Mandala couronne

Comme je l’ai expliqué dans les notes précédentes, l’expérience du mandala m’a absolument fascinée. J’ai eu l’impression que je me libérais d’un vieux blocage, mon incapacité d’expression graphique, en place depuis mon enfance. Le yoga m’a paru plus familier, car il s’agissait d’une introduction pour débutants qui me rappelait mon cours régulier de stretching. La séance de la matinée a tout de même eu pour effet d’augmenter mon métabolisme, et j’étais donc franchement affamée avec un début de mal de crâne (de mon cerveau glouton!) quand nous avons pris, tardivement, la pause pique-nique au bord du lac.

A notre retour, nous sommes passés sur le thème de l’après-midi, qui, après l’ancrage et le travail d’enracinement du matin, passait sur la prise de conscience de la couronne avec un travail sur un mandala structuré, cette fois, et pour finir une série d’exercices de yoga associés.

Contrairement au mandala d’intuition que nous avions pratiqué le matin, le mandala structuré est tout d’abord construit selon des régles géométriques précises. Je serais d’ailleurs tentée d’utiliser des outils pour le rendre plus rigoureux, mais nous devions le faire à main levée, car l’effort de concentration que cela demande fait partie du processus de concentration, de recentrage qui est essentiel à la portée de l’exercice.

Une fois construit la structure de 2 ou 3 séries de lignes, carrés, losanges et cercles inscrits les uns dans les autres successivement de l’extérieur vers le centre (d’où le recentrage, forcément équilibré dans cet exercice, qui doit se pratiquer sans tourner le papier), nous avions la liberté du remplissage: gommer, remplir, avec des formes ou des couleurs de notre choix, mais pas la liberté du thème: nous devions représenter notre couronne.

Mise en confiance par l’exercice du matin et les règles géométriques parfaitement structurantes, j’ai très vite construit la structure et eu envie d’y mettre 4 couleurs vives et complémentaires, violet et jaune, bleu et vert, dans des formes fortes et simples à l’extérieur, gommant le cercle original d’enveloppe (la protection) pour mieux représenter la couronne. Et j’ai complété l’intérieur en figuratif, en le chargeant un peu trop sur la fin car il me restait du temps – un peu dommage, avec le recul, mais j’étais quand même contente du résultat.

Mandalaserenitesmall

4 thoughts on “Mandala couronne

  1. J’avais le même “vieux blocage” dont tu parles. En ce qui me concerne, c’est la partie de mon cerveau irrationnelle ou imaginaire qui n’avait pas été beaucoup stimulée. Et c’est par de la symbolique que j’ai pu en prendre conscience et changer les choses.
    Je ne connaissais pas cette approche. Ce que tu racontes me parle beaucoup et je me retrouve dans l’émerveillement que tu décris. Cela me confirme ma croyance (et mon expérience) que les synchronicités (et les rêves) conduisent inmanquablement vers le meilleur de nous-mêmes…
    Je t’embrasse en te souhaitant de très bons cheminements avec cette technique.

  2. j’ai un jour participé à un stage, danses tibétaines, ou la zone de danse était un grand cercle mandala sur lequel nous dansions avec une chorégraphie imposée , chaque pied devant se poser sur telle case. J’ai aimé la formule , mais absolument pas une poignée de participantes qui ont confondu bouddhisme , compassion et tête d’enterrement. Avant que la séance ne commence aucun sourire ne les éclairait alors que pour qui connait les moines bouddhistes les éclats de rire sont magnifiques! Bises

  3. oui les mandalas sont thérapeutiques – je n’ai aps encore trouvé comment ils agissent mais à mon travail maintenant nous les utilisons pour les enfants : ils choisissent celui qu’ils veulent colorier : cela fait remonter des émotions et les soignent

  4. Peut-être le même genre de mécanisme que l’EMDR? (thérapie par le mouvement des yeux, popularisée entre autres par David Servan Schreiber – marche particulièrement bien chez les enfants justement)

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