis beaucoup et je pense surtout beaucoup, mais j'ai l'impression de ne plus rien faire, comme si le temps me jouait des tours maintenant que je ne lui cours plus après. Cela m'intrigue beaucoup, car j'ai essayé de mesurer le temps d'avant et le temps de maintenant en tâches tout-à-fait objectives, et je ne comprends pas: on dirait que j'ai complètement ralenti tout ce que je fais et pourtant je ne fais pas mieux. Je suis juste beaucoup plus tranquille, mais je ne dirais pas sereine; cette lenteur me gangrène d'une espèce de tristesse qui m'envahit par bouffées. J'essaie de pratiquer la pleine conscience, de savourer mes gestes et le moment et le lieu que je vis, mais autant ces moments me semblaient magiques quand je les arrachais à mon stress permanent d'un quotidien trop chargé, autant me les offrir maintenant dans la paix d'une journée organisée à ma guise me semble insipide et sans intérêt.

Je suis mal dans mon identité dont je réalise combien je l'avais construite dans le regard de l'autre (ou ce que j'imaginais être le regard de l'autre). Je suis face à moi-même comme jamais. Et je ne sais pas quoi en faire. C'est une expérience intéressante en tout cas, qui me donne une petite idée de combien nos perceptions sont subjectives. Y compris peut-être celles de l'espace et du temps.

Le retour du printemps fait écho aussi à mes violents états d'âme de l'an passé. Et j'ai fait du nettoyage, du vide greniers pour m'alléger encore de certains rêves qui ne se réaliseront plus, cet idéal de 3e enfant dont la folie me saute aux yeux après coup. Quoique, si nous n'avions pas repoussé ce projet fin 2006, je n'aurais pas compensé dans mon renouvellement professionnel avec formation continue et tout ce qui a suivi par enchaînement d'opportunités et de tournants parfaitement assumés… mais incompatibles avec une maternité de plus. Mais peu importe, on ne reviendra pas en arrière. Et élever les 2 premiers m'occupe bien assez sur l'axe "famille" de mon quotidien.

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Semaine de printemps, enfin le renouveau?

Cette semaine je suis sortie de mon marasme quotidien, de mes doutes et errances circulaires pour une semaine de formation à Paris. J'avais décidé d'investir dans l'approfondissement d'un domaine d'application de ma spécialité, plus "business" que gestion. C'était une bonne idée, car cela m'a regonflée à bloc.

L'hôtel où je logeais m'a offert un magazine et une télé. Dans le magazine, il y avait un reportage sur les guérisseurs, et à la télé, il y avait un reportage sur les guérisseurs. Un message m'a frappée "moins j'en sais sur la personne, mieux cela marche". C'est comme pour l'inventivité technologique: trop de savoir bride la créativité, c'est pourquoi il est souvent fructueux de faire des brainstorms entre ingénieurs de différentes spécialités, pour que chacun apporte avec son esprit neuf et curieux une nouvelle perspective, une exploration différente du problème de l'autre. Et après, mais seulement APRES,  le savoir peut prendre le relais pour modéliser, vérifier, valider, construire.

Je sens qu'il faut que je me secoue maintenant, c'est la fin de l'hiver, le premier anniversaire de cette pénible année de renoncements, maintenant il est temps de finir ma mue pour passer à autre chose. Mais c'est aussi maintenant plus que jamais que je dois prendre le temps de faire le vide, méditer, me poser simplement pour me recentrer et "intuiter" la nouvelle voie à suivre.

Ce que j'ai appris au cours de ces derniers mois, c'est que j'ai besoin d'agir pour me sentir à ma place dans cet univers, mais de façon plus centrée, plus posée que je ne le faisais dans mon ancienne perpétuelle agitation. Mais, comme les guérisseurs, je ne peux pas faire confiance à mes capacités d'analyse et de réflexion pour déterminer la voie à suivre; cela ne fait que m'engluer dans les doutes et les regrets stériles et déprimants. Je dois d'abord suivre mon intuition, les messages de ceux que je croise, pour dégrossir une direction et APRES je peux appliquer mes capacités d'analyse et de réflexion à affiner un plan de réalisation. Mais pas AVANT!

Moi, je ne suis pas guérisseuse et ne me sens pas appelée dans cette voie. Ma voie est moi est la créativité, l'inventivité. Pendant la formation, j'ai découvert que l'intuition que j'avais suivie pour réaliser mon mémoire en 2007 est au coeur de la révolution de mon métier que nous prédit aujourd'hui un directeur d'un grand groupe français, sur la base de ce qu'il observe depuis 2-3 ans. Ce sujet là n'a guère d'importance en lui-même mais je me souviens encore de la surprise du professeur en charge du programme de formation à l'époque devant mon choix – alors que pour moi c'était pourtant évident qu'il y avait quelque-chose à explorer de ce côté… intuitivement. Le structurer, l'explorer, le vérifier, et surtout le communiquer était un travail difficile qui m'a pris des mois APRES… mais j'étais partie d'entrée dans une bonne direction.

C'est une montagne bien plus haute que j'ai à escalader maintenant pour développer cette créativité, cette inventivité et l'amener au service des autres. Je ne sais même pas quelle forme elle a. Cela fait des mois que je piétine au pied, incapable de trouver le début d'un sentier pour commencer mon ascension. Je suis découragée… mais je commence aussi à prendre conscience de la nécessité de cette étape, utile à me faire prendre conscience de mes facteurs limitants, pour mieux les lâcher: m'alléger est la première condition pour pouvoir sauter un peu plus haut sur ce chemin.

Et puis il y a les messages. Pendant cette formation, j'ai été frappée par les allusions ici et là à la possibilité du développement d'un nouveau paradigme, plaçant les objectifs sociaux à une importance égale ou même supérieure aux habituels objectifs de capitaux. Dans le monde d'APRES. Et dans le même magazine qui parlait des guérisseurs, il y avait ces petites phrases de Pierre Radanne: 

 "L'alternative au consumérisme sera une société relationnelle."

"Nous vivons dans un monde fini du point de vue des ressources et des libertés qu'on peut prendre vis-à-vis de l'environnement. Mais à l'intérieur de ces limites, il y a un infini qui est la relation à l'autre."

Et comme l'Univers s'est rendu compte que je suis incapable de saisir les messages qu'il m'envoie en permanence à moins de me les répéter lourdement, à ma sortie de l'avion le premier mail que j'ai lu venait du patron du réseau social LinkedIn, me remerciant d'y avoir pris part dans le premier million d'utilisateurs sur la planète (100 millions depuis cette semaine): "In any technology adoption lifecycle, there are early adopters, those who help lead the way. That was you."

A méditer…

 

 

 

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Motivations modernes

"L'homme aux deux cerveaux" de Daniel Pink fait partie des lectures qui m'ont le plus marquée ces 5 dernières années. Mise en bouche:

 

Il a rempilé l'an passé – je n'ai pas encore lu son ouvrage "Drive" mais sa présentation est fascinante (au passage bravo aussi pour la forme de la présentation): (résumé en français)

 


Plus le travail demandé est complexe, moins la rétribution financière importante (dans la mesure où elle correspond à un bonus plutôt qu'à un besoin élémentaire) et plus les facteurs d'autonomie, de maîtrise et de sens contribuent à la motivation du salarié.

Dans nos sociétés où la mécanisation et la globalisation ne laissent plus guère de place qu'à des travaux complexes, qu'est-ce que cela veut dire? le capitalisme avec ses traditionnels modèles de pyramides de talents fidélisés par des bonus=fonction(position dans la pyramide; résultats obtenus) est-il en perte de vitesse, entre baby-boomers blasés et génération Y avide de sens?