IMG_3556

Les mauvais esprits de mon adolescence

Oursenpeluche Quelques mois après ma communion, j’ai fêté mes 12 ans. Le soir, j’ai regardé mes affaires d’enfant dans ma chambre, et un monstre cafard m’a prise à la gorge. Je ne voyais plus mes peluches de la même manière: usées, inertes. Elles avaient soudain perdu le pouvoir rassurant que je leur prêtais encore une année plus tôt, quand à mon entrée en sixième, mes parents m’avaient aménagé une chambre entre la cuisine et la salle de bains: elles m’avaient été bien utiles alors dans cette migration angoissante en bas, loin d’eux, loin de la lumière dans le couloir du haut le soir, et privée désormais de la présence rassurante de mes cadets partageant ma chambre.

Mais j’avais 12 ans à présent. 12 ans! je suis quelqu’un qui se situe toujours très précisément dans le temps et dans l’espace, ma tête est pleine de repères de dates et de lieux. 12 ans, pour moi, c’était la fin de l’enfance. Et je me suis sentie terriblement triste et terriblement seule, même si je ne savais pas trop pourquoi, à part ce que mes lectures les plus avancées d’alors m’avaient laisser deviner des tumultes dans lesquels j’allais entrer.

Je sentais bien que j’étais devenue une grande, que mes parents devenaient chaque jour à mes yeux moins magiques, moins puissants, moins beaux, tandis que les jeux puérils de mes cadets m’ennuyaient toujours plus…

Restait le monde extérieur, auquel je devais désormais me confronter plus sérieusement. Je rêvais déjà confusément d’amitiés éternelles et d’amours merveilleux. Mais la réalité était tout autre. Je ne trouvais pas du tout ma place parmi mes pairs.

Dans ces conditions, Dieu était un bon refuge, mais c’était une relation discrète, abstraite, qui s’exprimait dans de multiples petits bonheurs, le spectacle des cerisiers en fleurs, une belle journée de mai, une jolie chanson, la flamboyante descente des jours dans les feuilles qui virevoltent… Car j’étais infiniment vivante et exaltée derrière ma carapace de gamine sage et timide, trop "intello".

C’est dans ces années que je vécus ma première folle amitié. Bien sûr j’avais des copines, mais quand Clarisse est arrivée à la rentrée de 3ème, le courant a tout de suite passé. Il nous suffisait d’un mot pour partir dans des fous-rires que nul autre ne comprenait. Nous partagions tout, les lectures, l’évasion de nos carcans familiaux par l’écriture. Car son carcan familial était bien plus étouffant que le mien. Elle était d’une famille catholique intégriste. Pour moi, cela ne voulait rien dire alors, j’étais juste curieuse de comprendre ce que cela signifiait.

Mgrlefebvre Ainsi, ses parents ne voulaient pas qu’elle fréquente quiconque en dehors des heures de collège, car nous étions dans une zone mixte de pavillons/HLM pleine de socialistes ou pire, de communistes, il y avait plein d’enfants non baptisés: le Mal était partout! toutefois, quand elle parla de moi à sa grand-mère, elle dut lui indiquer que j’avais fait ma communion et que j’attendais impatiemment de pouvoir participer au groupe de préparation à la confirmation car ces groupes d’échange et de parole me manquaient. Sa grand-mère dut juger que je n’étais pas trop dangeureuse, et elle lui permit donc de me voir de temps en temps le mercredi après-midi chez elle, en cachette des parents de Clarisse qui habitaient à 2 blocs seulement: je passais donc par le parking et la porte-fenêtre de derrière l’appartement pour plus de discrétion!

L’univers de cette famille était complètement anachronique. Il y avait bien une télé, mais allumée avec une grande parcimonie car pleine de messages sataniques. Même la petite soeur de 2 ans qui commençait tout juste à parler montrait la télé en indiquant: attention, il y a le diable là-dedans. Le salon de la grand-mère comprenait également une immense bibliothèque que je parcourus avec grand intérêt car je raffole des livres depuis toujours. Les ouvrages étaient atypiques, essentiellement des pavés de témoignages religieux, je me souviens particulièrement de "La vie du Padre Pio" (encore des mains ensanglantées par la crucifixion, ici dûes à des stigmates inexpliquées!).

Et la grand-mère de Clarisse, toute contente de trouver en moi une oreille attentive, de grands yeux étonnés de découvrir ce monde mystérieux, m’expliquait sur un ton de confidences: "attention, les temps changent! le mal est partout! tu as fait ta communion où? oh mais ce n’est pas terrible là-bas, ils vous servent l’hostie consacrée dans une gamelle de chien (mépris total)! tout se perd, les traditions, les valeurs! et ce n’est qu’un début! 1987 va être terrible. On attend l’invasion, elle commence déjà: il y a de plus en plus d’arabes, partout" (forcément, en bon intégristes, ils votaient front national…).

En fait, ces visites me perturbèrent beaucoup, car tandis que j’avançais en âge, le cafard, l’angoisse et les doutes sur ma valeur personnelle m’envahissaient. Clarisse déménagea de nouveau l’année suivante. Je me retrouvai passablement seule à mon entrée au lycée, privée de ses fous-rires et de sa complicité inégalée. Et je commençai à avoir des idées noires, des peurs irrationnelles. Et si, comme on l’affirmait chez elle, la musique moderne délivrait des messages subliminaux sataniques? je démontais systématiquement toutes mes cassettes pour écouter la bande à l’envers et vérifier qu’elles n’étaient pas douteuses… Et surtout, il y avait la nuit. Je souffrais de crises d’asthme, tout particulièrement au printemps et à l’automne. Je me réveillais très angoissée, l’oreille aux aguets, persuadée d’une présence hostile qui cherchait à m’étouffer. La Mort rôdait partout autour de moi, et sa noiceur me terrorisait. Ankou

Donc, non seulement je n’avais plus de contacts avec Dieu, mais je voyais le Diable partout! certains de mes camarades faisaient d’ailleurs du spiritisme, d’autres parlèrent un jour du film l’exorciste qui venait de passer à la télé – moi je m’enfuyais en courant, persuadée que ces expériences, si par mégarde je me laissais ensorceler, me volerait ce qui me restait d’âme innocente…

Dans ces conditions, l’écriture était salvatrice: je me construisais grâce à elle, nuit après nuit, une vie parallèle, libre, belle, pleine d’aventures et d’amour, loin, très loin de là (dans la montagne! j’étais loin d’imaginer que j’irais effectivement, dix ans plus tard, m’installer en Suisse...).

Viergemarie_1 Par ailleurs, je n’ai jamais rompu le dialogue avec des adultes qui ont su me rassurer. Ma mère d’abord, qui me donnait une petit signe ou coup de pouce discret quand c’était nécessaire, et qui m’expliqua que les intégristes étaient une secte et qu’il ne fallait pas les prendre au sérieux. Mais croit-on encore sa mère à 15 ans? j’eus heureusement aussi la bonne idée d’aller discuter avec les aumôniers de mon lycée, qui surent me convaincre de m’intéresser à Dieu et plus spécifiquement aux aspects les plus positifs du catholicisme (amour chrétien, force de l’Esprit-Saint, douceur, féminité et maternité incarnées par Marie) plutôt que de m’angoisser inutilement sur ces mauvais esprits qui n’étaient en fait que les reflets créés par mon esprit tourmenté de ma difficulté de vivre mon adolescence. J’ai puisé aussi beaucoup de soutien dans l’étude et dans la confiance que les profs m’accordaient – c’était bien le seul domaine où j’avais une mesure objective de ma valeur, et dans ces conditions, une mauvaise note était un drame démesuré…

Mais l’année de mes 16 ans, après toutes ces épreuves, j’avais enfin atteint l’âge requis pour l’étape suivante dans ma spiritualité catholique: la préparation à la confirmation, ce but que je m’étais clairement fixé à la fin du caté.

La suite… au prochain épisode.

IMG_3556

Le Dieu de mon enfance

Quand j’étais petite, j’ai été baptisée catholique, parce que c’était l’habitude en Bretagne; on avait trop peur de ne pas le faire, car il y avait encore beaucoup de mauvais esprits dans la tête des gens, et il ne faut pas oublier que le baptême catholique comprend un exorcisme du nouveau chrétien: renoncement explicite au Mal, effacement des pêchés.

Toutefois mes parents ne pratiquaient pas. Nous allions à la messe deux fois par an, non pas à Noël ni à Pâques, mais à la Toussaint et aux Rameaux, pour rendre visite aux morts, et pour faire bénir le buis qui devait ensuite protéger la maison pour toute une année.

Il y avait bien d’autres rites et superstititions dont je n’ai qu’une mémoire très lacunaire; de grands pouvoirs attribués notamment aux médailles, de baptême, de Sainte-Anne et sa fille la Vierge Marie, de Saint Christophe (pour se protéger des accidents de voiture), etc. Egalement l’importance des pélérinages (au minimum Sainte-Anne d’Auray, mais Lourdes c’était encore mieux) et des pardons (plus accessibles, chaque chapelle de campagne ayant le sien, et souvent associés à de grandes fêtes populaires, courses cyclistes…).

Jugementdernier Le Dieu de ma petite enfance était par ailleurs très menaçant. Je ne me souviens pas qu’on m’ait parlé de lui en bien, mais plutôt comme d’un juge suprême qui observait toutes mes bêtises et mauvaises pensées quand mes parents avaient le dos tourné pour mieux m’envoyer en enfer quand mon temps serait venu. Déjà que ma mère avait un petit doigt magique pour tout deviner; mais avec cette menace de recours divin en plus, je n’ai pas eu d’autre choix que de devenir une petite fille très sage (et franchement, je crois que je n’ai pas changé, toujours l’impression que je vais avoir des comptes à rendre sinon!).

Ensuite je suis allée au caté, et là c’était beaucoup plus sympa. On faisait des dessins, des découpages de coeurs, de colombes et de petits bonshommes se tenant la main. On nous racontait des histoires étonnantes et on chantait de très jolies chansons.

Et puis il y a eu les cérémonies.

Première communion: très grande curiosité de ma part, quel goût a donc cette hostie "corps du Christ" (au fait, je n’ai toujours pas pigé le concept qui se cache derrière ce rite de la communion donc la catéchèse ne devait pas être bien faite)? On m’avait bien expliqué qu’il ne fallait pas la croquer, mais la laisser fondre sur la langue. Sauf que… j’ai eu la dernière, mal cassée et avec un énorme excédent triangulaire qui m’est resté entre les dents. Quelle angoisse pour la faire passer! mais bon, j’ai eu double dose ou presque pour cette première communion. Encore un de ces petits privilèges qui jalonnent mon parcours sans que j’aie rien fait pour le mériter. Je crois que je vais avoir de sacrés comptes à rendre au final…

Puis la communion solennelle. En aube blanche traditionnelle avec la tête de hibou illuminé à lunettes que j’avais à douze ans. Si quelqu’un de ma connaissance actuelle voit cette photo je vais me cacher pour 3 semaines lol!

Clocher_1 Mais pour nous remercier d’avoir bien préparé cette étape clé, le prêtre qui nous encadrait nous permit de monter dans le clocher de l’église fermé au public et j’ai un souvenir grandiose de la vue sur la ville, ses toits, ses maisons à colombages, ses ruelles pavées, ses vieilles pierres, que j’y découvris, les pieds dans les crottes de pigeon mais les yeux plein d’une vue que seul Dieu a en temps normal!

Je crois que c’est là qu’a commencé mon amour des vieilles villes en général et des vieilles églises en particulier.

Par contre pour la Bible c’était franchement raté. Mes parents l’avaient acheté en bande dessinée pour essayer de nous cultiver un peu mieux. J’étais fascinée: c’était le seul récit sanguinaire auquel j’avais le droit; même dans Goldorak, je n’avais pas jamais vu un juge proposer de couper un bébé en deux avec un grand couteau, pour mettre d’accord deux femmes se disputant sa maternité. Et même dans le nouveau testament: génocide des bébés pour tenter d’éliminer le sauveur annoncé dès sa naissance, désordre public par un adolescent plein d’énergie (casseur du temple de Jérusalem à 12 ans! Aujourd’hui, ils brûlent des voitures, mais franchement, aucun n’a atteint ce niveau de popularité depuis…) et au final, la crucifixion qui est tout de même d’une cruauté terrible!

Crucifixion

(Une chose est sûre: jamais il n’y aura de crucifix chez moi, avec cet homme souvent représenté peids et mains cloués, ensanglantés! Il y a eu trop de sang versé pour cette croix. En guise de croix, je veux bien à la rigueur un drapeau suisse dans mon jardin quand j’aurai le passeport, car c’est folklorique et puis il a le mérite d’avoir inspiré son bienfaisant dual: celui de la Croix-Rouge. Mais pas de crucifié.)

Ensuite… la communion solennelle, c’était l’année de mes 12 ans. Alors commença la traversée du désert. 4 années d’adolescence à traverser avant d’avoir le droit à la confirmation – avec toutes les angoisses mystiques que l’on peut avoir à 15 ans au pays des korrigans… Détails au prochain épisode.

IMG_3556

Les clés du rêve qui s’envole trop vite

Milieu de nuit – je passe d’un rêve à l’autre, sans doute la routine, mais une partie plus consciente de mon cerveau qui faisait le guet apparemment lance soudain l’alarme: stoppe, stoppe, ne passe pas encore au rêve suivant, il faut d’abord mémoriser le précédent avant qu’il ne s’efface, car il est important! il y a ton messager dedans!

Bien dans les vapes, au fond de ce puits de sommeil je rassemble tant bien que mal quelques neurones vaillants pour essayer de courir après les images du rêve en question. Après tout, quelques heures avant j’ai tiré la lune au tarot sur l’indication de fichtre, il paraît qu’il faut que je regarde de plus près mes rêves…

… et mince, pendant que mes neurones mal réveillés ressortent ces pensées blogosphériques d’avant le coucher, le rêve s’efface, s’envole, il se brise en morceaux, je ne vois déjà plus le fil conducteur, que des bribes…

Tentative de le mettre en mots, si je peux le mettre en mots, je pourrai le raconter, donc forcément, je m’en souviendrai…

… mais il n’y a pas de mots chez moi pour des bouts de rêve sans logique… il n’y a que des émotions dans ce rêve… enfin je crois.

Je tente encore une manoeuvre, pour récupérer plus de neurones, arrêter le rêve suivant qui peut attendre: j’ouvre un oeil. 4h25 en rouge au plafond – silence total… je replonge le nez dans l’oreiller…

… et là, j’arrive à récupérer ce qui est récupérable. J’ai effectivement rencontré mon messager dans ce rêve – celui que j’avais sauvé du suicide dans le plus beau rêve de ma vie il y a près de 20 ans. Mais il avait changé: il était vieilli, critique, sectaire. Acariâtre. Dans les bribes que j’ai pu sauver, il y avait essentiellement des reproches, une tentative de me convaincre de revenir dans son monde étroit lié à un dogme, à sa religion spécifique, et de me forcer à le suivre dans ses nouveaux hobbies (apprendre le japonais???). Et de mon côté le refus, et une certaine tristesse aussi, de le voir si fermé d’esprit, si péremptoire, comme si tout échange était désormais devenu impossible. Et l’intime conviction que son chemin à lui s’était arrêté trop tôt, qu’il ne progresserait plus avec moi, mais que je ne pouvais pas m’arrêter pour autant, car j’avais encore une trop longue route devant moi, trop de choses à découvrir, et tellement de liberté sur ce chemin-là.

D’ailleurs je crois que je marchais, peut-être à reculons, dans ce rêve, il essayait de me suivre en me parlant, je le regardais s’éloigner, car il ne pouvait, ou ne voulait, pas continuer ce chemin avec moi, et moi je ne voulais, et ne pouvais, pas m’arrêter là.

Rien que de tenter de mettre en forme ces bribes de songe dans ces lignes m’a donné de nouvelles clés.

Ce que le rêve dit: ce messager n’a plus besoin de moi depuis longtemps. Par contre, ce qui est peut-être nouveau, c’est que j’ai désormais la conviction que je n’ai plus besoin de lui non plus, en tout cas sous cette forme-là; car j’ai progressé.

Reste… à comprendre ce qu’il représente pour moi? tout simplement un idéal d’amour courtois, de l’alter ego masculin rassurant "calme tranquille" auquel je rêvais dans mon adolescence plein de doutes et d’angoisses? ou plus intime encore, les racines "guidées" de ma spiritualité, puisque j’avais croisé ce messager dans la vie réelle le jour de ma confirmation catholique, et que le sentiment si puissant que j’avais ressenti dans le rêve quelques mois après était d’un ordre infiniment supérieur à tout ce que j’ai pu ressentir comme émotion dans ma vie réelle (même l’amour inconditionnel de mes enfants)?

Je pencherais donc plutôt pour la seconde hypothèse, d’autant plus que j’ai aussi lu hier soir un excellent texte sur les agnostiques dans lequel je me suis largement reconnue: cette lecture aurait fort bien pu remonter ce vieux symbôle à la surface de mes rêves comme pour mieux le digérer…

Reste donc… à le digérer.

J’ai encore beaucoup de chemin à faire, et tant à apprendre.

IMG_3556

Bonnes nouvelles

J’ai reçu aujourd’hui une petite carte de la plus ancienne de mes copines – on était en 6ème ensemble – dont je n’ai plus de nouvelles que sporadiquement, et celle-ci était particulièrement belle puisqu’elle m’annonçait la naissance de sa fille – premier bébé, bienvenue au club!

Il y a quelques semaines, mon autre copine sporadique de lycée et des vacances délirantes qu’on ne peut vivre qu’à 17 ans, reprenait aussi contact avec moi pour m’annoncer sa joie d’attendre aussi un premier petit garçon pour cette nouvelle année 2007.

Cela me touche beaucoup qu’elles reviennent ainsi vers moi pour m’annoncer ces grandes joies au milieu de nos petites vies séparées, l’une galérant en Bretagne, l’autre s’ennuyant à Paris, la troisième courant sans cesse autour de la Suisse…

Cela plus les cartes de voeux de mes amis dispersés en Europe avec leurs petits bouts qui grandissent, la boîte aux lettres est un festival ces jours!

Et il y a aussi le plaisir que j’ai eu à recevoir amis, familles et voisins tout au long de ces vacances: fatigant, un peu stressant parfois comme hier soir quand mon 2ème caquelon de fondue  a commencé à tourner (cela m’apprendra à vouloir prouver aux Suisses que je suis prête pour le passeport!) ou quand mes beaux-parents ont débarqué avant que je ne finisse ma dernière fournée de biscuits florentins décorés yin&yang (petite attention de dernière minute tout spécialement pour ma belle-soeur chinoise qui m’aidait en cuisine)… mais quelle joie de donner ce temps, cet énergie, pour construire et entretenir des relations souriantes avec tous ceux qui m’entourent, que je les aie choisis comme Mari Charmant, construits en mon sein comme mes enfants, ou tout simplement que le hasard les ait mis sur mon chemin un jour ou l’autre pour simplement quelques pas ensemble…

Vive les fêtes!

… et puis la dernière bonne nouvelle, je suis moins stressée, car si tout va bien, je devrais trouver une "assistante parentale" de remplacement la semaine prochaine – il faut juste lui laisser le temps de rentrer tranquillement de vacances puis de faire connaissance… vivement lundi que tout cela s’éclaircisse.

IMG_3556

Si j’étais une fée…

Duguay_enfant3

je serais celle-là… cette image me touche si profondément depuis que je l’ai vue sur le site de Mario Duguay (qui l’a créée) que je l’ai stockée pour mieux la consulter dans les moments de doute ou de stress… c’est une image que j’aimerais léguer à mes filles… voilà donc mon petit cadeau à la blogosphère pour 2007:

Puisse cette jolie fée aider à grandir l’enfant intérieur qui est en vous (i.e., devenir sage) cette année encore!

Par ailleurs, simple curiosité, suis-je la seule à être ainsi émue par cette image? qu’évoque-t-elle pour les autres?

IMG_3556

Stressssssséééééeeee….

Vendredi, mon Natel qui sonne… c’est la nounou… je m’y attendais, j’en avais même rêvé la nuit précédente, car j’avais ce souci en arrière-plan depuis le début des vacances… mais là le verdict est tombé: congé maladie, durée indéterminée.

C’était J-10 – juste eu le temps de passer 2 coups de fil et quelques emails pour commencer à organiser le plan B – caser les filles à midi et inscrire Ondine en journée continue à l’école…

Maintenant J-7 et je ne sais pas si avant mercredi J-5 j’arriverai à contacter l’association des nounous dans le mince espoir d’un hypothétique remplacement à la volée – elles n’ont même pas branché le répondeur pendant les vacances, je soupçonne que super nounou n’a même pas encore réussi à les informer de son congé maladie elle-même…

Tout cela au beau milieu des fêtes familiales, une tablée de 10 personnes hier, et quand les derniers seront partis demain matin, on va se retrouver dans la première grosse neige de l’hiver si la météo se confirme. Moi qui voulais faire les soldes tranquillement pour une fois (la première depuis 4 ans)que je ne m’envole pas pour la Californie à la rentrée de janvier pour une combinaison stressante de conférences et réunions… voilà que je me trouve une autre source de stress de dernière minute!

J’espère que cela ne préfigure pas les tendances de 2007… alors… bonne année quand même!!!